Quand la #monnaie est créée en masse par les banques centrales, puis injectée sur les marchés financiers, elle ruisselle.
Un ruissellement, non pas des riches vers les pauvres, mais de là où "il n'y a plus de profits à se faire" vers là où "il y a encore des profits à se faire".
De 2008 à 2020, cette argent magique injecté initialement sur les marchés de la dette a d'abord ruisselé vers les marchés actions, puis le marché immobilier, puis le marché de l'art et du luxe, et enfin sur le marché des cryptos.
À partir de Mars 2020 où simultanément l'économie réelle a été mise à l'arrêt, les stocks vidés, les chaînes de production et d'approvisionnement ont été perturbées, la monnaie a trouvé dans les matières premières le meilleur endroit où "il y a encore des profits à se faire" !
D'où l'inflation des prix de l'énergie et des denrées alimentaires, qui a conduit à une inflation des prix à la consommation.
Ça ruisselle pour de vrai, mais pas comme on nous l'a appris à l'école...
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Quel est le but du gouvernement de révéler le contenu de lettres de corbeaux qui les insultent ?
Prouver que parmi les 70% de Français contre la réforme des retraites il y a une poignée de sexistes, homophobes, ou antisémites ?
1/
Leur but n'est pas là, car c'est une évidence statistique que parmi 70% de Français, il y ait de tout.
Leur but est ailleurs. À court d'arguments rationnels pour défendre leur réforme, ils cherchent à déplacer le débat vers l'irrationnel, à le pourrir, à jouer sur l'émotion.
2/
C'est un piège dont raffolent les médias, car l'émotion suscite des débats enflammés, la polémique, et l'audimat.
Si les journalistes sont en même temps à la solde du pouvoir ou de leur patron milliardaire, alors ils auront un double intérêt à se faire complices du gouvernement.
Le tweet était prêt à partir ce matin, avant de me raviser.
J'étais sûr que pour salir le mouvement contre la réforme des retraites, le gouvernement était prêt à tout : instrumentalisation de la violence, de l'homophobie, du sexisme, et cerise sur le gâteau, de l'antisémitisme !
Après avoir nié dans le passé le problème de l'inflation, @Lagarde est en train de nier la crise bancaire qui se profile :
"Christine Lagarde déclare aux dirigeants de l'UE que le secteur bancaire de la zone euro est solide malgré la persistance des turbulences sur les marchés".
Pour ceux qui ne connaissent pas les méthodes de @Lagarde, rappelons-nous de ses déclarations dans le contexte de la crise de 2008 : m.20minutes.fr/amp/a/257610
Est-ce que Christine Lagarde ment volontairement pour faussement rassurer son monde, ou est-elle simplement incompétente ?
Même 5 jours après la chute de Lehman, @Lagarde continue de nier la crise à venir !
Le 20 septembre 2008, elle déclare : "Le gros risque systémique qui était craint par les places financières et qui les a amenées à beaucoup baisser au cours des derniers jours est derrière nous".
Un sénateur arrive à faire dire à la secrétaire au Trésor que seuls les dépôts dans les mastodontes bancaires sont garantis du fait du risque systémique.
Le baiser de la mort pour les petites banques !
La logique du "too big to fail" poussée à son extrême.
Qui voudra garder son argent dans une petite banque après cet aveu de Janet #Yellen, qui fut aussi Présente de la #Fed ?
D'ailleurs, le mouvement a déjà commencé : "Après la faillite de trois banques, les banques "too big to fail se retrouvent avec des dépôts en abondance".
La concentration bancaire aux États-Unis est lancée.
La remontée des taux supposée lutter contre l'inflation a surtout profiter aux grandes banques américaines.
D'où la confirmation qu'au milieu de toute crise, se trouve l'opportunité.
C'est une raison qui est rarement avancée dans les médias : l'aspect psychologique de l'#inflation qui se manifeste par une fuite devant la monnaie, qui s'auto-nourrit.
Une sorte de panique des thésauriseurs pour dépenser la monnaie stockée avant qu'elle ne vaille rien !
D'un côté les banquiers ont créé des montagnes de monnaie dont ils ont pu profiter ainsi que leurs clients pour acheter le monde à taux 0, voire négatif.
De l'autre, les thésauriseurs dont l'épargne ne rapporte plus d'intérêts et qui est grignotée par une inflation généralisée.
Encore une fois, le thésauriseur s'est fait arnaqué par le banquier, mais de manière plus ingénieuse cette fois : pas par un "bank run" car le système bancaire a su créer de la monnaie à l'infini, mais plutôt par une forte érosion de l'épargne monétaire.
Dans sa fuite en avant, la #Fed change les règles comme on change de chemise.
Elle va permettre aux banques d'emprunter des liquidités sur un an en apportant en garantie des obligations valorisée à leur valeur de départ, et non à la valeur de marché.
Avec la hausse des taux opérée depuis un an, certaines obligations ont perdu jusqu'à 30% de leur valeur.
En valorisant ces obligations sans décote, en théorie cela veut dire que la #Fed donne tort au marché dans sa valorisation des obligations.
En somme, la Fed tord la réalité.
C'est comme si le commun des mortels pouvait aller emprunter 30000€ à la banque en apportant en garantie une voiture toute cabossée achetée 30000€ quelques années auparavant.