#Bismuth : Bonjour à tous ! Ce jeudi, on est de retour à la cour d'appel de Paris pour le dernier jour du procès de Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog et Gilbert Azibert. L'audience doit reprendre à 14h.
#Bismuth : Au programme :
- La plaidoirie d'Hervé Témime, en défense de Thierry Herzog.
- La plaidoirie de Jacqueline Laffont, en défense de Nicolas Sarkozy.
- Les derniers mots des prévenus et l'annonce de la date du délibéré.
#Bismuth : Pour rappel, mardi, le parquet général a requis une peine de trois ans de prison avec sursis à l'encontre des trois prévenus jugés pour corruption et trafic d'influence.
#Bismuth : Le parquet général a également requis une peine d'interdiction des droits civiques pendant 5 ans à l'encontre de Nicolas Sarkozy et Gilbert Azibert et d'interdiction d'exercer la profession d'avocat pendant 5 ans à l'encontre de Thierry Herzog.
#Bismuth : Des réquisitions en-deçà de celles prononcées par le PNF en première instance (4 ans de prison dont 2 ans ferme) et en-deçà du jugement rendu (3 ans de prison dont 1 an ferme sous forme de bracelet électronique).
#Bismuth : Pour autant, les deux avocats généraux ont eu des mots très durs à l'égard des prévenus, dénonçant "la corruption jour après jour, conversation après conversation [dans les écoutes], tel un mauvais feuilleton..."
#Bismuth : Concernant Nicolas #Sarkozy, l'avocat général Yves Micolet a estimé qu'il avait porté "une double atteinte à la loi et à nos institutions", pointant même les "ravages sur notre démocratie".
#Bismuth : L'avocat général a, également, estimé que ce dossier était "la plus grave affaire de corruption de la Cinquième République".
#Bismuth : C'est donc Hervé Témime qui va ouvrir le bal, cet après-midi. Hier après-midi, c'est son collaborateur Vincent Desry qui a plaidé pour Thierry Herzog. Il avait déjà marqué l'audience de première instance. Pour rappel ⬇️
#Bismuth : A la demande de @VdeSenneville, le #PointMétéo du jour
- Froid de gueux à l'extérieur
- Grand soleil qui m'éblouit à travers les fenêtres...
- ...Mais il va tourner, m'indique une source proche de l'enquête.
#Bismuth : La principale inquiétude de cet après-midi étant tout de même l'alignement des capacités de ma batterie sur la longueur des plaidoiries prévues...
#Bismuth : L'audience est ouverte. Hervé Témime ajuste le micro.
#Bismuth : « Le premier jour du procès, Thierry Herzog vous a dit qu’il voulait sauver son honneur et qu’il voulait sauver sa robe. Quand on est comme lui, avocat depuis plus de 40 ans, en plein exercice, un avocat de souche, et qu’on joue sa robe, on joue presque sa vie ! »
#Bismuth : « Je garde du procès en première instance un souvenir terrible. Mais ce n’est pas au tribunal que j’en veux. Mais à moi-même, à nous-même de n’avoir pu éviter cette injustice. »
#Bismuth : « Et depuis ce jugement, au-delà de l’indignation qui est stérile, je cherche les moyens pour que votre Cour rende une décision juste. Juste en fait. Juste en droit. »
#Bismuth : « Je vous parlerai d’humanité, de rationalité, de droit. Mais je le ferai toujours à hauteur d’homme. Car on ne peut pas juger cette affaire si on ne se place pas à hauteur d’hommes. A hauteur de ces trois hommes. »
#Bismuth : Sans notes, balançant d'un pied sur l'autre, Hervé Témime attaque bille en tête la légitimité des écoutes. D'une façon assez habile (et technique).
#Bismuth : Il commence par expliquer qu'il ne veut pas revenir sur la légalité, sur la validité des écoutes. Mais...
