Les faits, tout d'abord. Avec 0,3 °C de moyenne des températures recensées en France, dimanche puis lundi ont été les deux journées les plus froides depuis près de cinq ans. Le thermomètre est un peu remonté ensuite, tout en restant beaucoup plus bas que les normales.
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Parmi les explications à cet #Ecowatt vert toute la semaine, la montée en charge du nucléaire. Avec le redémarrage de plusieurs réacteurs (41 sur 56 désormais), on est passé en une semaine de moins de 37 gigawatts (GW) à 41,5 GW.
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Par ailleurs, la baisse de consommation d’électricité en France s’accentue. Elle atteint la semaine dernière -9,7 % par rapport aux années pré-Covid, et -8,5 % par rapport à l’an dernier s’agissant des seuls secteurs tertiaire et résidentiel.
Enfin, lundi, RTE a contacté des homologues étrangers pour qu’ils livrent un peu + d’électricité à la France que prévu. À l’inverse, les exportations vers l’Angleterre ont été réduites.
Ce mécanisme n’a pas été reconduit, "car on considérait que ce n’était plus nécessaire".
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"Si vous combinez la baisse de consommation, les réacteurs nucléaires remis en fonction et le marché européen, cela explique pourquoi on a échappé à l’orange. En plus, lundi à 19 heures, on importait seulement 5 GW alors que l’on peut monter jusqu’à 15", résume @GoldbergNic.
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Le risque d’avoir des alertes rouges et donc des coupures d’électricité vaut surtout pour janvier. Même si on est resté en vert cette fois, "tout dépendra de la météo", dit RTE. Et notamment de la survenue possible d’une véritable "vague de froid".
Cinq joueurs de l'équipe de France ont été malades et "ménagés" ces derniers jours. Le staff est resté très discret sur leurs symptômes et leur origine, après avoir notamment mis en cause la climatisation. Une piste crédible ? ⤵️
Médecins et scientifiques répondent qu’un rhume ou qu’un syndrome grippal "implique forcément une infection" par un agent pathogène (généralement virus ou bactérie). En clair, "la climatisation ne crée pas de virus !", dixit le virologue Vincent Maréchal.
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Pour autant, le froid pourrait faciliter les infections en affaiblissant nos défenses, d'après une étude récente.
Mais ces résultats sont "valables pour des températures très froides, mais pas pour celles engendrées par la climatisation", relativise @Matt_Calafiore.
La #9evague atteint son pic de cas positifs, à un niveau plus élevé que le précédent.
Le variant #Omicron BQ.1.1 est désormais nettement majoritaire, d'après les données de séquençage des enquêtes Flash.
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Le même graphique, mais dézoomé depuis un an pour englober les 5 vagues #Omicron.
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Toujours d'après les enquêtes Flash (sur un échantillon de plusieurs milliers de cas positifs), BQ.1.1 est devenu majoritaire en France autour de la mi-novembre.
📉 Après avoir atteint un pic chez les moins de 20 ans, le taux d'incidence (cas positifs pour 100 000 habitants sur la semaine écoulée) diminue désormais légèrement chez les adultes. #Covid19
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Le taux de dépistage ne baisse pas (encore) franchement, disons plutôt qu'il est plus proche de la stabilisation dans toutes les tranches d'âge.
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Un taux d'incidence qui baisse plus fortement que celui de dépistage : résultat, le taux de positivité diminue lui aussi le plus souvent.
📉 La #9evague de #Covid19 semble avoir atteint son pic, avec un nombre de nouveaux cas positifs en baisse depuis 3 jours et un taux de positivité en baisse depuis une dizaine de jours.
Comme les trois précédentes, cette 9e vague aura grimpé durant un mois et demi.
Avec un impact loin d'être négligeable : 1 500 patients diagnostiqués Covid sont admis à l’hôpital chaque jour, davantage que les 2 précédents pics (en juillet puis en octobre).
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"Le nombre réel d’infections est potentiellement très élevé et, en hiver, des personnes fragiles peuvent décompenser plus facilement en cas d’infection", pointe @MahmoudZureik.
Par ailleurs, "rien n’indique que BQ.1.1 soit plus virulent que les variants précédents".
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