Où l'on apprend que Twitter assiste le Pentagone dans différentes opérations d'influence destinées à accompagner ses guerres et celle de ses (ex) amis Saoudiens au Yemen.
Je dois vous dire que ce genre de choses est l'un de mes sujets de prédilection depuis plus de dix ans. Je l'enseigne dans différentes institutions. Un peu de mise en contexte pour comprendre pourquoi ce type d'astroturfing, le militaire, est fondamental.
L'astroturfing sur les réseaux sociaux dans lequel nous baignons tous aujourd'hui, ces différentes opérations d'influence pratiquées aussi bien par des Etats, des entreprises et parfois même des groupes militants, est né au sein de l'armée, à priori en 2009.
On retrouve en effet la trace de SCL, la maison mère du célèbre Cambridge Analytica, dans une opération de contre insurrection au Yemen destinée à soutenir l'Arabie Saoudite en 2009.
Cambridge Analytica, riche de ce savoir faire, réalisera vite que le civil offre des débouchés commerciaux fantastiques, et ira ainsi pirater plein d'élections un peu partout (mais principalement en Afrique), avant de s'attaquer au Brexit et de se mettre au service de Trump.
SCL et l'armée US seront le creuset d'où sortiront les talents qu'on retrouvera dans un tas d'opérations d'astroturfing, comme celles qui ont permis de contrer l'opposition au gaz de schiste aux US ou en Europe (raté) quelques années plus tard. researchgate.net/publication/33…
SCL n'est pas nécessairement le patient zéro, c'est juste à ce jour celui qui s'est fait clairement identifié derrière la plus ancienne opération d'astroturfing (aka online PsyOps) mise à jour pas une investigation.
Il est fort possible que 8200 (la NSA Israëlienne) ou une annexe aient été les premiers à innover sur ce terrain, mais ils sont plus discrets et sans doute plus efficaces, et n'ont pas vendu leurs services auprès d'entreprises et de politiques. electronicintifada.net/content/inside…
La dispersion de leur savoir faire à eux passe par une autre dynamique, celle du grand brassage des compétences et des brevets propre à la startup nation.
La vrai startup nation, pas la vaste arnaque censée importer le concept de rêve américain qu'on nous a servi en France.
SCL-Cambridge Analytica, de son coté, a construit dès 2014-2015 de l'armement électronique et des opérations d'astroturfing, aussi bien pour l'armée américaine que pour la britannique, qui sont parmi les mieux équipées de la planète en la matière.
Notez au passage que la France est particulièrement en retard dans ce domaine.
La première fois que le pays s'est fait prendre la main dans le pot de confiture de l'astroturfing militaire, c'était fin 2021 à l'occasion de l'opération Barkhane au Mali.
Coté astroturfing corporate et politique, par contre, la France sait tenir son rang.
Avisa Partners est un acteur majeur, travaillant aussi bien pour des dictateurs africains qu'a vous convaincre que Uber est un progrès pour le monde du travail.
Un rapport complet a été publié sur la PsyOps avortée de l'armée française au Mali, et le moins qu'on puisse dire c'est que soit l'armée française est très naïve, et a appliqué pour lutter contre les trolls de Poutine la même technique que CheckNews...
Soit ils sont très mauvais, au point d'aller combattre des individus armés d'AK47 avec des gants de boxe, ce qui pour des militaires, relève de la faute.
Cela a permis au passage de réaliser que l'Internet Research Agency (les trolls de Poutine) étaient déjà largement implantée en Afrique dans bon nombre d'anciennes colonies françaises, et s'appliquait à souffler sur les braises du sentiment anti-français post colonial.
Hasard ? Coïncidence ? Derrière l'Internet Research Agency, on trouve Evgueni Prigojine, le "cuisiner de Poutine", également patron du Groupe Wagner, qui fourni des mercenaires au Mali, et qui est également impliqué dans tout un tas de conflits, comme l'Ukraine.
Un business qui marche bien et qui a misé sur l'intégration verticale et le service 360, donc.
Certains experts sont même allés jusqu'à envisager qu'il succède à Poutine et qu'il nous fasse regretter le temps où Vladimir régnait sans partage sur la Russie.