#Bismuth : Mais il rappelle le texte : « Quand un propos tenu entre un client et un avocat laisse apparaître des indices de la participation de l’avocat à une infraction, il doit être retranscrit immédiatement. »
Le "immédiatement" a son importance, vous allez voir...
#Bismuth : Et il poursuit :
« Chaque retranscription doit comprendre intrinsèquement des indices de la participation d’un avocat à une infraction, sans qu’il soit possible de se référer à des écoutes postérieures ou antérieures. »
#Bismuth : Hervé Témime refait le film et rappelle que les premières conversations captées ne contenaient aucun indice de la participation de Thierry Herzog à une infraction.
#Bismuth : « A partir du moment où ils constatent que les conversations sur cette ligne ne sont que des conversations entre un avocat et un client, les policiers doivent s’interdire d’écouter la suite des conversations... »
#Bismuth : Il reproche donc à l'accusation de prendre ces conversations dans leur ensemble. Or, il faudrait les prendre une par une, et voir si chacune contient des indices d'infraction. Si non, il faut les évacuer des débats.
#Bismuth : L'avocat dénonce le procédé à partir de la conversation 15, le 28 janvier 2013 à 12h24 où les enquêteurs écrivent : "Reconnaissons Thierry Herzog à sa voix."
#Bismuth : « Ils savent alors qu’ils ont placé un micro dans le cabinet d’un avocat ! »
Selon son raisonnement, ils auraient alors dû arrêter d'écouter. La suite n'aurait donc jamais dû être captée...
« Ils sont deux amis. Ils sont deux avocats (…). M. Sarkozy, vous êtes un ami de Thierry Herzog. Un ami cher à son cœur. Vous êtes un ancien Président. Mais vous n’êtes pas un client ordinaire. Ce serait aberrant de dire ça... »
#Bismuth : « Vous n’êtes pas non plus, pardon, un client très banal. Vous dites ce que vous pensez. Vous êtes un vainqueur. Vous êtes un client qui n’est pas facile pour un avocat. Vous êtes une sorte d’idole pour Thierry Herzog pour laquelle il a encore affection et amitié. »
#Bismuth : Assis côte à côte au premier rang, Thierry Herzog et Nicolas Sarkozy écoutent religieusement. L'ancien chef de l'Etat opine du chef (#MotsSurannés) régulièrement.
#Bismuth : Hervé Témime s'empare maintenant de la première conversation captée. Celle dans laquelle Thierry Herzog rassure Nicolas Sarkozy après avoir reçu un mail de Patrice Spinosi sur le rapport de la Cour de cassation...
#Bismuth : Sur l'écoute, Thierry Herzog rassure son client. "Oui, c'est plutôt bon signe..." Mais dans le mail qui sert de base, Patrice Spinosi ne le dit jamais en ces termes. "Il n'y a pas grand chose vous concernant..."
#Bismuth : Autrement dit, pour Hervé Témime, cette écoute montre que Thierry Herzog voulait simplement rassurer son ami et client Nicolas Sarkozy... Rien de plus. Rien de moins.
#Bismuth : Concernant son client :
« Cette affaire a été un traumatisme pour lui. Il a la chance aujourd’hui d’avoir une activité extrêmement soutenue mais cela n’a pas été le cas pendant plusieurs années. Je ne veux pas parler ici des conséquences personnelles. »
#Bismuth : « Cette affaire est pour nous tous mais pour lui en particulier une véritable psychanalyse personnelle. Et il l’a faite. »
#Bismuth : Toujours aussi bon, appuyé sur le pupitre, Hervé Témime enchaîne. Il tente d’expliquer de la plupart des conclusions tirées des écoutes ne sont que des fantasmes.
