#Bismuth : La Cour d’appel a donc diffusé, cet après-midi, une partie des interceptions téléphoniques entre Thierry Herzog, Nicolas #Sarkozy et Gilbert Azibert. On va essayer de débriefer tout ça. ⬇️
Spoiler : C'est un peu long.
#Bismuth : Première chose. Pour vous brosser le tableau, toutes les personnes présentes ont dû couper leurs propres téléphones pour éviter que les écoutes ne soient enregistrées. Tous. Journalistes, avocats et même prévenus !
#Bismuth : C’est donc un LT d’audience en léger différé qu’on va essayer de faire maintenant.
#Bismuth : Avant de rentrer dans le vif du sujet, quelques précautions d’usage. La cour a diffusé une trentaine d’extraits de conversation captés sur la ligne Bismuth entre le 28 janvier 2014 à 12h24 et le 2 mars 2014 à 14h14.
#Bismuth : Cela donne un effet de loupe. On a évidemment l’impression que les prévenus ne font que parler du sujet litigieux. Mais il faut savoir que seuls les extraits qui le concernent ont été diffusés.
#Bismuth : Autrement dit, nous n’avons pas entendu les autres conversations issus des autres coups de fil passés entre les protagonistes sur d’autres sujets.
#Bismuth : Évidemment et j’y reviendrai : les avocat de la défense ont vivement critiqué la démarche, expliquant que la diffusion de ces interceptions donnaient un sentiment de « gêne » et de « malaise ».
#Bismuth : Avant de revenir sur les écoutes à proprement parler, quelques mots sur le contexte de l’époque. Nous sommes ici début 2014. Nicolas #Sarkozy a formé un pourvoi en cassation pour pouvoir récupérer ses agendas présidentiels saisis dans la procédure Bettencourt.
#Bismuth : A cette époque là, la Cour de cassation a prévu d’examiner ce pourvoi le 11 février 2014. C’est donc autour de cette période que les conversations sont captées. C’est le sujet de fond qu’il évoque avec son avocat, Thierry Herzog.
#Bismuth : Et c’est aussi ce qui fonde l’accusation. Pour mémoire, Nicolas Sarkozy est accusé d’avoir voulu soudoyer Gilbert Azibert en lui réclamant, via Thierry Herzog, des informations sur la procédure Bettencourt en échange d’un coup de pouce pour un poste à Monaco.
#Bismuth : A l’époque, Gilbert Azibert était en effet un haut magistrat en poste à la Cour de cassation.
#Bismuth : Les questions qui se posent à la cour :
- Y-a-t-il un pacte de corruption ? Des informations sur Bettencourt contre un appui pour le poste à Monaco.
- Les prévenus étaient-ils au courant qu’ils étaient écoutés ? Et ont donc agi en conséquence ? On y reviendra.
#Bismuth : Extrait N°1 – 28/01/2014 – 12h24
Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog évoquent l’avis du rapporteur à la Cour de cassation dont ils ont pris connaissance avant l’audience. Nicolas Sarkozy est inquiet à l’idée de pouvoir récupérer ses agendas.
#Bismuth : Nicolas Sarkozy veut donc savoir si ce rapport est un « bon signe » ou pas. Il évoque alors avec Thierry Herzog ce qu’en pense « l’ami » Gilbert Azibert
#Bismuth : Extraits :
NS : Notre ami n’a rien dit d’autre ?
TH : Non…
NS : Gilbert était formel là-dessus ?
TH : Oui, oui
#Bismuth : Extrait N°2 – 29/01/2014 – 19h25
TH : J’ai rappelé Gilbert ce matin.
…
NS : Et Gilbert ?
TH : Il était content. Il m’a dit « J’ai déjeuné avec un avocat général... » Il a bossé, hein !
#Bismuth : Ce que l’on comprend en creux, c’est que Gilbert Azibert tente d’obtenir des informations sur le pourvoi formé par Nicolas Sarkozy auprès de ses collègues à la Cour de cassation. Et qu’il donne son sentiment à Thierry Herzog qui relaie à l’ex-Président.
