🧵Israël-Iran: d’où vient la guerre? (spoiler: des Occidentaux)

La chronologie des événements est implacable.

Pendant que les médias ont commencé leur travail de sape pour mettre sur Téhéran la responsabilité de la guerre que vient de déclarer Benjamin Netanyahou - et inciter l’administration Trump à intervenir - Moscou a remis les points sur les i à l’ONU.

«Il s'agit d'une conséquence directe de la connivence des pays occidentaux, qui ont délibérément et méthodiquement attisé l'hystérie anti-iranienne au Conseil de sécurité de l'ONU et au Conseil des gouverneurs de l'AIEA pendant des mois.»

«Les participants occidentaux à ce plan ont tout fait pour attiser l'escalade, et en réalité, l'ont provoquée», a dénoncé le représentant permanent de la Russie
au Conseil de sécurité Vassili Nebenzia.

Notant que ces Etats n'avaient absolument pas cherché à trouver une solution constructive à la crise autour du JCPOA (Joint Comprehensive Plan of Action, l’accord sur le nucléaire iranien), le diplomate a dévoilé tout de go leur objectif:

«Leur mission était différente: faire pression sur l’Iran par tous les moyens nécessaires, le présentant comme la source de tous les troubles dans la région et présentant sans fondement les mesures de ripostes légitimes de Téhéran consistant à activer les mécanismes de protection prévus par le JCPOA comme étant une violation de ses obligations de non-prolifération.»
👇 Bien sûr, il va être aisé pour le camp du bien de balayer d’un simple revers de la main les accusations de la Russie, partenaire stratégique de Téhéran.
Dans l’épais brouillard de propagande qui est en train de se lever, l’Iran va évidemment se retrouver seule sur le banc des accusés.

Pourtant, la chronologie des événements permet de clarifier le trouble jeu joué par les Occidentaux.

- Téhéran vit sous sanctions américaines puis internationales depuis la révolution de 1979 contre le Shah (qui était soutenu par les Etats-Unis... dont l’implication dans le pays n’est plus à démontrer depuis l’ouverture de leurs archives sur l’opération Ajax).

- Un régime de sanctions qui va s’intensifier à partir de 2006 (avec notamment des sanctions de l’ONU et de l’UE) après le redémarrage des activités d’enrichissement d’uranium de Téhéran.
A tel point que le système financier iranien se retrouve totalement isolé du système international.

- C’est dans ce cadre qu’intervient en 2015 la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui vise à mettre en place le JCPOA. C’est à dire à permettre à l’Iran d’accéder au nucléaire civil sous le contrôle des Occidentaux, avec une levée progressive du régime de sanctions.

- Or en 2018, sous pression d’Israël, Donald Trump retire unilatéralement les Etats-Unis du JCPOA. Et remet en place des sanctions massives contre Téhéran.
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«Il porte atteinte au principe de la souveraineté des Etats»: la Slovaquie se rebelle contre l’accord de l’OMS sur les pandémies…

...défendu par la France et signé des deux mains par Macron

«L’accord porte atteinte au principe de la souveraineté des Etats membres et interfère de manière disproportionnée avec la sphère des droits de l'homme», a résumé sans prendre de gants Robert Fico.

Et le Premier ministre slovaque de s’interroger sur les méthodes du patron de l’OMS Tedros Ghebreyesus, qui a tenté de le dissuader de demander un vote sur le sujet.

«[Je] m'étonne que l'on cherche à éviter une institution démocratique fondamentale - le vote.»
👇 Après trois ans d’intenses négociations sur ce sujet hautement controversé, un vote a finalement bien eu lieu hier lors de la réunion annuelle des pays membres de l'OMS. Avec un résultat sans appel: le texte a été adopté par 124 voix. Il devra toutefois encore être ratifié par 60 Etats avant d’entrer en vigueur.

Dans les grandes lignes, le traité vise à mettre en place une coordination mondiale plus en amont et plus resserrée pour prévenir, détecter et répondre au risque pandémique. Et doit faciliter l’accès aux vaccins des pays en développement.

