#Morandini : Bonjour ! Ce mardi, on est sous les projecteurs du tribunal de Paris pour suivre le procès de Jean-Marc Morandini pour ‘harcèlement sexuel’. Début prévu à 13h30. LT a venir…
#Morandini : Pour mémoire, il s'agit ici de l'affaire dite de la web-série "Les Faucons" qui avait éclaté dans Les Inrocks en 2016 sous la plume de Fanny Marlier. Rappel des faits ⬇️
#Morandini : Dans ce dossier, l'animateur de télévision doit répondre de 'harcèlement sexuel' au préjudice d'un jeune comédien qui avait passé un casting pour la série. Les faits concernant quatre autres comédiens n'ont pas été retenus par les juges d'instruction.
#Morandini : Au surplus, la société 'Ne Zappez pas Production' dont Jean-Marc Morandini est l'unique gérant doit aussi répondre de 'travail dissimulé' dans ce dossier.
#Morandini : A l'audience, il sera (sans doute) beaucoup question de Catherine Leclerc, personnage fictif créé par Jean-Marc Morandini pour convaincre les jeunes acteurs d'aller toujours plus loin lors des castings.
#Morandini : Se présentant comme directrice de casting, mariée, et très directe, Catherine Leclerc écrivait des emails aux acteurs les poussant à aller plus loin. Sauf que derrière ce faux compte se cachait en réalité Jean-Marc Morandini.
#Morandini : Lors de l'instruction, l'animateur avait indiqué avoir utilisé ce pseudonyme car il ne voulait pas voir son nom apparaître publiquement dans la production de cette série.
#Morandini : Mais il devra donc expliquer pourquoi, à travers cette Catherine Leclerc, il a proposé à un jeune comédien de faire une fellation à Jean-Marc Morandini, au motif que "ce n'est pas n'importe qui".
#Morandini : D'un pas vigoureux, Jean-Marc Morandini a traversé le tribunal judiciaire sans un mot pour les journalistes. Il vient de s'installer dans le prétoire. Veste noire sur chemise blanche (#PointMode)
#Morandini : Pour ce nouveau procès, il est toujours défendu par Céline Lasek. Mais, en plus, il s'est adjoint les services de Me Florence Rault. Avocate qui intervient parfois dans ses émissions.
#Morandini : Le jeune plaignant, Gabriel. P., est lui défendu par Me Antoine Lachenaud.
#Morandini : L'audience est ouverte. Pour l'instant, on fait l'appel des parties et on cherche le représentant de l'Urssaf. Le dossier est aussi un dossier de 'travail dissimulé'.
#Morandini : L'animateur est appelé à la barre. On lui demande de régler le micro.
- L'utilisation du micro, ça ne devrait pas poser de problème..., attaque la présidente.
- Normalement, ça va, répond-il.
#Morandini : Pour l'instant, il décline son identité. Et écoute la présidente lui lire les chefs de prévention. Elle lui rappelle qu'il a le droit de garder le silence.
#Morandini : L'animateur est invité à s'asseoir. Ses avocates viennent à la barre pour plaider leurs conclusions in limine litis. C'est-à-dire pour soulever des nullités de procédure.
#Morandini : C'est Céline Lasek qui attaque. Et qui demande tout simplement au tribunal de se déclarer "non-saisi" de l'affaire Morandini. "Pour une raison évidente et assez rare", lâche-t-elle. Il s'agit d'un vice de procédure.
#Morandini : L'avocate explique que dans l'ordonnance de renvoi de Jean-Marc Morandini, il manque une phrase. Une phrase pourtant essentielle. Doit figurer : "Le juge ordonne le renvoi de M. Morandini aux fins d'être jugé..." (C'est l'article 179 du Code pénal)
#Morandini : Autrement dit, il manque une phrase sans laquelle Jean-Marc Morandini ne peut pas être jugé aujourd'hui, selon ses avocates. Pour bien comprendre : le tribunal n'est pas "saisi" de ce dossier...
#Morandini : Céline Lasek poursuit en indiquant qu'il s'agit d'un élément "énorme". Elle parle "d'éléphant dans un magasin de porcelaine". Et explique qu'elle n'a jamais vu ça dans toute sa carrière.