#Bismuth : A ce moment-là de l’audience, les avocats de la défense ont commencé à critiquer la démarche. Hervé Témime, avocat de Thierry Herzog : « Je trouve ça très gênant. Très très gênant, même… Eclairant mais très gênant... »
#Bismuth : Ce qu’il faut comprendre, c’est que les policiers ont écouté des milliers de conversation mais n’ont pas tout retranscrit. Hervé Témime se demande, quand même, si ce qui n’a pas été retranscrit est vraiment resté secret. Ou a été communiqué aux juges par exemple…
#Bismuth : Hervé Témime critique aussi le fait qu’on a écouté que des extraits d’extraits. Exemple : 4’11 d’une conversation qui en a duré en fait 9’05. La Cour a sélectionné les extraits qui ne concernent que le procès.
#Bismuth : Jacqueline Laffont, avocate de Nicolas Sarkozy, a également pris la parole pour faire état de son sentiment de « malaise » pour les mêmes raisons que son confrère Me Témime.
#Bismuth : Extrait N°3 - ??/ ??/2014 -??h ??
Thierry Herzog lit les réquisitions de l’avocat général avant l’audience devant la Cour de cassation. Elles sont très bonnes pour Nicolas Sarkozy qui espère toujours récupérer ses agendas présidentiels.
#Bismuth : On comprend que Nicolas Sarkozy s’inquiète des informations que ses agendas contiennent dans tous les dossiers qui le menacent alors.
#Bismuth : Extraits :
TH : Pour nous, c’est extraordinaire [les réquisitions] !
NS : Donc, ça n’autorise pas les autres juges à voir mes agendas pour [l’affaire] Tapie ?
L’ex-Président a du mal à comprendre. Son avocat lui explique la procédure.
#Bismuth : Suite de l’extrait :
TH : J’ai eu Gilbert ce matin. Il a eu l’avis aussi qui conclut que les agendas n’auraient pas dû être saisis et qu’il faut tout "canceller".
#Bismuth : Explications. Si les agendas n’auraient pas dû être saisis, tous les actes judiciaires qui ont découlé de leurs saisies doivent être purement et simplement supprimé de la procédure. C’est ce qu’on appelle « canceller » des actes.
#Bismuth : Suite de l’extrait où Thierry Herzog imagine l’impact de cette « cancellation » sur la procédure Bettencourt ouverte alors à Bordeaux :
TH : Ca va faire du boulot pour ces bâtards de Bordeaux !
#Bismuth : Extrait N°4 - ??/ ??/2014 -??h ??
NS : Donc, le 11 février, il y a la décision de la Cour de cassation ?
TH : Non, c’est l’audience. Ca peut être mis en délibéré après.
NS : Ok. Merci mon Thierry.
#Bismuth : Extrait N°5 – 1/2/2014 – 11h22
Nicolas Sarkozy, gêné, évoque l’affaire du financement libyen.
NS : Euh… Dans l’affaire libyenne, on m’a dit que certains magistrats perdent un peu patience…
#Bismuth :
NS : On m’a dit que peut-être euh… ils envisageaient de faire une perquisition
TH : C’est bizarre…
#Bismuth : Dans le même échange, Nicolas Sarkozy évoque « le travail » des juges de Bordeaux. Et, en filigrane, l’appartenance d’un juge au syndicat de la magistrature.
#Bismuth : Toujours dans le même extrait, Thierry Herzog se lâche sur certains magistrats de Bordeaux.
TH : S’ils sont payés par Mediapart… Ou s’ils veulent faire plaisir à Plenel, ils iront faire de la politique ailleurs !
#Bismuth : Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog tentent de fixer un rendez-vous. Spoiler : C’est le seul moment #People des écoutes
NS : Tu es où ce week-end ?
TH : Euh… Je peux passer. Mais tu es au Parc [des Princes], non ?
