🇱🇧 | Le ministère de la Justice a demandé aux autorités judiciaires d'arrêter le directeur de la Banque du Liban Riyad Salamé, son frère Raja Salame et son assistante Marianne Majid Hoayek, ainsi que de confisquer leurs biens et geler les comptes bancaires.
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Cette demande intervient après que Salamé ne s'est pas présenté le 15 mars à une audience tenue par un tribunal libanais avec des enquêteurs européens chargés d'enquêter sur les allégations portées contre lui, notamment "la corruption, la contrefaçon, le blanchiment d'argent,
l'enrichissement illicite et l'évasion fiscale" .
Auparavant, Salamé avait déjà évité à plusieurs reprises l'arrestation et l'interrogatoire grâce à la protection des États-Unis.
Auparavant, Salamé avait déjà évité à plusieurs reprises l'arrestation et l'interrogatoire grâce à la protection des États-Unis.
Le 17 février, l'ambassadrice des États-Unis au #Liban, Dorothy Shea, aurait demandé au Premier ministre Najib #Mikati de bloquer une citation à comparaître exigeant la comparution de Salamé devant le tribunal.
Actuellement, Riyad Salamé, 71 ans, est accusé dans une affaire internationale - le #Luxembourg, la #Suisse et la #France enquêtent sur des allégations de blanchiment d'argent et de détournement de fonds par le gouverneur de la Banque centrale libanaise.
En mars 2022, la #France, l'#Allemagne et le #Luxembourg ont confisqué pour 120 millions d'euros de biens et d'actifs appartenant à Salamah dans le cadre d'une importante opération de blanchiment d'argent.
Les allégations découlent des activités de Forry Associates, une société de courtage fondée par les frères Salame.
En 2002 - 2015 elle a reçu environ 330 millions de dollars de commissions pour avoir négocié la vente d'obligations d'État, dont 200 millions de dollars auraient été transférés sur les comptes personnels de Salamé dans diverses banques libanaises.
La vente d'obligations d'État était au cœur du dispositif bancaire créé par Riyad Salamé. Le stratagème a commencé à se défaire en octobre 2019.
Cela a conduit à une crise financière qui a fait chuter la valeur de la livre libanaise d'environ 90 %.
Cela a conduit à une crise financière qui a fait chuter la valeur de la livre libanaise d'environ 90 %.
En conséquence, les économies de nombreux Libanais se sont épuisées et les citoyens se sont rapidement appauvris alors que les prix de tout, y compris les produits de première nécessité, montaient en flèche. Les pertes des déposants se sont élevées à environ 111 milliards de $.
Malgré le rôle clé que Riyad Salamé a joué dans l'effondrement définitif du système bancaire libanais, puis de toute l'économie, il continue de bénéficier du soutien diplomatique et politique de Washington.
En février 2020, au milieu des critiques de Salamé et des discussions sur son rôle dans la crise, l'ambassadrice américaine Dorothy Shea a déclaré à la télévision libanaise que ce serait une erreur de blâmer une personne ou une institution pour l'effondrement économique du Liban.
et que Salamé "apprécie toujours grande confiance dans la communauté financière internationale ».
La raison en serait connue - au moins en partie - en avril 2019, lorsque le journal libanais Al-Akhbar a publié le procès-verbal d'une réunion entre le secrétaire adjoint du Trésor chargé de la lutte contre le financement du terrorisme et la criminalité financière
Marshall Billingslea et Mansour Bteish, ministre libanais de l'Economie.
thecradle.co/article-view/4…
thecradle.co/article-view/4…
« Nous avons besoin d'un responsable de la Banque du Liban compréhensif et d'un adjoint en qui nous pouvons avoir confiance et avec qui nous pouvons échanger des informations confidentielles sur le financement du terrorisme et le blanchiment d'argent.
Aujourd'hui, la situation est telle que nous avons confiance dans le gouverneur Riyad Salamah et son adjoint, Muhammad Baasiri », indique le rapport.
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