#Morandini : La défense de Jean-Marc Morandini demande donc que l'affaire soit renvoyée à un nouveau juge d'instruction qui aura, alors, la charge de saisir un nouveau tribunal. "Nous ne demandons rien d'autre que ça", termine Céline Lasek.
#Morandini : "Votre tribunal n'est PAS saisi", assène maintenant Me Florence Rault. Pour les puristes, c'est l'article 79 du Code de procédure pénale qui précise tout ça : legifrance.gouv.fr/codes/article_…
#Morandini : Les avocats des plaignants ne sont (évidemment) pas d'accord. Et lisent le titre du dernier chapitre de l'ordonnance. "Dispositions aux fins de renvoi devant le tribunal correctionnel", y est-il écrit.
#Morandini : Pour l'occasion, on a fait descendre l'écran dans la 31e chambre et on a projeté la fameuse page 27 de l'ordonnance de renvoi. Chacun semble y lire ce qu'il souhaite y lire. Ou pas. Enfin vous m'avez compris.
#Morandini : La procureure prend la parole et semble agacée. Elle montre le document et le titre : "C'est pas pour faire joli. On a mis du gras et on a souligné..."
#Morandini : « Les choses sont claires. Il n’y a pas d’imprécision. C’est clair ! » La procureure s'agace encore.
#Morandini : Florence Rault reprend la parole. « Si quelqu’un lit la phrase ‘Ordonnons le renvoi devant le tribunal correctionnel’ dans cette ordonnance, qu’il me la montre. Parce que moi, je ne la vois pas ! »
#Morandini : L'audience est suspendue, le temps que le tribunal délibère sur cette question.
#Morandini : Si quelqu'un a déjà vu une conclusion in limine litis sur le fondement de l'article 179 du CPP prospérer, qu'il n'hésite pas à le signaler ,o)
#Morandini : L'audience reprend. L'incident est joint au fond. La présidente commence la lecture du rapport. Le procès va pouvoir débuter.
#Morandini : L'animateur est désormais à la barre. La présidente l'interroge sur le volet 'Travail dissimulé' et rémunération.
#Morandini : Il est notamment questionné sur le fait que l'actrice qui jouait l'entraîneure de l'équipe de foot et a été rémunéré en février 2016, alors que les acteurs ont dû attendre plusieurs mois après.
#Morandini : Très tranquille, l'animateur explique que l'actrice était professionnelle, à l'inverse des autres comédiens qui étaient en train de voir s'ils allaient faire carrière avec lui ou pas.
#Morandini : L'animateur est assez agacé par les questions de la présidente sur le volet 'travail dissimulé'. Il précise qu'il ne s'occupait pas de ça. Mais sa société 'Ne Zappez pas Production'.
#Morandini : La présidente lui rappelle qu'il est prévenu dans ce dossier. Il répond : "Non, c'est ma société, pas moi..."
#Morandini : « Je ne sais pas. C’est pas moi qui faisais ces déclarations. Ce n’est pas moi qui m’occupe de ça. Honnêtement, pour tous ces détails, il faut voir avec mes avocats... »
#Morandini : La présidente diffuse maintenant un email de "Catherine". Daté de 21 février 2016 et qui revient sur le tournage d'un épisode qui s'est mal passé.
#Morandini : Première question :
- C'est bien vous qui avait écrit ce mail ?
- Oui, sans doute.
#Morandini : Le mail en question : « On ne peut pas se retrouver sur le tournage avec des acteurs qui refusent de tourner certaines scènes alors que vous toutes les infos depuis plusieurs jours. »
#Morandini : L'un des acteurs avait refusé de tourner une scène de nu.
#Morandini : Pour la présidente, ce mail établit que JMM avait un rapport hiérarchique, de direction. Et que donc, les acteurs devaient être payés comme acteurs. Et non pas pour de simples "essais".
#Morandini : Cela se tend à nouveau... Jean-Marc Morandini se tend face aux questions de la présidente. Elle l'interroge sur un retrait d'espèces destiné à payer les acteurs. "Non, c'était pour les frais", se défend-il.