Les détracteurs du texte s’inquiète des pouvoirs disproportionnés qu’il donne à l'OMS pour imposer aux Etats des mesures sanitaires en cas de pandémie… tout en sachant qu'il reviendra à l'OMS de décider ce qui constitue une urgence de santé publique de portée internationale.

Donald Trump qui a claqué la porte de l’organisation et n’a envoyé aucune délégation à cette réunion, ne l’a évidemment pas signé.

Pas plus que la Slovaquie donc, la Russie, l’Italie, la Pologne, Israël et l’Iran, qui se sont abstenus. Mais qui seront eux contraint par le texte lorsqu’il entrera en vigueur.

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🧵#Chronique_d_un_effondrement-Le cadavre en décomposition de la démocratie inhumé en Roumanie

Son oraison funèbre prononcée par la France

Au plus grand soulagement de la mafia bruxelloise, Nicusor Dan a remporté le second tour de la présidentielle. La mégabase de l’OTAN à Constanta est sauve, la Moldavie certaine de rester dans le giron mondialiste et le progressisme wokiste va pouvoir continuer de tailler des croupières à l’Église orthodoxe en torpillant les valeurs traditionnelles:

le maire de Bucarest est bien devenu le 5e président du pays depuis la chute du régime totalitaire de Ceausescu en 1989.

Mais, en témoigne les chemin sinueux de son accession au pouvoir, il en est surtout devenu le premier de l’ère post-démocratique dans laquelle s’enfonce toujours plus vite le Vieux continent. Et son élection pose plus que jamais les jalons de ce qui attend la France.

👇 Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’enterrement de la démocratie n’a pas eu lieu hier soir au moment de la défaite d’un Simion adoubé par Georgescu. Pas plus qu’au moment des accusations fracassantes du patron de Telegram Pavel Durov, ni des démentis bien trop précipités pour ne pas être louches de la diplomatie française.

A vrai dire, peu importe que le patron de la DGSE ait demandé ou pas à Durov de censurer les conservateurs roumains sur son réseau. Ces accusations, étayées d’aucune preuve - et qui ne le seront probablement jamais vu leur teneur – ont certes le mérite de montrer avec brio le double standard des Européens et l’hypocrisie totale de la France en particulier, puisque le premier tour remporté par Calin Georgescu a été annulé sur la base de «soupçons» bien plus légers.

Mais, comme le résultat de l’élection en lui-même, elles ne changent rien sur le fond. Sur le fond, la partie a été perdue simplement parce que ces nouvelles élections se sont tenues. A partir du moment où tout le monde s’est prêté au jeu et a participé à cette mascarade, il y a eu une acceptation tacite du changement de règles.

Un blanc seing donné au pouvoir, qui n’a dès lors plus besoin de faire l’effort d’entretenir l’illusion de la démocratie. Tout est devenu possible, parce que le pire a été accepté.

En première ligne en Roumanie depuis qu’ils ont repris le flambeau de l’Etat profond mondialiste, les porteurs de lumière macronistes l’ont parfaitement compris. Et exploité. Que ce soit Emmanuel Macron lui-même ou Valérie Hayer, qui avouait toute honte bue se rendre coupable d’une ingérence manifeste… tout en dénonçant les ingérences supposées des autres.
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🧵Rencontre Russie-Ukraine: Macron et Starmer confrontés à leur totale inopérance

Les discussions entre les deux délégations se sont terminées du mieux qu'elles auraient pu, en dépit des obstacles mis par les Européens.

Après deux heures de discussion où les deux parties ont évité de rentrer dans un stérile jeu de reproche, Moscou et Kiev sont tombés d’accord sur un premier élément tangible, à savoir un échange de prisonniers massif, 1000 de chaque côtés, qui a le mérite de montrer que le dialogue est bel et bien engagé.

Le chef de la délégation russe Vladimir Medinsky a par ailleurs annoncé avoir «tenu compte» de la demande de la partie ukrainienne de mener des discussions directes entre chefs d’État.
Ce qui, sans être un rejet catégorique, n’engage bien entendu à rien.