NS : Non, y’a pas de match.
TH : Ben je passe alors…
NS : Oui mais attends, Claude Lelouch m’a invité à voir son dernier film. Entre 17h et 19h. Donc, passe à 20h à la maison.
#Bismuth : Extrait N°9 - 1/ 2/2014 -11h46
Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog ont bien conscience que la ligne téléphonique de l’ex-Président est placée sur écoutes. Sur la ligne Bismuth, ils accordent donc leurs violons avant de se rappeler sur la ligne « officielle ».
NS : Thierry ? Réponds sur ton téléphone qu’on ait l’impression d’avoir une conversation.
TH : Ok… Maintenant ?
NS : Oui. On parle de quoi ? De [Patrice] Spinosi [Avocat de NS devant la Cour de cassation].
TH : Oui mais pas de triomphalisme ! Les juges qui nous écoutent…
NS : Tu dis que tu dois venir me voir pour me parler de Spinosi.
TH : Attends, faudrait aussi que tu me demandes des nouvelles dans le dossier où on est partie civile.
Sarkozy et Herzog évoquent toujours l’aide d'Azibert pour avoir des informations sur la procédure Bettencourt. Et pour la première fois, Thierry Herzog évoque la contrepartie : un « coup de pouce » pour lui obtenir un poste à Monaco.
NS : Gilbert trouvait que ça renforçait nos chances ?
TH : Oui! Encore ce matin, il avait un RDV avec un conseiller [à la Cour de cassation] pour lui expliquer…
NS : Mais il est optimiste ?
TH : Oui. Il m’a aussi parlé de Monaco. D’un poste qui se libère. Il m’a dit qu’il n’osait pas demander de l’aide. Je lui ai dit « Tu rigoles, avec tout ce que tu as fait pour nous... »
NS : Tu as eu Gilbert ?
TH : Non, non… Il doit me rappeler aujourd’hui.
#Bismuth : Extrait N°14 – 11/2/2014 – 17h42
L’audience à la Cour de cassation sur le pourvoir formé par Nicolas Sarkozy a eu lieu. La décision a été mise en délibéré au 11 mars. Thierry Herzog l’annonce son client.
#Bismuth : Extraits
TH : Le délibéré est au 11 mars. L’avocat général a bien requis la cassation [l’annulation de la saisie des agendas]
NS : Génial !
#Bismuth : Suite de l’extrait
NS : Dans 10 secondes, appelle moi sur le portable [officiel] pour m’expliquer le compte-rendu d’audience.
TH : J’ai eu Spinosi.
NS : Il a l’air confiant ? On pourrait peut-être aussi appeler Gilbert parce qu’ils décident en ce moment, non ?
TH : Oui.
NS : Tu me rappelles quand tu l’as eu.
#Bismuth : Après l’audience dans les deux jours qui suivent, les magistrats de la Cour de cassation décident de la décision qu’ils vont annoncer le 11 mars. Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog se demandent si Gilbert Azibert ne peut pas avoir des infos avant cette date.
NS : Je te rappellerai après sur l’autre [téléphone].
TH : Si tu es à Monaco, si tu as la possibilité de dire un mot pour Gilbert…
NS : Ah oui ? Oui… [Il semble avoir oublié…]
NS : Tu peux dire à Gilbert que j’ai RDV à 12h avec le ministre.
TH : Super ! Je vais l’appeler pour lui dire
NS : C’est pour un poste de conseiller, hein ?
TH : Oui
NS : Tu peux lui dire que je ferai la démarche.
On bascule ici sur une écoute captée sur la ligne officielle de Sarkozy. L’enquête n’a pas permis d’établir s’il voulait donner le change aux juges qui écoutent, notamment après avoir découvert que la ligne « Bismuth » était sur écoute
NS : Je voulais te parler de ton ami Gilbert. Parce que j’ai réfléchi… Je n’ai pas fait la démarche.