#Morandini : La présidente lève les yeux au ciel. « Si vous voulez… Vous êtes libre de vos déclarations. Mais c’est un peu étonnant par rapport à ce que vous avez dit pendant l’instruction. »
#Morandini : Jean-Marc Morandini est très cassant à la barre. « Je n’ai pas de souvenir de ça. C’était il y a 7 ans, franchement ! »
#Morandini : La présidente l'interroge maintenant sur sa vision de la série. Il confirme ce qu'il a dit lors de l'instruction : « Ce qui se vend sur le web, c’est la violence et le sexe ! »
#Morandini : Il confirme aussi qu'il prévoyait deux à trois scènes de nu par épisode. Soit deux à trois minutes sur dix.
#Morandini :
- Confirmez vous avoir créé le personnage de Catherine Leclerc et lui avoir créé un profil en utilisant la photo d’une jeune femme que vous avez trouvé sur Internet ?
- Oui.
#Morandini : L'animateur explique qu'il a créé Catherine Leclerc pour ne pas apparaître sur le site de casting. "Sinon, les candidats auraient répondu à cause de mon nom..."
#Morandini : L'animateur explique que, dès le deuxième échange de mail, il révélait sa véritable identité...
#Morandini :
- Comment expliquez-vous que les scènes de nu concernaient uniquement les jeunes acteurs et pas les acteurs plus âgés ou les actrices ?
- Ce n’était pas dans leur rôle.
#Morandini : L'animateur paraît toujours aussi agacé à la barre. Cassant, sec, il donne l'impression de ne pas comprendre pourquoi la présidente l'interroge...
#Morandini : Elle pose beaucoup de questions sur le scénario, sur la façon qu'a Jean-Marc Morandini de voir ce projet. Mais il semble la prendre un peu de haut.
#Morandini : La question suivante porte sur le fait que certains acteurs se sont rasés.
- C'était pour apparaître plus jeune ? Mineurs alors qu'ils étaient majeurs ?
- Non, c'était pour l'esthétique. Ca n'a aucun sens cette question.
#Morandini : La président lit maintenant tout un échange de mail entre l'animateur et le plaignant, Gabriel. On voit la montée en puissance des demandes de l'animateur.
#Morandini : Les mails sont extrêmement nombreux. Les premiers sont signés Catherine. Elle dit notamment "En tant que maman moi-même, je vous trouve touchant..."
#Morandini : On part donc de premiers messages qui concernent des essais habillés et se terminent, après de longs échanges, par des demandes de scènes en érection et avec éjaculation.
#Morandini : Au total, l'échange de mails dure 9 jours. La présidente enchaîne avec les questions.
#Morandini :
- Neuf jours pour avoir cette vidéo. Pourquoi insister ?
- Vous voyez qu’il n’y a pas d’insistance. Je lui dis ‘Fixe toi ce que tu as envie de faire’...
#Morandini :
- Et quand vous dites : "Dépêches toi. Le bureau va bientôt fermer..."
- On était en juillet. On partait en vacances... Le tournage allait commencer en septembre.
#Morandini : Les avocates de Jean-Marc Morandini suivent. Debout, Florence Rault prend des notes. Céline Lasek, elle, parcourt la procédure sur son ordinateur. Gabriel. P, assis au premier rang, suit aussi les débats.
#Morandini : La présidente en vient à l'échange de mail le plus problématique :
« Vous sentez-vous de faire une fellation à Jean-Marc Morandini qui n’est pas n’importe qui »
#Morandini : A la barre, l'animateur sourit.
- Vous souriez ?
- Oui, parce que dans un tribunal, cela paraît énorme...
- Mais cela figure bien au dossier, non ?
- Oui, oui... répond l'animateur.
#Morandini : Le prévenu se défend en disant que c'est le jeune homme qui initiait la conversation par email, que lui voulait s'en défaire mais qu'il n'y arrivait pas... Il tente d'inverser la charge.
#Morandini : La présidente tente de faire comprendre qu'il y a une gradation dans les demandes de l'animateur : nudité, érection, éjaculation, fellation...
Le prévenu explique qu'il prévoyait une version "- de 12 ans" et une version "- de 16 ans".
#Morandini : Sur le fait qu'il signait les emails "Maman", Jean-Marc Morandini explique que c'était "un joke" (une blague en anglais). La présidente demande si c'était aussi "un joke" pour le jeune homme...
#Morandini : Désolé pour cette légère interruption due à un duplex. On reprend. Jean-Marc Morandini est toujours à la barre.
#Morandini : C'est désormais l'un des assesseurs qui pose des questions. Il demande notamment si on demandait aux acteurs de jouer un peu au foot.