Et enfin, les deux parties ont convenu que chacune d’elles présenteraient leur vision d'un éventuel futur cessez-le-feu, en la décrivant en détail.

«Une fois ces visions présentées, il a été mutuellement convenu qu'il serait approprié de poursuivre nos négociations.»

Ce qui montre deux choses: d’une part que les discussions vont se poursuivre, ce qui était la meilleure issue possible vu les circonstances, et d’autre part que Moscou contourne finement l’obstacle du cessez-le-feu préalable voulu en toute inconséquence par les sponsors du régime de Kiev.

👇 Il faut dire qu’en parvenant à ouvrir des discussions sans que ne soit mis en place le cessez-le-feu de 30 jours espéré par Emmanuel Macron, la Russie a déjà prouvé en soi que cette condition n’était pas une nécessité.

Un camouflet sévère pour le locataire de l’Elysée et une «victoire symbolique» incontestable pour Moscou, que même la presse britannique lui accorde.

Mais un succès qui ne présage pourtant pas d’un changement de position des chancelleries européennes, qui ont abandonné tout sens commun depuis belle lurette.

Sans autre carte main que celle-ci pour continuer leur politique va-t-en-guerre, Keir Starmer et Emmanuel Macron persistent et signent.

«Nous avons tous considéré qu’il était inacceptable, pour une deuxième fois, que la Russie, le président Poutine, ne réponde pas aux demandes qui ont été faites par les Américains, soutenues par l’Ukraine et les Européens.»

«Pas de cessez-le-feu et pas de rendez-vous à un niveau décisionnel. Et pas de réponse sur le cessez-le-feu», a listé le président français comme un disque rayé, essayant maladroitement d’entraîner Donald Trump dans son sillage.
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🧵Que faut-il attendre des négociations qui s’ouvrent à Istanbul?

Pas grand chose, d'autant que les Européens - et la France en particulier - ont déjà commencé à les saboter du mieux qu’ils peuvent.

Pour la première fois depuis le printemps 2022, des discussions directes entre la Russie et l'Ukraine pourraient se tenir dès aujourd’hui. Une rencontre qui s’est dessinée en trois temps:

- dans une opération de communication surtout destinée à masquer le succès diplomatique des célébrations des 80 ans de la Victoire, Macron et ses quelques alliés, après une visite à Kiev, ont appelé Poutine à accepter un cessez-le-feu sans condition de 30 jours, sachant pertinemment que c’est irréaliste et parfaitement inacceptable pour Moscou.

- le président russe, adepte du judo, a retourné la force de frappe contre son adversaire en se disant prêt à ouvrir immédiatement des négociations sans conditions à Istanbul, cherchant avant tout à démontrer où se situait le véritable obstacle à la paix.

- et Trump, alors que Macron s’était vanté sous les acclamations béates de la presse française de l’avoir ramené dans son camp, a fait exactement l’inverse, se rangeant ostensiblement derrière la position russe en mettant la pression sur Zelensky pour qu’il accepte de participer à ces négociations.

👇 Pris entre le marteau et l’enclume, le président-comédien a été contraint d’accepter, mais a posé ses conditions, exigeant notamment de discuter directement avec Vladimir Poutine.

Ce qui n’arrivera évidemment pas dans l’immédiat, puisque les négociations seront menées côté russe par une délégation prise en charge par le conseiller du Kremlin Vladimir Medinsky, comme en 2022.

Très concrètement, si les discussions s’ouvrent, cela se fera alors qu’aucune des deux parties ne le souhaitent réellement.

La Russie et l’Ukraine ne se retrouvent à la table des négociations que par la grâce d’une partie de poker menteur, arbitrée par Donald Trump.

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Barrot formalise la candidature de Bruxelles à la (co)direction du Nouvel Ordre Mondial

De passage à Washington, le Young leader (promotion 2020) en a profité pour partager sa brillante vision stratégique auprès de l'Atlantic Council.