Revenons ceci dit à cet épisode des #Twitterfiles qui montre à ceux qui n'étaient pas au courant que les USA font la même chose, sans ce talent propre à Progojine pour la mise en scène barbare, et avec bien plus de discipline dans les rangs de Blackwater, le pendant US de Wagner.
Cette fois-ci, plutôt qu'un long thread plus ou moins lisible, Lee Fang a écrit un article dans le journal qui l'emploi, The Intercept, ce qui permet (enfin) de revenir à une forme journalistique plus digeste et conventionnelle.
TL;DR pour ceux qui ont la flemme, pendant que le service modération, en roue libre et encouragé par Roth, son directeur, menait ce que les conservateurs US dénoncent comme une guerre culturelle woke (et bienveillante) destinée à faire taire le camp Trump...
...la direction collaborait étroitement avec le Pentagone pour aider les Saoudiens à parfaire l'un des plus grands (et néanmoins très discret) drames humanitaires contemporain : le Yemen.
Le plus interessant dans tout cela reste le traitement qui sera réservé en France à cette information.
Jusqu'ici, l'essentiel de la couverture média consiste à vous expliquer qu'il n'y a rien à voir dans ces #twitterfiles.
Ça va devenir de plus en plus compliqué.
D'abord parce que ce chapitre des #twitterfiles, comme les précédents, se passe sous l'administration Trump, qui ne pouvait ignorer tout cela, sauf à imaginer que Trump n'ait jamais eu la main sur quoi que ce soit, que les USA ne sont pas une démocratie, et que...
Mais pire encore, dans la mesure où l'Arabie Saoudite est, après Musk, le plus gros actionnaire de Twitter, cela impose de faire face à une complexité qui est loin, très loin, du storytelling consistant à pointer du doigt les gentils et les méchants, pourtant si rassurant.
Enfin, cela force à se reposer la question du jeu auquel joue Elon Musk, qui hier encore, et au prétexte d'assister à la finale de la #FIFAWorldCup rencontrait le beau-fils de Trump, architecte des accords d'Abraham, ainsi que quelques émissaires Saoudiens.
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USAID - on fait le point avec Grok, à défaut d'investigations dans une presse qui semble tétanisée.
Les activités controversées de l'USAID :
Financements pour les initiatives de diversité, d'équité et d'inclusion (DEI) :
L'USAID a alloué des fonds pour des programmes DEI à l'étranger, ce qui a suscité des critiques :
‣1,5 million de dollars pour promouvoir les opportunités d'emploi pour la communauté LGBTQ en Serbie.
‣70 884 dollars pour une comédie musicale en Irlande promouvant des thèmes DEI.
‣16 500 dollars pour encourager un "discours queer-féministe" en Albanie.
‣10 000 dollars pour inciter les entreprises lituaniennes à adopter des valeurs DEI.
‣8 000 dollars pour la promotion de la DEI parmi les groupes LGBTQ à Chypre.
‣Des subventions pour des activités en Afrique de l'Ouest et centrale, en Équateur, en Colombie et au Pérou soutenant la communauté LGBTQ, incluant des spectacles de drag, des opéras transgenres et des bandes dessinées éducatives.
Recherche sur les armes biologiques et le COVID-19 :
Il y a eu des allégations selon lesquelles l'USAID aurait financé des projets liés à la recherche sur les armes biologiques, y compris des revendications concernant l'origine du virus du COVID-19, bien que ces allégations soient controversées et manquent de substantiation généralisée.
Interférences politiques :
L'USAID a été accusé de financer des groupes d'opposition et des ONG pour influencer les paysages politiques dans d'autres pays, certains y voyant une tentative de changement de régime :
‣Financement d'activités politiques dans des pays comme le Venezuela et Cuba.
‣Soutien à des ONG en Serbie, Géorgie et Ukraine, critiquées pour promouvoir les intérêts géopolitiques des États-Unis au détriment des processus démocratiques locaux.
Soutien à des organisations controversées :
Des rapports ont mis en lumière le financement par l'USAID d'organisations avec des liens présumés avec des groupes terroristes ou faisant l'objet d'enquêtes pour de tels liens, comme dans le cas d'une organisation à but non lucratif au Moyen-Orient.
Projets économiques et sociaux à impact discutable :
Des critiques ont été formulées contre des projets comme :
‣Plus de 27 millions de dollars pour des cours de poterie au Maroc pour enseigner aux artisans des compétences en design, questionné sur son rapport coût-efficacité.
