Au départ de l’enquête : 3 journalistes du consortium se faisant passer pour des clients et 6h de discussions enregistrées entre eux et la cellule d’un mystérieux « Jorge ». @TheMarker, @InvestigationRF, @haaretzcom.
Dans ces vidéos, « Jorge » propose des services allant de la création automatique de bots au piratage d’emails en passant par la manipulation d’élections.
L’enquête a permis d’identifier des dizaines de clients dans le monde, sur quasiment tous les continents.
L’officine, basée en Israël, est liée au scandale Cambridge Analytica et à l’opération d’influence menée pendant l’élection présidentielle de 2015 au Nigéria.
Mais ses activités touchent aussi la France.
En février dernier, la presse française fait état d'une enquête au sein de @BFMTV.
Le journaliste @RachidMBarki a diffusé des informations non validées par sa hiérarchie. Les journalistes de #StoryKillers révèlent les dessous de ce scandale lié à « Jorge ».
Pour mener ses campagnes d’influence, l'officine israélienne a mis au point un outil jusque-là inconnu appelé « AIMS » : une plateforme automatisée de création d'avatars sur Facebook, Twitter, Instagram, Amazon, Bitcoin...
L’outil gérerait plus de 30.000 bots selon Jorge.
Pour prouver l’efficacité d’AIMS aux journalistes infiltrés, « Jorge » a lancé le hashtag #RIP_Emmanuel (@hiitaylorblake).
Objectif : répandre une rumeur selon laquelle un émeu (espèce d’autruche) star d’internet était mort. La campagne aurait atteint 7,5M de vues selon ‘Jorge’.
Les « hackers israéliens » (comme ils sont appelés par l’équipe de Cambridge Analytica) vont plus loin.
« Nous sommes à l'intérieur », explique Jorge en piratant des comptes Telegram.
Ses cibles ? Des proches conseillers de @WilliamsRuto, le président kényan.
Après des mois d’enquête, #StoryKillers révèle l’identité de « Jorge ».
Son vrai nom est Tal Hanan. Il a servi dans les forces spéciales israéliennes et il s’entoure désormais d’anciens des renseignements israéliens ou de spin doctors.
Tal Hanan nie « tout acte répréhensible ».
Retrouvez l'article écrit par @Cecileski et toutes les histoires de l’enquête #StoryKillers ici ⤵️
Ceci est une « étude de cas », présentée par la société d’influence israélienne Percepto International à ses clients, en fait des journalistes sous couverture du consortium @FbdnStories ⤵️
Elle raconte, dans le détail, comment « limiter l’intervention d’une éminente ONG », pour satisfaire un client, nommé « gov. » comme gouvernement, en anglais.
Malgré les floutages, nous sommes parvenus à remonter le fil de cette campagne. La victime n’est autre que le Comité International de la Croix Rouge au Burkina Faso, en août 2020.
The following is a "case study," presented by Israeli influence firm Percepto International to its prospective clients – in reality undercover journalists for #StoryKillers ⤵️
It explains in detail how to "limit prominent NGO intervention" in order to satisfy a client, which they call "gov.”
Despite the blurred content, we were able to trace this campaign back to the source. The victim is none other than the International Committee of the Red Cross in Burkina Faso in August 2020.
Videos #StoryKillers: Today @FbdnStories & 30 media partners reveal “Jorge’s” secretive disinformation business. Discover how he offered to manipulate elections and influence opinions to undercover journalists of the project, from @haaretzcom@InvestigationRF@TheMarker. #Thread
Before journalists who posed as clients, “Jorge” showed how his tool “AIMS” can create avatars for influence campaigns. Meet Sophie Wilde ⤵️
The AIMS tool doesn’t just offer avatar creation. The latest version can also create and disseminate automated content in any language, either with a “positive,” “negative” or “neutral” tone.
Twisted information, an army of avatars, hacking of high-ranking officials: the second part of #StoryKillers pulls back the curtain on "Team Jorge", a shadowy ”black ops” entity that worked with Cambridge Analytica.
Dans son dernier éditorial, Gauri Lankesh dénonce celles et ceux qui se servent des « fake news » comme d’une arme.
Elle identifie l’origine d’une rumeur virale : Postcard News, un site local connu pour attaquer les journalistes et propager de fausses informations. (3/10)
Lankesh's final editorial was the start of the #StoryKillers project.
A global investigation into disinformation mercenaries that brought together more than 100 journalists from 30 media outlets in more than 20 countries. (2/10)