#Bismuth : Exemple : « Les enquêteurs pensent qu’ils avaient récupéré un avis secret de la Cour de cassation. En perquisition, ils ont retourné chaque livre pour voir s’il n’était à l’intérieur. Comme de vulgaires trafiquants… »
#Bismuth : « Ce document, ils ne l’avaient pas ! Et quand bien même ! Il était sur Mediapart depuis deux jours ! La belle affaire ! La belle affaire ! »
#Bismuth : Et il enchaine sur l’énergie déployée par les juges d’instruction. « Ils ont perquisitionné partout ! Partout ! Sauf chez Nicolas Sarkozy… »
#Bismuth : Et là Nicolas Sarkozy l’interrompt :
- Oh, ils l’avaient déjà fait…
- Oui, oui… Je sais. Vous avez raison de m’interrompre, se marre Hervé Témime.
Rires dans la salle
#Bismuth : Cela fait une heure qu’Hervé Témime assure ne pas contester la validité des écoutes pour bien mieux passer son temps à les détruire.
#Bismuth : « Moi, vous pouvez tout écouter. Je m’en fous ! Pardon pour la vulgarité… Mais, de toute façon, je ne dis plus rien. Plus rien… »
#Bismuth : Et de se demander ce qu’auraient dit des journalistes dont les conversations avec une source auraient été captées, triées, arrangées…
#Bismuth : Le mot du jour d’Hervé Témime est donc là « rationalité » qui doit empêcher la justice de condamner aveuglément.
#Bismuth : « Voilà, je ne sais pas si la robe de Thierry Herzog est sauvée mais je sais qu’il ne doit pas être condamné… »
#Bismuth : Jacqueline Laffont attaque :
« Il est vertigineux pour moi d’admettre que l’accusation demande de condamner un homme sur la foi de bribes de conversations téléphoniques. Car l’accusation l’assume : il n’y a rien d’autre dans ce dossier. Il n’y a pas de preuve. »
#Bismuth : « Il n’y a qu’une chose : ces conversations captives. Entre Thierry Herzog et son client Nicolas Sarkozy. Rien d’autre que ce matériau incertain. Ce matériau source d’erreur. Vous l’avez vous-même relevé. Vous avez rappelé combien d’erreurs étaient possibles. »
#Bismuth : « J’ai le grand honneur d’assurer la défense du président Nicolas Sarkozy. Et je vais vous demander de le relaxer. Comme mes confrères avant moi ont demandé de relaxer Gilbert Azibert et Thierry Herzog, je vous demande de relaxer Nicolas Sarkozy. »
#Bismuth : « Vous l’avez entendu avec force. Il l’a dit. Il ne s’est jamais rendu coupable de faits de corruption et de trafic d’influence. »
#Bismuth : L'avocate parle d'une « bien obscure accusation » et des « mystères ». Mais pour elle, il n'y a pas de mystère.
« J’ai moins d’humour que toi, Hervé. Moi, je suis encore indignée par cette enquête préliminaire [qui a tenté d'identifier la taupe de Nicolas #Sarkozy]. »
#Bismuth : Donc, si le thème d'Hervé Témime était la "rationalité", celui de Jacqueline Laffont sera donc "l'indignation".
#Bismuth : « Non, je ne suis pas d’accord avec cette présentation. Elle n’est pas honnête. Elle ne reflète pas la vérité. Le dossier, ce n’est pas ces 19 conversations. Le dossier, c’est des milliers d’investigations qui n’ont rien prouvé. Il faut l’admettre. »
#Bismuth : Elle revient (encore) sur l'enquête préliminaire menée par le parquet national financier pour tenter d'identifier la taupe ayant alerté Nicolas Sarkozy que sa ligne Bismuth était sur écoutes.
#Bismuth : Cette fameuse enquête préliminaire qui a fait couler tant d'encre, des poursuites CSM, des plaintes et qui pourrit le dossier depuis le départ.
#Bismuth : Il s'agit de l'enquête préliminaire 306. "Je l'appelle EP 306, dit Jacqueline Laffont. Ca me fait penser à un mauvais roman soviétique..."