‣Financement d'une telenovela kényane pour sensibiliser au VIH/SIDA, critiquée pour son efficacité.
Mauvaise utilisation de l'aide humanitaire :
Il y a eu des allégations de détournement des fonds de l'USAID ou de distribution à des bénéficiaires non intentionnels :
‣Des repas destinés aux réfugiés syriens auraient atteint des combattants affiliés à Al-Qaïda.
‣Financement de projets agricoles en Afghanistan qui auraient involontairement soutenu les talibans.
Controverses historiques :
Des activités passées incluent le financement de l'éradication de la coca en Bolivie, ce qui a provoqué des tensions avec les cultivateurs locaux, et une implication historique dans des tentatives de déstabilisation politique dans divers pays.
Ces critiques proviennent de diverses sources, incluant des articles de presse, des enquêtes officielles et des discussions sur des plateformes comme X, où ces activités sont souvent mises en avant pour questionner les motifs ou l'efficacité des programmes de l'USAID.
Il est important de noter que bien que ces critiques existent, la mission globale de l'USAID consiste à soutenir la démocratie, la santé, l'aide d'urgence et le développement économique, ce qui peut impliquer des stratégies complexes et parfois controversées. Chaque cas doit être évalué sur ses mérites, en considérant à la fois l'intention et les résultats du financement.
FOCUS : COVID
La jonction entre la recherche sur les armes biologiques et les origines du virus du COVID-19 a été un point focal à la fois de l'enquête scientifique et du discours public. Voici un aperçu basé sur les informations disponibles :
Contexte sur la recherche en armes biologiques :
Contexte historique : Les armes biologiques ont une longue histoire, avec des nations développant et parfois utilisant des pathogènes à des fins militaires.
La Convention sur les armes biologiques (BWC) de 1972 interdit le développement, la production et l'accumulation de telles armes, mais la recherche à double usage - où la recherche pourrait être utilisée à la fois pour des fins bénéfiques de santé publique et potentiellement nocives - reste une question controversée.
Recherche sur le gain de fonction (GoF) : Cela implique d'améliorer la virulence ou la transmissibilité des pathogènes pour étudier leurs impacts potentiels et développer des contre-mesures. Bien que cela puisse conduire à une meilleure préparation aux pandémies, cela pose également des risques importants si elle n'est pas menée avec des protocoles de sécurité stricts.
COVID-19 et théories d'armes biologiques :
Hypothèse de la fuite de laboratoire : Une théorie suggère que SARS-CoV-2, le virus responsable du COVID-19, pourrait s'être échappé d'un laboratoire, spécifiquement l'Institut de virologie de Wuhan (WIV). Cela ne suggère pas nécessairement un développement délibéré d'armes biologiques mais plutôt une libération accidentelle lors de recherches impliquant des coronavirus.
Théories du complot vs. Débat scientifique :
Théories du complot : Certains ont spéculé, sans preuve substantielle, que le virus a été intentionnellement développé comme une arme biologique. Ces affirmations ont été largement démenties par la communauté scientifique, qui pointe vers des preuves génétiques soutenant une origine naturelle du virus.
Débat scientifique : Il y a eu un débat scientifique sur l'origine du virus, avec certains experts suggérant que la théorie de la fuite de laboratoire mérite une enquête supplémentaire en raison de la nature des études GoF menées à Wuhan. Cependant, la majorité des preuves penchent vers une origine zoonotique, probablement d'un marché humide ou d'un environnement similaire.
Posts sur X : Les médias sociaux, y compris X, ont vu une multitude de discussions allant des théories du complot à des analyses plus nuancées par des scientifiques et des journalistes. Ces discussions reflètent souvent la confusion et la curiosité du grand public mais ne doivent pas être prises comme des preuves définitives.
Enquêtes et rapports officiels :
Les évaluations du renseignement, en particulier celles des États-Unis, n'ont pas trouvé de preuve que SARS-CoV-2 a été développé comme une arme biologique, bien qu'elles aient laissé ouverte la possibilité d'une fuite de laboratoire. Le Département d'État américain a soulevé des préoccupations concernant la transparence de la conformité de la Chine avec la BWC.
