Le CE rappelle que l'Arcom ne serait pas juste là pour censurer/fliquer, mais aussi pour protéger la vie privée des utilisateurs.
Ici un argument "intéressant", légèrement circulaire, qui explicite que le contournement passé du pouvoir du juge valide d'autres contournements. Aka dilution de l'État de droit.
Ici le CE s'inquiète, fort légitimement et c'est un point central, de la proportionnalité des mesures de blocage, et rappelle que la pornographie, et a fortiori un réseau social générique comme Twitter, sont légaux.
Mais à ces objections près, au final le CE semble accorder sa confiance à l'Arcom. 🤔
Ce qui précède concernait l'exécution des mesures de vérification fortes d'âge en ligne et le blocage violent (DNS) des sites qui n'ont pas résolu la quadrature du cercle que cela représente, l'Arcom étant chargée d'édicter les mesures à prendre.
Ici le passage "on l'a fait pour les représentations de terrorisme, la représentation de pédopornographie c'est pareil".
Ici le CE demande un ajout de procédure non prévue par le PJL, recours auprès du juge administratif contre une demande de retrait.
Le CE ne voit pas d'objection majeure à un blocage par l'Arcom des sites étrangers estimés de propagande étrangère comme RT.
Sur le bannissement des réseaux sociaux, suggestion de supprimer l'obligation d'empêcher la création de nouveaux comptes suite à bannissement (compliqué techniquement comme légalement).
Le CE remarque que le blocage anti-arnaque n'écarte en fait aucun moyen, donc blocage DNS possible. C'est très préoccupant.
Un délai de 7 jours avant blocage, et un délai de 5 jours pour les "observations" par le site concerné.
Au total, pas de problème pour le CE, qui semble même suggérer d'aller encore plus loin dans le contournement des tribunaux.🤔
Le reste du document concerne les autres dispositions du projet de loi, qui ne sont pas aussi problématiques, voire sont pour certaines souhaitables (conditions de concurrence non faussée dans le cloud par exemple).
Rebouclage ici du fil, me suis encore fait avoir par l'interface.
Je lis l'étude d'impact du #PJLSREN, c'est assez stupéfiant pour un informaticien. Étude purement juridique par des juristes, le volet économique n'existe pas, le volet technique encore moins. On a ce genre d'affirmation mode Coué : "le marché va trouver une solution c'est sûr".
Je devrais ouvrir un cabinet de voyance. "On n'a pas étudié la question mais tkt crois-moi, il n'y a rien à dire."
Ici, "ok ça va leur coûter de l'argent [non évalué] et de l'audience [non évalué, même si des acteurs fr ont donné des chiffres OSEF] mais ils gagnent plein d'argent alors ça va bien hein".
Passion passer en agence bancaire à l'ouverture, en urgence. Ouverture 9h00, pas ouvert à 9h07, je n'ai que jusqu'à 9h15. J'appuie sur le bouton de l'interphone de l'entrée, au cas où. On me répond : "ici la sécurité, il y a un problème ?"
C'était un interphone d'urgence. "Non, on ne peut pas contacter l'agence". "Ok, excusez-moi". La porte de l'agence s'ouvre pour m'engueuler : "monsieur, vous ne devez pas utiliser l'appel de sécurité" (effectivement il y avait un tout petit logo, que je n'ai vu qu'après).
La banque à la française, se mettre en faute mais c'est le client qui se fait enguirlander, par défaut, toujours.
En fait... non. Le bidule pisse des petits bouts de code, c'est impressionnant et ça fait rêver surtout les gens qui n'ont jamais codé un service complet... mais c'est à une application ce qu'une roue de charrue est à une voiture. Faut tout repenser/refaire derrière.
Si on lui demande de faire une table, il va pondre une étagère avec 2 pieds.
Par contre pour un dév qui rame un peu sur un environnement de dév qu'il connaît mal, ça "peut" aider/accélérer, parce que le dév qui connaît et comprend son boulot est là pour piger l'exemple et identifier des manques.
Cas juridiquement intéressant sur la toxicité de la propriété intellectuelle (droits voisins) appliquée, non comme ayant un sens consensuel, mais uniquement dans le but de gratter des revenus. ⤵️
Déjà, la position de Wikipédia est simplifiée par les licences type communs : "c'est fait pour servir, servez-vous en, on ne demande pas de rémunération". Par contre les conditions de partage à l'identique peuvent être matière à discussion.
Ensuite, les LLM comme GPT-* sont des modèles probabilistes. Autrement dit, d'une certaine façon on peut les considérer par analogie avec des études statistiques de l'INSEE (ou autres) réalisées sur des corpus publics.
Des nouvelles de la petite dystopie. Et, également en cours de discussion au niveau législatif mais quasi personne n'en parle, l'obligation quasi généralisée de preuve d'âge en ligne.
Ça couinera inévitablement quand il faudra sortir sa carte d'identité pour créer des comptes Twitter, Youtube, Facebook ou Instagram, voire contribuer sur Wikipédia, mais il sera trop tard.
Entre les délires dont on parle en France, flicage JO, et ceux qui sont sous le radar en France et UE parce que la gauche autoproclamée s'en fout voire soutient -- majorité en ligne, #chatcontrol --, on se prépare -- à la quasi unanimité parlementaire -- des lendemains sinistres.
On vit quand même une époque fantastique sur ces histoires d'AI/LLM. Un concept largement développé par une bonne part de français, démarré largement en recherche et publié en open source pour les mécanismes fondamentaux...
D'un côté les travaux à Facebook menés par un grand pionnier français du domaine. De l'autre OpenAI qui part sur une idée d'open source. De 3e part HuggingFace & al trusté de chercheurs et dévs français.
OpenAI finalement n'ouvrant pas son code en raison des résultats très prometteurs, Facebook du coup se faisant cramer la vedette et ouvrant le sien pour les contrecarrer, et HuggingFace qui en profite pour améliorer sa visibilité.