"Non, répond le prévenu. Ce n'était que le cadre, c'était accessoire..."
#Morandini : Quand Jean-Marc Morandini évoque 'un joke' (blague), cela rappelle sa défense lors du procès pour corruption de mineurs où il parlait alors "d'humour un peu lourd".
#Morandini : Après quasiment une heure et demie à la barre, Jean-Marc Morandini n'admet rien. Pied à pied, il se défend et maintient sa ligne.
#Morandini : Très bon, l'assesseur pointe les contradictions du prévenu :
- J’ai toujours été très droit avec lui. Honnête.
- Comment peut-on être honnête avec le nom de quelqu’un d’autre (Catherine Leclerc) ?
- Mais il s’en doutait. Et il ne m’en pas voulu...
#Morandini : Jean-Marc Morandini résume sa pensée : « Je n’ai jamais eu aucun problème avec lui. Il y a eu une déception, je pense. Mais honnêtement, il n’y a jamais eu de problème avec Gabriel. »
#Morandini : A trois mètres de lui, le jeune plaignant écoute sans ciller.
#Morandini : L'assesseur en termine avec une dernière question, piquante : "J'ai quand même du mal à comprendre en quoi faire une fellation peut améliorer le jeu d'acteur ?"
Jean-Marc Morandini répond qu'il ne s'agit pas de ça.
Suspension.
#Morandini : Je prends après une interruption pour cause de duplex. Jean-Marc Morandini est toujours à la barre. Il répond aux questions de l'avocat de l'un des plaignants concerné par l'aspect 'travail dissimulé'.
#Morandini : L'animateur s'énerve carrément face aux questions d'Arash Derambarsh, avocat donc de l'un des plaignants concernés par l'aspect 'travail dissimulé'.
#Morandini : Céline Lasek, avocate de Jean-Marc Morandini, intervient. L'échange avec son confrère est assez vif. "Vous ne savez pas quel est l'intérêt de votre client", lui assène Arash Derambarsh. Lunaire...
#Morandini : On en vient aux questions de la procureure. Elle essaye de comprendre comment la scène de la fellation a été pensée, dans les échanges de mail.
#Morandini : L'animateur se défend en disant que cette scène est un exercice virtuel qui n'a jamais été jouée et qui a été écrite à quatre mains, avec Gabriel. Pour le faire progresser.
#Morandini : La procureure reprend tous les échanges pour démontrer que c'est Jean-Marc Morandini qui a suggéré le scénario de départ (tu es dans un endroit désert, tu rencontres un homme, il ne parle pas, tu te déshabilles...)
#Morandini : La procureure insiste sur la relation qu'il entretenait avec Gabriel. Elle demande à l'animateur s'il était attiré par lui. Il répond que 'non'. Qu'il le trouvait charmant, séduisant. Mais pas attiré.
#Morandini : La procureure a du mal à comprendre la distinction entre "trouver quelqu'un charmant" et "être attiré par lui". A la barre, Jean-Marc Morandini s'agace encore.
#Morandini : Mais la procureure marque un point en sortant l'expertise psy de ses notes. Dans laquelle l'animateur a reconnu un peu plus. « L’intéressé décrit des relations professionnelles avec tous les acteurs à l’exception de Gabriel avec qui il y avait un jeu de séduction. »
#Morandini : L'animateur reconnaît ce 'jeu de séduction' mais insiste pour dire qu'il ne s'est jamais rien passé.
#Morandini : La procureure déterre un nouveau mail de Catherine Leclerc signé cette fois-ci des mots "maman qui ne t'oublie pas"...
#Morandini : Debout, la procureure s'agite beaucoup mais elle pointe du doigt de vraies contradictions. Certes, c'est brouillon. Mais beaucoup plus incisif que la présidente.
#Morandini : Ca se tend...
- Mais c'est pas crédible !
- Ah si vous ne me croyez pas, ca sert à rien que je vous réponde...
- Cela m'interroge, reprend la procureure.
#Morandini : L'animateur déplore qu'on tourne autour de quelques mails sur les vidéos et le fellation alors qu'il dit avoir discuté de plein d'autres choses. "Mais on n'est pas critique de cinéma !", lui balance la procureure.
#Morandini : La procureure pose la bonne question.