L'enquête de l'OMS en collaboration avec les autorités chinoises en 2021 a conclu qu'une fuite de laboratoire était extrêmement improbable, bien que cela ait été critiqué pour l'étendue et la transparence de l'enquête. Les appels à des enquêtes indépendantes supplémentaires continuent.
Préoccupations éthiques et de sécurité :
La situation du COVID-19 a incité à une réévaluation de l'éthique de la recherche GoF, de la sécurité des laboratoires et du besoin de surveillance et de transparence internationales dans la recherche biologique.
Conclusion :
Bien qu'il n'y ait pas de preuve concluante soutenant la théorie de l'arme biologique pour les origines du COVID-19, les discussions ont mis en lumière des questions significatives autour de la biosécurité, de la conduite éthique de la recherche à haut risque et de l'importance de la transparence dans les entreprises scientifiques. Le débat se poursuit, se concentrant sur la manière de prévenir les futures pandémies, qu'elles soient d'origine naturelle ou de possibles accidents de laboratoire.
FOCUS : Ingérences
Le financement des groupes d'opposition et des organisations non gouvernementales (ONG) est une question complexe et multiforme, souvent en intersection avec la politique internationale, les droits humains et l'aide au développement. Voici un aperçu basé sur les informations disponibles :
Financement des groupes d'opposition :
Motivations politiques : Les gouvernements ou les organismes internationaux financent parfois des mouvements d'opposition dans d'autres pays sous prétexte de promouvoir la démocratie, les droits humains ou le changement politique.
Cela peut être controversé, perçu par certains comme une ingérence dans les affaires souveraines ou une tentative de changement de régime, tandis que d'autres le considèrent comme un soutien aux processus démocratiques et aux libertés civiles.
Exemples :
USAID et NED : L'USAID (Agence des États-Unis pour le développement international) et le National Endowment for Democracy (NED) des États-Unis sont connus pour financer des mouvements d'opposition, parfois accusés de promouvoir des intérêts géopolitiques américains.
Par exemple, ils ont soutenu l'opposition dans des pays comme le Venezuela, Cuba, et diverses nations d'Europe de l'Est à la fin de la Guerre froide et après.
Posts sur X : Des discussions et des allégations sur les réseaux sociaux suggèrent un financement de l'opposition dans des endroits comme la Serbie, la Géorgie et l'Ukraine, où l'intention est souvent débattue comme soit un soutien à la démocratie, soit une tentative de déstabilisation des gouvernements.
Critiques : Les critiques soutiennent que ce financement peut conduire à la déstabilisation, promouvoir des agendas étrangers au détriment des besoins locaux et potentiellement saper la souveraineté nationale. Les défenseurs maintiennent que c'est essentiel pour encourager la démocratie et les droits humains dans les régimes oppressifs.
Financement des ONG :
But : Les ONG sont financées par diverses sources, y compris les gouvernements, les organisations internationales et les donateurs privés, pour une multitude de raisons allant de l'aide humanitaire, des projets de développement, à la défense des droits humains, de la protection de l'environnement, ou de la justice sociale.
Financement gouvernemental :
UE et États-Unis : L'Union européenne et les États-Unis, à travers divers programmes, financent des ONG. L'UE soutient les ONG via des subventions pour des projets alignés sur les politiques de l'UE en matière de développement, de droits humains et de société civile. Aux États-Unis, des organisations comme l'USAID financent des ONG à l'échelle mondiale pour des objectifs similaires.
Problèmes de transparence : Dans certains pays, il y a une critique sur le manque de transparence concernant l'utilisation de ces fonds, menant à des accusations selon lesquelles les ONG pourraient servir des intérêts politiques étrangers plutôt que les communautés qu'elles visent à aider.
Controverses :
Politicisation : Il y a eu des cas où les ONG sont accusées d'être trop alignées politiquement ou utilisées comme outils pour des agendas politiques, en particulier lorsqu'elles sont impliquées dans la défense des droits humains ou dans des travaux d'advocacy qui remettent en question les politiques gouvernementales.
Régulations et réactions négatives : Certains pays ont introduit des lois nécessitant que les ONG divulguent le financement étranger ou même se labellisent comme agents étrangers, comme en Russie ou en Hongrie, pour limiter une interférence perçue.
Impact positif : De nombreuses ONG réalisent un travail crucial dans des domaines comme la santé, l'éducation, la réduction de la pauvreté et la réponse aux catastrophes, souvent comblant des lacunes là où les services gouvernementaux sont insuffisants ou absents.