Dans son propos liminaire d’une servilité obscène, saluant - sans rire - le travail de l’«hégémon bienveillant» américain depuis 80 ans, «garant de l’ordre international fondé sur les règles» et «architecte de cette formidable construction», le ministre en sursis a fait un triste constat:

Le monde unipolaire touche à sa fin.

Et si Washington entend conserver ses instruments de domination - du dollar comme monnaie de référence mondiale à l’OTAN et ses «opportunités majeures d’investissement dans d’industrie de la défense», en passant par le FMI - il va lui falloir «adapter le multilatéralisme au monde multipolaire».

Ce qui dans la bouillie intellectuelle qu’il est venu servir, signifie faire l’exact inverse du «changement majeur» qu’est en train d’opérer Donald Trump, dont le repli protectionniste empêche l’Empire «de percevoir les dividendes du multilatéralisme».

Pour sauver ce monde en train de s’effondrer, il faut donc que les derniers laquais de l’Etat profond outre-Atlantique consentent à s’appuyer davantage sur leur esclave le mieux dressé: l’Europe.

«La première étape, et c'est une étape difficile, est d'accepter de partager le pouvoir pour ne pas le perdre complètement.»

Comment? En participant par exemple à une «coalition des volontaires», projet exploré par Emmanuel Macron sans grand succès, qui permettrait selon Barrot de «surmonter l'obstruction dans les forums multilatéraux, comme au Conseil de sécurité des Nations unies».

«C'est la nouvelle ère du multilatéralisme, et c'est la voie que l'Europe est prête à emprunter et qu'elle espère emprunter aux côtés des États-Unis d'Amérique».

Autrement dit, les Etats-Unis devraient lâcher un peu lest afin de convaincre le reste du monde de l’aider à poursuivre la politique de domination qu’il menait à leur dépend dans le monde unipolaire.

A n’en pas douter, ce «modèle de coopération novateur» va faire rêver les peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique qui ne vont abandonner les perspectives proposées par les BRICS pour y adhérer. D’ailleurs, les 937 vues accumulées depuis sa diffusion témoigne de la puissance fondatrice de ce discours pour le siècle (le millénaire?) à venir.

#Rebelles_modérés–La presse occidentale lance une vaste opération de communication pour rendre présentable le groupe terroriste Hayat Tahrir al-Sham

L’objectif étant évidemment de convaincre l’opinion publique qu’un Etat islamique dirigé par HTS vaut mieux que la Syrie laïque de Bachar el Assad.

Dans une interview surréaliste, l’Empire nous présente donc un Al Joulani qui a changé depuis sa jeunesse quand il dirigeait Al Nosra, le groupe qui se filmait en train de décapiter un enfant dans les rues d’Alep.

«Une personne à 20 ans a une personnalité différente que quelqu’un à 30 ans ou 40 ans, et encore plus à 50 ans», nous rassure le leader d’HTS.

- «Est-ce que ces jours sont derrières vous?» 

- «Parfois il faut s’adapter à la réalité.»

«Les personnes qui craignent la gouvernance islamique ont soit vu des mises en œuvre incorrectes de celle-ci ou ne la comprennent pas correctement.»

Touche finale à la mascarade, HTS a publié un communiqué dans lequel il reprend à son compte le mantra occidental: «la diversité fait notre force.»

Les «rebelles modérés» sont définitivement de retour. marianne.net/monde/syrie-de…

#Aveu-L’Etat profond envisage un «grâce préventive» pour Anthony Fauci

Le président fantoche, dont le baroud de déshonneur aura été de gracier son propre fils Hunter, n’a même «pas encore été associé aux discussions», précise Politico.

Paniquée par la nomination de Kash Patel à la tête du FBI, la Maison Blanche veut distribuer des grâces comme des petits pains aux «personnes dans le collimateur de Donald Trump».

Dont Anthony Fauci, qui, avant de devenir le pape du covidisme, menait des recherches pour le moins controversées pour le compte du Pentagone depuis l'Institut national des maladies infectieuses.