- Pourquoi a-t-il porté plainte alors ? Pourquoi...
- Parce qu'il y a eu un article publié à l'été 2016 !
#Morandini : Et voilà Jean-Marc Morandini qui balance sur le travail des journalistes. Enfin en particulier sur le travail de Fanny Marlier qui a publié la longue enquête dans les Inrocks en 2016.
#Morandini : "Il n'y avait aucun problème. Et, à partir de cet article, il y avait des problèmes avec tous les acteurs. Cette journaliste leur a monté la tête..."
#Morandini : La procureure s'engouffre dans la brèche :
- Vous reconnaissez le pouvoir des journalistes ?
- Mais oui ! Il existe, répond l'animateur.
- Je n'ai plus d'autres questions...
#Morandini : Moyen de faire comprendre que l'animateur télé pouvait avoir une forme d'ascendant sur les jeunes acteurs...
#Morandini : Moment de flottement. L'animateur annonce qu'il a été contacté par une amie qui a, elle-même, été contacté par un avocat qui a réclamé 60.000 euros pour que Gabriel retire sa plainte...
#Morandini : L'animateur est interrogé par ses propres avocats. On lui demande le nom de l'avocat en question...
#Morandini :
- C'est qui cet avocat ?
- (pas de réponse)
- Il est dans cette salle ?
- Oui
- Allons au bout de la démarche...
- C'est Monsieur, dit Jean-Marc Morandini en pointant Arash Derambarsh.
#Morandini : Arash Derambarsh s'insurge et dément vigoureusement avoir réclamé de l'argent à Morandini.
L'animateur lui répond directement : "60.000 euros. 21 Novembre, 18h30 dans vos bureaux"
#Morandini : L'avocat en question dément vigoureusement. Et indique qu'il s'attendait à ce genre de boule puante. Mais Jean-Marc Morandini, soutenu par ses deux avocats, confirme.
#Morandini : La présidente indique que l'on va passer à autre chose et on verra plus tard si cela fait l'objet de poursuites, éventuellement devant le bâtonnier. L'avocate de JM Morandini rappelle que cela s'appelle une tentative d'escroquerie. Que cela relève du pénal...
#Morandini : Arash Derambarsh se rassoit en secouant la tête de droite à gauche.
#Morandini : Au passage, les avocates de Jean-Marc Morandini s'interrogent sur le fait qu'Arash Derambarsh est vraiment désigné par quelqu'un dans le dossier.
#Morandini : Il évoque l'un des comédiens concernés par le volet 'travail dissimulé' mais celui-ci étant absent, impossible de vérifier directement.
#Morandini : On aborde maintenant la personnalité du prévenu. On revient sur tout son parcours.
#Morandini : Il explique avoir refusé de répondre à certaines questions de l'expert psy, au motif que "tout se retrouve dans la presse"...
#Morandini : La présidente l'interroge sur un éventuel suivi psychologique. L'animateur élude. Mais...
« C’est clair que tout ce qui se passe me fait prendre conscience de beaucoup de choses. Clairement », répond l'animateur.
#Morandini : La présidente le relance pour savoir s'il est suivi par un psy ou arrive à gérer la situation tout seul. "Pour l'instant, je gère tout seul !"
#Morandini : Réticent à l'idée de déposer à la barre au début de l'audience, Gabriel souhaite prendre la parole.
#Morandini : « Au début, Catherine Leclerc est une personne différente de JMM. Catherine me disait « M. Morandini ». C’est tellement impensable qu’une personne puisse manipuler, manigancer comme ça. Jusqu’au dernier moment, je me suis dit que c'était une personne différente. »
#Morandini : « Tout ça, ça brise la confiance. On se rend pas compte à quel point c’est difficile, à quel point on a honte en se regardant dans la glace. C’est des choses qui se poursuivent encore maintenant. Et, c’est un travail sur soi en permanence. »
#Morandini : Florence Rault interroge le plaignant. Sur le fait qu'il avait dit oui pour la vidéo nue, oui pour la vidéo en érection, oui pour la vidéo où il se masturbe... A la barre, Gabriel se tend.
#Morandini : « Les gens ne se rendent pas compte de la pression psychologique derrière tout ça. Mais oui, je suis faible. C’est une spirale dans laquelle je suis tombé ! » Sa souffrance semble sincère.