#Bismuth : Jacqueline Laffont revient sur l'interprétation faite des écoutes. Qui ne rime à rien, selon elle.
#Bismuth : « On vous demande de condamner des hommes sur des interprétations de ces écoutes. Même entre nous, on n’était pas d’accord. Et puis, il y a cette perception… Au final, c’est une audience publique. Ce sont des observateurs professionnels... »
#Bismuth : Elle rappelle que les trois téléphones de Nicolas Sarkozy ont été placés sur écoutes.
#Bismuth : Depuis une dizaine de minutes, l'avocate du chef de l'Etat tente de détruire la procédure. On est sur du droit pur.
#Bismuth : « L’accusation est allée de renoncements en abandons. »
#Bismuth : En creux, elle explique qu'on ne sait pas qui a proposé le pacte de corruption et qui a cédé à cette corruption. Corrupteur actif / passif. Un point qui a son importance pour la démonstration de la commission de l'infraction.
#Bismuth : L'avocate explique que l'accusation a, pas mal, changé d'avis sur cette question. « L’accusation est pour le moins incertaine. »
#Bismuth : « Et puis, il y a la question cruciale des relations entre Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog. Une amitié depuis 40 ans. Je suis là un peu par accident. Car son avocat est … là (elle indique le banc des prévenus) »
#Bismuth : Depuis une trentaine de minutes, Jacqueline Laffont dissèque (#OneMoreTime) toutes les écoutes et tout l'historique pour démontrer l'innocence de son client.
#Bismuth : L'audience est suspendue pour dix minutes.
#Bismuth : Jacqueline Laffont reprend son propos. Au vu de la pile de documents devant elle, cela va durer encore un peu.
#Bismuth : Elle réattaque sur la "contrepartie". Indispensable pour condamner. Autrement dit : y a-t-il eu réellement un pacte de corruption entre Nicolas Sarkozy et Gilbert Azibert ?
#Bismuth : « Il faut rapporter la preuve... Que vous ayez la certitude que Gilbert Azibert n’aurait pas donné les quelques avis qu’il a donnés s’il n’espérait une récompense de la part de Nicolas Sarkozy. »
#Bismuth : « Et il faut aussi la certitude que Nicolas Sarkozy aurait donné un « coup de pouce » à un ami d’ami en échange d’informations. Cette preuve-là n’existe pas ! »
#Bismuth : Pour donner une idée de l'avancement de la plaidoirie, Jacqueline Laffont en est à la conversation du 5 février 2014. Les conversations litigieuses courent jusque début mars...
#Bismuth : Jacqueline Laffont se met désormais à lire un extrait des "Testaments trahis" de Milan Kundera. Elle en arrive au terme de sa plaidoirie.
#Bismuth : Nicolas Sarkozy secoue frénétiquement la jambe droite au premier rang. Il va avoir le droit de dire "un dernier mot" à la Cour avant qu'elle ne se retire pour délibérer.
#Bismuth : « Il vous revient une tâche particulièrement délicate et difficile. Votre position est différente de votre position habituelle. Vous jugez un homme que vous connaissez. Un homme qui fut président de la République. »
#Bismuth : Les derniers mots de Nicolas Sarkozy. La décision sera connue le 17 mai.
#Bismuth : Pardon pour cette fin de LT un peu rapide pour cause de duplex. C’est la fin de ce procès. Merci à tous d’avoir suivi les débats (si vous êtes arrivés jusque là). RDV donc le 17 mai à 9h pour connaître la décision.
[Erratum / Correctif] : #Bismuth : Dans la retranscription des derniers propos de Nicolas Sarkozy, j’ai écrit : « Thierry [Herzog] m’a fait souffrir. » C’est une erreur. La phrase exacte était : « Thierry m’a vu souffrir. »
Mes excuses aux intéressés. #RDVChezLORLComing
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#Quatennens : Le groupe LFI-Nupes annonce qu’Adrien Quatennens est suspendu temporairement pour une durée de 4 mois.