TH : C’était pour moi…
NS : Pour toi, oui ! Mais lui, je ne le connais pas…
NS : J’espère que tu ne m’en veux pas.
TH : Non…
NS : Je l’ai pas senti. J’aime beaucoup le Prince. Mais si [Gilbert] ne fait pas l’affaire, ça va être de notre faute.
#Bismuth : La cour a aussi diffusé deux écoutes réalisées sur le portable de Gilbert Azibert où on l’entend tenter d’obtenir des informations sur les procédures en cours à la Cour de cassation. Sans succès.
#Bismuth : Extrait N°33 – 2/3/2014 – 14h14
Il s’agit ici d’une conversation entre Gilbert Azibert et Thierry Herzog. Elle est un peu plus longue mais éclairante et intéressante.
#Bismuth : Extrait
GA : Le juge Gentil [qui gérait le dossier Bettencourt] est sur la transparence [document avec les mutations dans la magistrature]
TH : A Lille, oui !
GA : Et sa salope aussi ! Avocate générale à Douai
TH : La démarche a Monaco a été faite. C’est la moindre des choses. Mais il faudra que je te raconte les dernières péripéties. On a été obligé de faire quelque chose…
- Nicolas Sarkozy a-t-il vraiment fait la démarche à Monaco ?
- Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog se sont-ils servis de Gilbert Azibert ?
- A quel moment ont-ils découvert que la ligne Bismuth était écoutée ?
#Bismuth : Voilà. J'espère avoir été lisible. Car le sujet est complexe. Et raconter 1h30 de diffusions d'écoutes en quelques tweets n'est pas une chose simple.
#Bismuth : Pour tout vous dire, le prétoire qui a assisté à cette diffusion est assez partagé.
- D'un côté, ceux qui pensent que cela démontre la corruption.
- De l'autre, ceux qui estiment que cela ne prouve rien. #DebrouillezVousAvecCa
#Bismuth : Dernier point et non des moindres. Il ne s'agit ici que de mes notes. J'ai tenté qu'elles soient le plus exhaustif possible. Mais il n'est pas exclu qu'il manque des (petits) bouts.
#Bismuth : Trois petits ajouts pêle-mêle en y repensant pour continuer à tenter de vous éclairer sur toute cette affaire…
#Bismuth : En matière de corruption et trafic d’influence, l’intention de commettre un délit suffit à le caractériser. Autrement dit : peu importe que N. Sarkozy ait fait « la démarche » ou pas (1/3)
#Bismuth : On a beaucoup parlé du ton de NS sur ces écoutes. Peu de choses à en tirer selon moi. Sauf deux :
- Son affection envers T. Herzog semble sincère
- Il était vraiment inquiet / angoissé par l’affaire Bettencourt (2/3)
#Bismuth : Et pour le contexte, il faut rappeler que Thierry Herzog a pris un vol Paris-Nice en urgence le 25/2/2014 pour rejoindre Nicolas Sarkozy. Sans le prévenir. Sans un coup de fil.
#Bismuth : L’accusation pense qu’il avait découvert que la ligne Bismuth était écoutée et qu’il voulait ainsi prévenir son client. Cela n’a jamais été démontré.
#Bismuth : Thierry Herzog s’est défendu, en 1e instance, en disant qu’il devait le prévenir en urgence de la sortie des « écoutes Buisson », dont il avait été informé le matin-même. (3/3)
#Bismuth : Pour la petite histoire, les « écoutes Buisson » [le conseiller avait enregistré Sarkozy, son Epouse, etc… a leur insu] sont sorties dans la presse le 5/3/2014.
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#Bismuth : Bonjour à tous ! En ce lundi glacial, on est à la Cour d’appel de Paris pour l’ouverture du procès en appel de Nicolas #Sarkozy, Thierry Herzog et Gilbert Azibert. On va tenter de vous raconter tout ça dès 13h30.
cc @BFMTV
#Bismuth : C’est donc dans cette salle d’audience que l’ancien président #Sarkozy va comparaître, pendant 15 jours, pour « corruption » et « trafic d’influence ».
