Thread by @frederic_RTfr

#TwitterFiles #Lockdownfiles : la mort de la presse (et l’implosion des Factchecker)

Un mot rapide du traitement médiatique de deux événements majeurs totalement passés sous silence dans les médias traditionnels et chez ses sous-fifres.

Ces deux exemples sont marquants parce que des faits indiscutables viennent appuyer une remise en question du bien fondé des décisions des gouvernements durant la crise du #Covid.

Une mine d’or pour tout journaliste qui se respecte.

Les #TwitterFiles, échanges internes à Twitter, montrent l’emprise tentaculaire de Washington sur la discussion publique. Un pouvoir utilisé sans vergogne pour – entre autre - faire taire toute voix dissonante à la doxa covidiste (sur les vaccins/effets secondaires/confinements)

Les #Lockdownfiles, échanges internes du ministre de la Santé britannique, montrent comment ce dernier a cyniquement utilisé la peur (sans qu’elle soit justifiée), pour faire accepter des lois liberticides (confinements, pass sanitaire..)

Autrement dit d’un côté le gouvernement empêche tout débat scientifique contradictoire sur l’épidémie et de l’autre il ment ouvertement sur cette même épidémie pour imposer des lois inacceptables pour ne pas dire anticonstitutionnelles.

Si vous trouvez un scandale de plus grande ampleur que celui-ci sur les 50 dernières années, faites moi signe.

Et pourtant, quelle portée ont ces révélations dans notre presse libre et démocratique ? Aucune. Tout au plus quelques entrefilets de ci de là. Une recherche dans le moteur de l’AFP donne cette seule occurrence pour les Twitter Files :

"Elon Musk a, par ailleurs, promu ces derniers jours la publication de plusieurs séries de "Twitter files", des documents internes censés illustrer des pratiques de modération discutables sous la précédente direction."

Vous noterez le «censés» et le «discutables». Dans son unique papier sur l’affaire, Le Monde affirme qu’on y apprend «peu de choses» et France Info soutient qu’il n’y a que des «éléments connus».

Comme le reste des médias, ils n’ont traité l’affaire que début décembre et les révélations sur la censure de Trump. Ils ne l’ont plus touchée depuis.

Pas un mot donc sur le volet Covid.

Quant au #Lockdownfiles la question est encore plus vite réglée. A part un papier dans Les Echos, seul Le Parisien a fini par se résoudre à faire un article au titre qui laisse songeur : « Ces échanges à peine croyables entre ministres anglais pendant le Covid.»

Je laisse tout un chacun juger des raisons d'un tel désintérêt. Une certitude toutefois : la presse ne fait plus son travail.

Si elle peut continuer à vivre dans son monde et ne mentionner qu'à la marge le scandale, l’histoire ne peut en revanche pas être la même pour les «factcheckers».

Relais entre les réseaux sociaux et la presse traditionnelle, Internet est leur habitat naturel.
Sûrs de leur fait, ils ont passé les deux dernières années à faire la leçon au monde entier sur tout ce qui touche au Covid.

Leur silence dans un moment si cardinal est frappant

Mais ils savent probablement que s'ils évoquent ces faits, ils ne pourront pas couper à la discussion, au débat.

Et leur crédibilité sera instantanément oblitérée.

Et s'ils n'évoquent pas ces faits... leur crédibilité sera oblitérée à l'identique.

Les voilà donc dans une position intenable.

Condamnés à faire amende honorable ou à disparaître.

En tout état de cause une chose est certaine, personne d'autre que vous ne donnera au scandale l'ampleur qui devrait être la sienne.

Ce sont les attaques incessantes et de toutes part qui feront plier la bête.