Des travaux notamment menés sous la direction de Ralph Baric, premier scientifique à avoir synthétisé un coronavirus. politico.com/news/magazine/…

#Occupation–«Forces permanentes de l’armée américaine en Europe»: des dizaines de blindés US en balade sur le territoire français

Passé par le Pays basque, l’un des convois de plusieurs dizaines de chars américains, dont des M-1 Abrams, a été filmé dans la Creuse, à proximité de Limoges (vidéo).

Un déplacement conséquent d’équipements militaires qui doit terminer sa route en Europe centrale dans le cadre de l’opération Atlantic Resolve...

...dont l’objectif annoncé est de «dissuader l'agression russe contre l'OTAN, rassurer et renforcer l'alliance», en procédant à des «rotations de forces crédibles au combat».

Débarqués début 2023 au port néerlandais de Vlissingen par centaines, les chars américains se déversent depuis dans toute l’Europe.

A quoi il faut ajouter, comme l'avait annoncé Biden en 2022, le déploiement de troupes supplémentaires en Roumanie et dans les Etats baltes, de F-35 au Royaume-Uni, de capacités en Allemagne et en Italie, ainsi que de 6 destroyers en Espagne.

Sans parler des bases militaires, dont une, équipée du système de combat américain Aegis, vient d'être inaugurée dans le nord de la Pologne.

L’Empire est en train de réaliser son projet géopolitique: envahir les pays de l’ancien pacte de Varsovie, sans coup férir, au prétexte d’une guerre qu’il a lui-même déclenchée en Ukraine.

Emmanuel Macron, qui brasse beaucoup de vent sur l’autonomie européenne vis-à-vis de Washington, a visiblement encore beaucoup de travail. francebleu.fr/infos/societe/…

Option nucléaire: Poutine évoque des «restrictions» sur les ventes d’uranium

«Ils nous restreignent l'approvisionnement d'un certain nombre de produits. Peut-être devrions-nous également leur imposer certaines restrictions?», a tranquillement lâché le chef d’Etat lors d’une réunion avec son gouvernement.

Evoquant en outre le titane et le nickel, Vladimir Poutine a donné une seule et unique consigne:

«Ne faites rien à notre détriment.»

Une menace qui fait déjà s'envoler les marchés et devrait en faire réfléchir plus d'un, puisque rappelons-le, pendant que les Européens se suicident à coups de sanctions...

...les Etats-Unis continuent d'acheter d'énormes quantité d'uranium enrichi à la Russie, son plus grand fournisseur.

Moscou livre près d'un quart du combustible utilisé pour alimenter les centrales américaines.

https://x.com/frederic_RTfr/status/1791023713497776462

Top 5 des infos internationales dont les médias ne nous ont pas – ou pas suffisamment – parlé (04/09 – 11/09)

5⃣ Victoria «fuck the EU» Nuland a admis – tout sourire - que l’Empire a déconseillé à l’Ukraine (comprendre empêché) de signer l’accord de paix d’Istanbul. 4⃣ «La désertion et l'insubordination deviennent un problème récurrent»: CNN lève le voile sur l'état réel des troupes ukrainiennes.

«La majorité des soldats mobilisés quittent leur poste. Ils refusent d'aller au combat.»

edition.cnn.com/2024/09/08/eur…

Top 5 des infos internationales dont les médias ne nous ont pas – ou pas suffisamment – parlé (27/08 – 3/09)

5⃣ «Beaucoup de gens importants sont allés sur cette île»: Trump s’est engagé a publier la liste des clients d’Epstein. 4⃣ Die Welt a révélé que le gouvernement allemand avait contraint le Conseil d’expert sur le Covid à changer ses déclarations afin qu’elles «correspondent à l’agenda politique».

welt.de/politik/deutsc…

#Recadrage–Ignorant Séjourné, la diplomatie israélienne annonce que la guerre avec l’Iran est «inévitable»

«Nous travaillons à éviter cette riposte iranienne [israélienne]», a lancé dans un lapsus aussi malencontreux que révélateur le ministre démissionnaire, en visite à Jérusalem dans l’espoir de tempérer les ardeurs de Tel Aviv.

«Les messages sont passés dans ce sens là.»

