Les #neonics, mille fois plus toxiques que les organochlorés, notamment administrés en enrobage des graines, privent les humains de productions essentielles en tuant aussi les #pollinisateurs ; on peut survivre sans sucre mais pas sans fruits/légumes ...
L'empoisonnement des #pollinisateurs ne se fait pas uniquement via les betteraves traitées donc peu importe qu'elles ne fleurissent pas ! Mais aussi via les autres plantes contaminées par les sols pollués pour plusieurs années
Quant à l'argument des causes multiples au déclin des abeilles, il a bon dos : les pesticides rendent les abeilles plus sensibles aux autres causes (parasites, paysage appauvri et déclin des ressources de butinage, etc.)
La transition pour les agriculteurs doit être fortement accompagnée, mais pas en dérogeant sans avancer, d'autant que la météo hivernale 2023 devrait plutôt prévenir la pullulation de pucerons vecteur de la jaunisse au printemps @INRAE_France
Sur toutes ces questions, il faut lire les alertes publiées par des instances sans conflit d'intérêt comme l'@AcadSciences et leurs contenus scientifiques :
Expliquer le terme #biodiversité = diversité des individus, espèces et écosystèmes ; plus précis que #nature, porteur d’a priori ; plus complet que #vivant, faisant impasse sur les différences ; puis celui de #servicesécosystémiques = services rendus et bénéfices aux humains
C'est curieux comme le déclin des #Insectes semble être mis en doute par certains analystes (voire taxé de "légende" scientifique ...) au moment même où certains lobbys s'agitent pour obtenir la réautorisation des #néonicotinoïdes
Et pourtant les travaux scientifiques publiés sont très nombreux à diagnostiquer des déclins vraiment considérables et inquiétants dans de nombreux groupes d'Insectes et lieux très divers (outre les travaux les plus médiatisés sur lesquels les critiques se concentrent ...)
1 établir des systèmes de surveillance des risques
2 limiter les contacts entre animaux sauvages et humains/animaux domestiques 2.1 éduquer aux des gestes barrières (cf. chasse et marchés d'animaux vivants dans les zones à risque) 2.2 augmenter FORTEMENT les aires protégées
3 maitriser les risques liés aux élevages intensifs à grande échelle (denses, stressants, peu divers, globalisés)
4 maintenir la biodiversité forte et diverse (l'éradication des réservoirs est une fausse bonne solution le plus souvent inefficace et non-éthique au demeurant)
Mais l'analyse de Mme @grazianijulie comporte plusieurs erreurs scientifiques
contradictoires avec l’@IPBES
1. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises espèces dans la biodiversité ; le Vivant n’est pas un grand #Monopoly où l’on achète l'avenue Henri-Martin mais on laisse tomber le Boulevard de Belleville
Outre sa valeur de patrimoine, le Vivant est fait d’équilibres où la plupart des espèces comptent (même celles qui sont rares !) : par exemple, éradiquer des insectes problématiques réduira les populations d’oiseaux qui à leur tour consommeront moins de nos autres antagonistes