Peut-on utiliser le rang du dernier appelé de l'an dernier pour évaluer ses chances d'admission dans #Parcoursup ?
Pas vraiment.
Entre 2021 et 2022, pour un quart des formations, ce rang a bougé de plus de 50, et plus de 100 pour 15% d'entre elles. #DataESR
On trouve bien souvent plusieurs milliers de rangs de différence, en particulier pour les formations sélectives.
Cela peut monter très haut : jusqu'à 12000 (!) rangs de différence.
Cette différence du rang d'une année sur l'autre dépend beaucoup des capacités d'accueil : relativement précis sur les toutes petites formations, elle explose sur les grosses.
Bref, n'utilisez pas le rang du dernier appelé de l'an dernier pour évaluer vos chances d'admission.
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Il va falloir mettre en place une haute autorité indépendante chargée de juger la véracité des déclarations publiques des membres du gouvernement, ou on ne va jamais s'en sortir.
[#VeilleESR#LRU] @MartinHirsch confond l'évaluation des enseignements à des fins d'amélioration continue (qui est bien prévue dans la loi), et l'évaluation des enseignants à des fins de mise en concurrence (qui n'est pas prévue dans la loi parce que très problématique).
Ce qui est prévu, et qu'on fait : on évalue les *enseignements*.
Après un cours, on demande l'avis des étudiants sur ce cours (et pas sur l'enseignant), ce qui nous permet d'améliorer le cours (et pas l'enseignant).
Cet avis doit être tenu le plus secret possible. Pourquoi ?
Parce plus l'avis est "transparent", c'est-à-dire publié, plus il devient un objectif (pour briller et être attractif, obtenir une prime ou une promotion, ou obtenir des budgets).
Or, loi de Goodhart : une mesure qui devient un objectif cesse d'être une bonne mesure.
[#VeilleESR#Mobilisations] Alors que les blocages contraignent le Ministère a enfin présenter un plan de réforme des bourses, la Ministre tente de discréditer le mouvement social en organisant une confusion avec les actions de déblocage violent de l'extrême-droite.
Difficile d'y voir autre chose qu'une intention politicienne d'affaiblir dans l'opinion publique les défenseurs des intérêts des étudiants, en vue de négociations qui vont être tendues, dans un contexte social explosif.
C'est un très mauvais coup de départ pour cette réforme.
Le gouvernement a décide de mettre cette réforme sur la table au pire moment, comme si il était acculé dans ses options pour calmer le jeu, ou faire diversion pour les retraites.
Si les négociations se passent mal, l'effet risque d'être radicalement contraire. C'est inquiétant.
« Pour nous, moins de places en socio, mais plus de BAC Pro, de CAP, de BEP, de BTS. »
Ce type de positionnement politique correspond à ce qu'on appelle « l'adéquationnisme », et il est très populaire en ce moment.
Problème : il ne repose sur aucune base rationnelle.
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[#VeilleESR#Parcoursup] Hybridation des formations dans l’enseignement supérieur
"l’enseignant continue à ne pas vouloir utiliser le cours créé par son voisin"
un équivalent de HAL avec "obligation d’information sur ce qui a été créé"
par @CMordelet
La positions de la DGESIP rejoint donc celle exprimée dans ce thread, de façon juste un peu moins claire et un peu moins sincère que celle de @BoudPrototype.
La proposition est identique : la création d'une bureaucratie en charge des programmes et cours.
@BoudPrototype Je présente mes excuses à @BoudPrototype, qui m'a bloqué après un échange pourtant cordial. Je ne devrais donc pas le citer, mais les propositions sont trop identiques pour ne pas le signaler.
Je précise qu'il ne s'agit donc pas de critiquer, mais d'écouter et de comprendre.