Passés peut-être mais reçus c’est une autre histoire. Si Paris affiche sa volonté d’«œuvrer à la diplomatie», l’objet de son invitation est tout autre.

Le président Katz tenait simplement à s’assurer que Paris se tiennent à ses côtés «pour frapper des cibles en Iran» le moment venu. Histoire de ne pas être seul pour l’Armageddon.

Or ce moment ce rapproche rapidement, la diplomatie israélienne appelant ouvertement l’Oncle Sam à mener des frappes préventives pour détruire les infrastructures nucléaire et énergétiques iraniennes.

«Et ensuite le peuple prendrait le contrôle», rêve tout haut un diplomate, qui assure que c'est une guerre que les Etats-Unis pourraient gagner «en une demi-journée».

Ou qui pourrait embraser la région et le monde dans des proportions bibliques, c’est selon. newsweek.com/israel-officia…

#Abracadabra–D’un coup de baguette magique, le Wall Street Journal innocente la CIA du sabotage de Nord Stream

Alors que l’Allemagne vient de désigner un coupable qui arrange tout le monde, la presse américaine, dans une synchronicité parfaite, polit le récit.

«Soirée arrosée, yacht loué: la véritable histoire du sabotage de Nord Stream», nous promet le Wall Street Journal pour qui faire sauter un gazoduc à 100 mètres de profondeur semble être une partie de rigolade.

«Zelensky a approuvé le projet mais a tenté de revenir sur sa décision après que la CIA en ait eu connaissance», affirme sans frémir le quotidien.

«A la demande de la CIA, le dirigeant ukrainien a annoncé l'annulation de l'opération, mais l'ancien commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Valery Zaloujny, a non seulement ignoré sa demande, mais a également modifié le plan initial.»

La gentille CIA aurait donc tout tenté pour annuler cette opération de «peu d'envergure, financée par des hommes d'affaires» et executée par 3 plongeurs ukrainiens.

Il ne manque plus que le passeport retrouvé au fond de l’océan.

https://x.com/frederic_RTfr/status/1738478929277591624

Pendant que nous sommes distraits par le pathétique spectacle de notre politique politicienne, Viktor Orban s'attelle à changer le cours de l'Histoire.

Après avoir rencontré Zelensky et Poutine, son initiative pour la paix le mène à Pékin pour discuter avec Xi Jinping.

Le tout en s'opposant frontalement à l'UE dont il a la présidence tournante, à Washington, aux marchands d'armes et à Blackrock.

Avec la conviction, comme l'a confié son ministre des Affaires étrangères, de réaliser la volonté des peuples contre celle d'une élite hors sol pro-guerre.

S'il est bien conscient qu'il ne règlera pas le problème tout seul, il a le mérite de défricher la tortueuse route des négociations, dont il balise le chemin pour une éventuelle présidence Trump.

C'est un coup de maître diplomatique, puisqu'il dévoile les véritables intentions des élites occidentales, les court-circuite, tout en posant les premières pierres de l'intégration du Vieux continent au monde multipolaire.

https://x.com/frederic_RTfr/status/1809245984347632114

#Anti_mondialisme–World Economic Forum, Ukraine, Covid: Farage s'oppose à l'establishment et explose dans les sondages

«Enfin, les sondages rattrapent la vérité», s’est félicité l’artisan du Brexit.

Crédité de 20 % des intentions de votes, son nouveau parti Reform UK est désormais plus populaire que les Conservateurs du Premier ministre Rishi Sunak.

Une explosion qu’il doit à des prises de positions réalistes sur l’Ukraine, où il appelle à l’ouverture de négociations ou encore contre l'immigration de masse.

Sans oublier sa demande d'ouvrir une enquête publique sur les «effets néfastes des vaccins» de Covid, ou plus récemment à sa guerre déclarée au World Economic Forum, dont il a promis de «rejeter l'influence».

De quoi se mettre évidemment à dos l'ensemble des médias:

«Nous avons un problème majeur - un problème énorme - si vous regardez la BBC ou n'importe quel autre médias, vous ne sauriez littéralement pas que Reform UK est en deuxième position dans la majeure partie du pays.»