Perspective mondiale :
Réception variée : La réception du financement des groupes d'opposition ou des ONG varie grandement selon le pays, influencée par le contexte historique, le climat politique actuel et la perception publique de l'influence étrangère.
Débats sur l'efficacité : Il y a un débat constant sur l'efficacité de ce financement pour vraiment améliorer la démocratie ou le développement par rapport à la création potentielle de dépendance ou au service d'agendas externes.
Conclusion :
Le financement des groupes d'opposition et des ONG peut considérablement influencer les paysages politiques, les politiques publiques et les questions sociales dans le monde entier. Alors qu'il vise à promouvoir un changement positif, les méthodes, la transparence et les intentions derrière ce financement sont souvent examinées. La balance entre soutenir les efforts véritables de la société civile et respecter la souveraineté nationale continue d'être délicate dans les relations internationales.
Le Cartel de la Censure, s01e01 - Mediapart meets AI
On est - je crois - au début d'une série de révélations stupéfiantes et très malaisantes à propos des rapports entre médias, ONGs et gouvernements.
Je vous propose de jouer avec de l'IA pour tenter synthétiser tout cela (NotebookLM de Google).
Briefing Doc : L'OCCRP et ses liens troubles avec le gouvernement américain
Sources:
“La douleur d’une enquête, la nécessité d’une révélation” - Mediapart (Fabrice Arfi - 2 décembre 2024)
“La télé allemande NDR a censuré sa propre enquête sur le plus grand consortium mondial de médias” - Mediapart (Yann Philippin - 2 décembre 2024)
"Les liens cachés d’un géant du journalisme avec le gouvernement américain” - Mediapart (Yann Philippin et Stefan Candea - 2 décembre 2024)
Thèmes principaux :
Financement occulte et dépendance structurelle de l'OCCRP envers le gouvernement américain
Droit de veto des États-Unis sur les dirigeants de l'OCCRP et restriction des enquêtes sur les USA
Conséquences pour la crédibilité du journalisme d'investigation et dangers potentiels pour les journalistes
Tentatives d'intimidation et de discrédit de la part de l'OCCRP envers les journalistes d'investigation
Faits importants :
L'OCCRP, plus grand consortium mondial de journalisme d'investigation, est financé à hauteur de 50% par le gouvernement américain.
Le financement provient initialement du bureau de coopération policière et judiciaire du département d'État américain (INL) et est géré par USAID.
USAID a un droit de veto sur les dirigeants de l'OCCRP et l'organisation ne peut pas enquêter sur les États-Unis avec l'argent américain.
L'OCCRP a dissimulé l'ampleur de ce financement à ses partenaires médias, à ses journalistes et au grand public.
Le gouvernement américain oriente le travail journalistique de l'OCCRP en accordant des financements spécifiques pour certains pays comme la Russie et le Venezuela.
L'OCCRP participe au Global Anti-Corruption Consortium (GACC) financé par le gouvernement américain qui transforme ses enquêtes en armes pour déclencher des poursuites judiciaires et des sanctions.
La télévision allemande NDR a censuré sa propre enquête sur l'OCCRP suite aux pressions exercées par l'organisation.
L'OCCRP a exercé des pressions sur Mediapart et ses partenaires, et a tenté de discréditer les journalistes impliqués dans l'enquête.
Citations clés:
“Si l’enquête fut douloureuse, sa révélation est absolument nécessaire. Pourquoi ? parce que l’OCCRP, le plus riche et le plus influent des consortiums de journalistes d’investigation, [...] n’est pas l’organe totalement indépendant qu’il affirme être : il s’est en réalité placé dans une situation de dépendance structurelle vis-à-vis du gouvernement américain.” - Fabrice Arfi, Mediapart
"L’OCCRP vient donner du grain à moudre aux arguments des pires ennemis de la démocratie et des dictateurs de la planète qu’il dit combattre." - Fabrice Arfi, Mediapart
“Ce reporter a un historique douteux sur ces sujets, et on ne peut jamais savoir qui est un agent russe.” - Drew Sullivan, directeur de l'OCCRP, à propos de John Goetz, journaliste de la NDR.
