[#VeilleESR#Parcoursup] « Nous refusons aujourd’hui de voter des capacités d’accueil au sein de notre université tant que le MESR refusera d’attribuer à notre établissement une dotation budgétaire pérenne à la hauteur de nos besoins. »
Ce cas devrait pouvoir nous permettre de vérifier quelque chose :
Est-ce qu'une université qui renonce à voter ses capacité d'accueil décide d'admettre tous les candidats, ou bien est-ce qu'elle laisse juste le rectorat seul face à la définition de ces capacités d'accueil ?
Si on croit Mme @VidalFrederique, ce n'est pas de la sélection mais de l'orientation.
Dans ce cas, il pourrait être assez sain que le rectorat définisse unilatéralement les capacités d'accueil en fonction de ce qu'il estime être les "besoins de la nation".
@VidalFrederique Et il resterait assez sain que ce soit les formations qui décide des admissions, puisque l'orientation est une fonction pédagogique.
Mais cela impose que les moyens soient soient suffisants pour couvrir ces "besoins de la nation".
@VidalFrederique Si ces moyens sont insuffisants, alors ce n'est pas de l'orientation, mais de la sélection guidée par des questions budgétaires. Et ça n'a rien de pédagogique.
Dans ce cas, le rectorat pourrait s'occuper non seulement des capacités d'accueil, mais aussi des admissions.
@VidalFrederique Arrive dans cette situation les COMP : Contrats d'objectifs, de moyens et de performances.
Ces COMP remplacent mes "dialogue stratégique" qui devait permettre de se projeter dans le temps mais n'aura finalement existé que 2 ans.
¯\_(ツ)_/¯
@VidalFrederique Va-t-on mettre dans ces COMP des critères qui définissent mécaniquement les capacités d'accueil ?
En clair : x € = y places.
En décidant des subventions, L’État déciderait alors des capacités d'accueil, en fonction des couts négociés avec les universités.
@VidalFrederique On peut même aller plus loin, en critérisant le cout des formations selon les admissions :
- un bac général mention très bien en SHS : 600 €
- un bac techno mention passable en info : 4000 €
- un bac pro au rattrapage en physique : 8000€
Etc.
On sait faire.
@VidalFrederique Et tout ça nous mène à la question qui va très vite se poser : s'il n'y a pas une chose aussi simple et indispensable dans ces COMP, alors à quoi serviront-ils ?
Est-ce que ça ne sera pas le nième machin techo-bureaucratique qui nous coute, échoue et fini par être abandonné ?
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Le @leJDD a pris la décision étrange de traiter l'hôpital de « cancre ».
Quel est l'objectif ? Pousser à la démission celles et ceux qui sont restés sur le pont nuits et jours pour nous sauver la peau au cœur de la pandémie, malgré des conditions de travail lamentable ?
On y trouve toutes les informations budgétaires (incompréhensibles), mais aussi tous les objectifs de performance, et toutes et c'est vraiment très intéressant.
Ici, les indicateurs de performance du programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire », qui explique bien la stratégie de l'Etat, qui se décline ensuite en pressions jusque dans les salles de cours.
Ici, le grand objectif général : 53% d'une classe d'âge diplômé du sup' en 2022, 55% en 2023.
Sauf qu'on est déjà à 56,2% en 2020.
Notre objectif serait donc plutôt de ralentir que d'accélérer.
Depuis 1995 : stabilité dans les premier et second degrés, explosion dans le supérieur (+36%).
Dans le supérieur, on est passé de 1,2 millions d'étudiants en 1980 à presque 3 millions en 2021.
La courbe des apprentis du secondaire est marrante.
Côté handicap dans l'enseignement scolaire, ce graphique montre la politique :
- stabilité des établissements spécialisés,
- croissance linaire par ailleurs.
D'abord la question technique, très bien développé ici, et qu'on peut résumer par : il est possible de s'organiser pour limiter les couts énergétiques sans trop perturber les activités d'enseignement et de recherche.