«Il s'agit d'une ingérence électorale. Cela revient à refuser au public d'entendre les arguments qui trouvent un grand écho sur le terrain.» msn.com/en-gb/news/oth…

#Technocratie–Fin du droit de veto dans l’UE: «Il faut faire un référendum sinon c’est un coup d’Etat»—Montebourg

«Là c'est le saut fédéral. Il n'y a plus de France, c'est fini», constate le chevènementiste.

Dans les cartons de l’extrême centre - qui souhaite réformer les traiter sans demander son avis au peuple - l’annulation du droit de veto est une composante essentielle du projet européen, qui vise à transformer l’UE en un Etat dans lequel la France serait dissoute.

«Toutes les décisions, y compris la défense, la politique étrangère, etc. il n'y a plus de France, c'est fini.»

Ce dont la tête de liste macroniste Valérie Hayer ne se cache d’ailleurs pas: «Si le fédéralisme, c'est transférer davantage de compétences à l'Union européenne alors oui, je suis fédéraliste.»

Enjeu majeur de l’élection à venir – avec la Troisième guerre mondiale – le projet ne sera toutefois pas arrêté par un référendum, dont l’UE a montré par le passé le respect qu’elle leur accordait.

Ni par les principaux partis d’opposition, qui ne font que dans la cosmétique.

https://x.com/frederic_RTfr/status/1727710413578498247

La nullité de la presse française sur le conflit en Ukraine, cas pratique 🧵👇

Le Figaro sort le 13 mai 2024 un "scoop": selon un "document secret", un accord négocié entre Moscou et Kiev aurait pu mettre fin à la guerre.

Pourtant:

lefigaro.fr/international/… La Russie l'a expliqué il y a déjà... un an (juin 2023)

«L'Ukraine a proposé un traité de paix» mais s'est rétractée «sous la pression de Washington», selon Moscou

Pas un mot dans la presse.

https://twitter.com/frederic_RTfr/status/1667067012042874881

#Européennes–Asselineau dévoile ce qui se joue vraiment: «transformer l’UE en un Etat», c’est faire perdre à la France son arme nucléaire et sa place au Conseil de l’ONU

«C'est un changement considérable», explique le partisan du Frexit, qui souligne que ce sujet absolument capital est totalement absent des médias.

Et pourtant c'est bien l'enjeu de l'élection à venir, Mario Draghi - poussé par Macron pour remplacer von der Leyen - ne cachant pas ses intentions.

Pas plus que les macronistes par ailleurs, qui n'arrêtent pas d'envoyer des ballons d'essais, notamment sur la mise à disposition de l'UE de l'arme nucléaire.

Et évoquent désormais très ouvertement une Europe fédérale, sans toutefois expliquer clairement que la France y serait dissoute.

«Il y a un projet subreptice que personne ne dit aux Français, qui consiste à mettre un terme à l'histoire de France, excusez du peu.»

https://twitter.com/frederic_RTfr/status/1783396410466902470

#TwitterFiles #Lockdownfiles : la mort de la presse (et l’implosion des Factchecker)

Un mot rapide du traitement médiatique de deux événements majeurs totalement passés sous silence dans les médias traditionnels et chez ses sous-fifres. Ces deux exemples sont marquants parce que des faits indiscutables viennent appuyer une remise en question du bien fondé des décisions des gouvernements durant la crise du #Covid.

Une mine d’or pour tout journaliste qui se respecte.

Le 8 février, cela fera un mois que Seymour Hersh a révélé que les🇺🇸 (et la🇳🇴) sont responsables du sabotage de #NordStream
Il n’y a toujours aucune réaction de l’🇪🇺 à cet acte de guerre contre une des ses infrastructure énergétique stratégique

🧵 pour en rappeler les dates clés Décembre 2021 :

Un groupe inter-agences sous la houlette du conseiller à la sécurité national Jake Sullivan demande à la CIA de mettre au point un plan pour faire sauter NordStream.