"Nous avons fait le choix entre accepter l’argent des gouvernements ou ne pas exister." - Drew Sullivan, directeur de l'OCCRP.
"Au final, il n'est pas forcément souhaitable que les gouvernements financent le journalisme d'investigation. […] Nous devons réduire la part des financements gouvernementaux." - Drew Sullivan, directeur de l'OCCRP.
"Si le gouvernement paie la moitié de votre masse salariale, ça pèse sur votre esprit. Je préfère ne pas avoir à y penser." - Stephen Engelberg, rédacteur en chef de ProPublica.
Conclusion:
Ces révélations soulèvent des questions cruciales sur l'indépendance et la crédibilité de l'OCCRP. Le financement massif et les clauses restrictives imposées par le gouvernement américain jettent un doute sur la capacité de l'organisation à mener des enquêtes impartiales et à servir l'intérêt général. La dépendance financière et l'ingérence des Etats-Unis dans le choix des sujets et des dirigeants de l'OCCRP constituent une menace pour l'intégrité du journalisme d'investigation et potentiellement pour la sécurité des journalistes qui travaillent pour l'organisation.
Recommandations:
Approfondir l'enquête sur l'influence du gouvernement américain sur le travail de l'OCCRP.
Sensibiliser le public et les médias partenaires de l'OCCRP sur les risques liés à ce financement.
Encourager l'OCCRP à diversifier ses sources de financement et à garantir son indépendance.
Soutenir les initiatives visant à promouvoir un journalisme d'investigation indépendant et transparent.
Que tous ceux qui trouvent que l'algo de Twitter est pourri se réjouissent, il est sur le point de connaitre une mise à jour majeure.
Je vais reprendre ici en français l'analyse du code de l'actuel algorithme réalisée par @AlexFinnX afin qu'on ait un référentiel pour comparer.
Comment créer le buzz sur Twitter en tirant parti de l'algorithme ?
- Les réponses à vos tweet valent 13,5 fois plus que les « likes ».
- Les clics sur le profil valent 12x plus que les likes
- Les likes ne servent à rien, si ce n'est à faire faire un clin d'œil à celui qui le reçoit, et qui est depuis peu le seul à le savoir.
Les réponses à vos tweets sont primordiales pour faire le buzz.
Avoir un compte premium est un énorme booster, si vous cherchez à faire le buzz sur Twitter, c'est presque indispensable.
Trump est hors jeu, mais Biden devrait suivre pour corruption aggravée, selon les déclarations du FBI.
La différence de traitement de l'info en France est amusante.
Biden aurait reçu 5m$ du fondateur de Burisma, un oligarque ukrainien. Hasard ou coïncidence, on ne sait pas, le fiston Hunter Biden siégeait au conseil d'administration de Burisma. #HunterBidenLaptop
Une grosse claque pour tous les fanboys de Trump qui hurlent sur la justice américaine. C'est pas la Justice le problème, c'est la couverture presse.
Une gigantesque fuite de données issues d'un canal WhatsApp auquel participait le min. de la Santé UK montre comment le gouvernement britannique a instrumentalisé la peur à des fins politiques durant le Covid. #lockdownfiles telegraph.co.uk/news/2023/03/0…
Tout au long de la pandémie, responsables et ministres britanniques ont cherché à faire en sorte que le public se plie aux restrictions du confinement, en perpétuelle évolution. L'une des armes de leur arsenal était la peur.
Les messages WhatsApp consultés par le Telegraph montrent comment le ministre de la santé et son équipe ont comploté ensemble pour installer une atmosphère de terreur destinée à ce que la population obéisse aux restrictions imposées lors de l'épidémie.
Où l'on découvre que Pfizer est plus intéressé par les profits que par l'éthique, pour ceux qui avaient encore un doute.
Pour cet épisode des #twitterfiles c'est Alex Berenson qui s'y colle, ancien du New York Times, ses positions radicales sur la Covid lui ont valu un temps d'être banni de la plateforme, autant dire qu'il a une revanche à prendre... fr.wikipedia.org/wiki/Alex_Bere…
Alex Berenson s'était par ailleurs fait remarquer pour avoir défendu l'interdiction de la marijuana en utilisant un argumentaire "scientifique" classique mais parfaitement bidonné, ce qui lui avait valu les remontrances du camp progressiste. rollingstone.com/culture/cultur…