(Communiqué)
#Quatennens : Son retour, fixé au 13 avril 2023, « est conditionné à l’engagement de suivre un stage de responsabilisation sur les violences faites aux femmes auprès D’assises féministes ».
#Quatennens : Dans son communiqué, le groupe « considère » que le député est déjà en retrait depuis 3 mois.
#Quattenens : Hello ! Sans surprise, il fait froid (-6) au tribunal de Lille où Adrien Quattenens passe à 8h30 en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) dans l’affaire des violences sur son ex-femme.
cc @BFMTV
#Quattenens : Pour comprendre les enjeux, petit rappel des faits dans ce sujet vidéo ⬇️
#Quattenens : Voilà comment les choses vont se passer :
A 8h30, le député LFI a rendez-vous avec la Procureure de Lille. Elle va lui demander s’il reconnaît les faits et, surtout, s’il accepte la peine qu’elle propose.
#Bismuth : La Cour d’appel a donc diffusé, cet après-midi, une partie des interceptions téléphoniques entre Thierry Herzog, Nicolas #Sarkozy et Gilbert Azibert. On va essayer de débriefer tout ça. ⬇️
Spoiler : C'est un peu long.
#Bismuth : Première chose. Pour vous brosser le tableau, toutes les personnes présentes ont dû couper leurs propres téléphones pour éviter que les écoutes ne soient enregistrées. Tous. Journalistes, avocats et même prévenus !
#Bismuth : C’est donc un LT d’audience en léger différé qu’on va essayer de faire maintenant.
#Bismuth : Bonjour à tous ! En ce lundi glacial, on est à la Cour d’appel de Paris pour l’ouverture du procès en appel de Nicolas #Sarkozy, Thierry Herzog et Gilbert Azibert. On va tenter de vous raconter tout ça dès 13h30.
cc @BFMTV
#Bismuth : C’est donc dans cette salle d’audience que l’ancien président #Sarkozy va comparaître, pendant 15 jours, pour « corruption » et « trafic d’influence ».
#Bismuth : L’accusation reproche à Nicolas Sarkozy d’avoir voulu soudoyer le haut magistrat Gilbert Azibert pour avoir des informations sur la procédure Bettencourt en échange d’un « coup de pouce » pour obtenir un poste à Monaco.
[Révélations @BFMTV] #Bouthier : "Il est temps que j'apprenne à pêcher et à jouer à la pétanque..."
En détention pour viols sur mineures et traite des être humains, l'ex-patron d'Assu 2000 ne comprend toujours pas ce qu'on lui reproche...
Avec @m_tesson bfmtv.com/police-justice…
#Bouthier : Interrogé le 28 juillet par la juge d'instruction, Jacques Bouthier a indiqué qu'il trouvait le temps long derrière les barreaux, évoquant son souhait de trouver des "pilules de cyanure" pour mettre fin à ses jours...
#Bouthier : Mais sur le fond, il semble ne pas comprendre de quoi on l'accuse. Ainsi, sa seule "faute" à ses yeux, c'est de ne pas avoir trouvé un titre de séjour à la plaignante qui l'accuse de viols...
#Balkany : Hello ! Autre salle, autre ambiance : ce mardi, on est à la cour d’appel de Paris (♥️ sur la Sainte-Chapelle) pour suivre l’affaire de « blanchiment de fraude fiscale » visant Patrick et Isabelle Balkany.
LT à venir
cc @BFMTV
#Balkany : Avant de tenter d'expliquer le fond de l'affaire, un premier spoiler : Patrick et Isabelle Balkany ne devraient / seront pas présents pour cette audience qui s'annonce, un poil, technique.
#Balkany : Dans ce dossier, les ex-barons de Levallois ont été définitivement reconnus coupable de "blanchiment de fraude fiscale aggravé". Ils ont dissimulé un patrimoine estimé à 13.006.052 euros au fisc.