#Bismuth : L’accusation reproche à Nicolas Sarkozy d’avoir voulu soudoyer le haut magistrat Gilbert Azibert pour avoir des informations sur la procédure Bettencourt en échange d’un « coup de pouce » pour obtenir un poste à Monaco.
[Révélations @BFMTV] #Bouthier : "Il est temps que j'apprenne à pêcher et à jouer à la pétanque..."
En détention pour viols sur mineures et traite des être humains, l'ex-patron d'Assu 2000 ne comprend toujours pas ce qu'on lui reproche...
Avec @m_tesson bfmtv.com/police-justice…
#Bouthier : Interrogé le 28 juillet par la juge d'instruction, Jacques Bouthier a indiqué qu'il trouvait le temps long derrière les barreaux, évoquant son souhait de trouver des "pilules de cyanure" pour mettre fin à ses jours...
#Bouthier : Mais sur le fond, il semble ne pas comprendre de quoi on l'accuse. Ainsi, sa seule "faute" à ses yeux, c'est de ne pas avoir trouvé un titre de séjour à la plaignante qui l'accuse de viols...
#Balkany : Hello ! Autre salle, autre ambiance : ce mardi, on est à la cour d’appel de Paris (♥️ sur la Sainte-Chapelle) pour suivre l’affaire de « blanchiment de fraude fiscale » visant Patrick et Isabelle Balkany.
LT à venir
cc @BFMTV
#Balkany : Avant de tenter d'expliquer le fond de l'affaire, un premier spoiler : Patrick et Isabelle Balkany ne devraient / seront pas présents pour cette audience qui s'annonce, un poil, technique.
#Balkany : Dans ce dossier, les ex-barons de Levallois ont été définitivement reconnus coupable de "blanchiment de fraude fiscale aggravé". Ils ont dissimulé un patrimoine estimé à 13.006.052 euros au fisc.
#Morandini : L'animateur assure qu'il ne se souvient plus comment mais c'est à ce moment-là qu'il a découvert que Romuald était mineur.
#Morandini : Il manque des échanges au dossier parce que la perquisition menée chez l'animateur a été en partie annulée pour "vice de forme". Pour rappel, mon papier de l'époque ⬇️ 20minutes.fr/societe/208590…
#Morandini : La présidente demande à l'animateur pourquoi il interrompt alors tout échange :
« Je n’ai pas d’attirance particulière pour les mineurs », répond-il.
#Morandini : Hello ! Ce lundi, on est au (magnifique) tribunal judiciaire de Paris pour suivre le procès de Jean-Marc Morandini pour « corruption de mineurs ». On va tenter de LT l’audience dès 13h30.
cc @BFMTV
#Morandini : Pour rappel, l'animateur de CNews est accusé d'avoir fait des propositions sexuelles à trois mineurs entre 2009 et 2015. Le rappel des faits ⬇️ bfmtv.com/police-justice…
#Morandini : Le premier plaignant, R., assure avoir reçu des messages de l'animateur sur Twitter en 2013. A l'époque, il animait l'émission "Vous êtes en direct" sur NRJ12.
[Info @BFMTV] #Cayeux#CesGensLa : La plainte déposée contre la ministre Caroline Cayeux pour "injure publique envers un groupe de personnes à raison de l'orientation sexuelle" a été classée sans suite le 30 août par le parquet de Paris.
Sources concordantes @BFMTV
#Cayeux#CesGensLa : La plainte avait été déposée par six associations luttant contre l'homophobie après les propos polémiques tenus par Caroline Cayeux, ministre des Collectivités territoriales.
#Cayeux#CesGensLa : Invitée à réagir à ses propres propos tenus en 2013 sur le caractère "contre-nature" du mariage pour tous, Caroline Cayeux les avait maintenus tout en indiquant avoir beaucoup d'amis parmi "ces gens-là".