#Morandini : On interroge le plaignant sur Arash Derambarsh maintenant. De plus en plus lunaire...
#Morandini : « J’ai été contacté une première fois par Me Derambarsh : ''Me Vallat est mort. Je suis très proche de lui. Voulez-vous que je reprenne le dossier ?'' Je dis ''Oui, d’accord, pourquoi pas ?'' Et après, je réfléchis et je dis ''non". »
#Morandini : Arash Derambarsh annonce qu'il avait été désigné par l'Ordre pour gérer la clientèle de Me Vallat après son décès, dans la mesure où ils partageaient les mêmes locaux.
"On va vérifier", balance Florence Rault.
#Balkany : Bonjour à tous ! Ce mardi, on est à Nanterre pour assister au procès de Patrick et Isabelle Balkany dans l’affaire dite du « montage photo à caractère sexuel » d’un de leurs opposants politiques.
#Balkany : Le réseau étant particulièrement défaillant dans la 14e salle du tribunal de Nanterre, j'ai été dans l'incapacité de relayer cette audience. Mais j'en suis sorti... C'est donc parti pour un live-tweet en léger différé de deux heures.
#Balkany : Pour mémoire, Patrick et Isabelle Balkany étaient jugés pour avoir diffusé un photomontage à caractère sexuel d'un de leurs opposants politiques à Levallois, David-Xavier Weiss, en 2021. Affaire que j'avais racontée dans un papier en 2022. 👇 bfmtv.com/police-justice…
[Info @BFMTV] #Zacharopoulou#Violencesobstétricales : L'enquête visant la secrétaire d'Etat Chrysoula Zacharopoulou pour viols et violences gynécologiques a été classée sans suite pour cause d'infraction insuffisamment caractérisée.
(Sources concordantes @BFMTV)
#Zacharopoulou : L'enquête avait été ouverte en mai 2022 après les plaintes de trois patientes qui avaient consulté la secrétaire d'Etat lorsqu'elle exerçait la profession de médecin-gynécologue, spécialiste du traitement de l'endométriose.
#Zacharopoulou : Les trois patientes l'accusaient d'avoir procédé à des examens médicaux ayant bafoué leur consentement, les qualifiant de viols. Et d'avoir exercé des violences psychologiques envers elle lors des rendez-vous médicaux.
#Darmanin : La Cour d'appel de Paris a confirmé, ce matin, l'ordonnance de non-lieu dont a bénéficié Gérald Darmanin dans l'enquête sur les accusations de viol à son encontre portées par Sophie #Spatz.
#Darmanin : La plaignante peut encore former un pourvoi en cassation avant un éventuel recours devant la Cour européenne des droits de l'homme.
#Darmanin : Réaction des avocats de Gérald Darmanin suite à la décision de la Chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris. ⬇️
#Bismuth : Bonjour à tous ! Ce jeudi, on est de retour à la cour d'appel de Paris pour le dernier jour du procès de Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog et Gilbert Azibert. L'audience doit reprendre à 14h.
#Bismuth : Au programme :
- La plaidoirie d'Hervé Témime, en défense de Thierry Herzog.
- La plaidoirie de Jacqueline Laffont, en défense de Nicolas Sarkozy.
- Les derniers mots des prévenus et l'annonce de la date du délibéré.
#Bismuth : Pour rappel, mardi, le parquet général a requis une peine de trois ans de prison avec sursis à l'encontre des trois prévenus jugés pour corruption et trafic d'influence.
#Quatennens : Le groupe LFI-Nupes annonce qu’Adrien Quatennens est suspendu temporairement pour une durée de 4 mois.
(Communiqué)
#Quatennens : Son retour, fixé au 13 avril 2023, « est conditionné à l’engagement de suivre un stage de responsabilisation sur les violences faites aux femmes auprès D’assises féministes ».
#Quatennens : Dans son communiqué, le groupe « considère » que le député est déjà en retrait depuis 3 mois.
#Quattenens : Hello ! Sans surprise, il fait froid (-6) au tribunal de Lille où Adrien Quattenens passe à 8h30 en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) dans l’affaire des violences sur son ex-femme.
cc @BFMTV
#Quattenens : Pour comprendre les enjeux, petit rappel des faits dans ce sujet vidéo ⬇️
#Quattenens : Voilà comment les choses vont se passer :
A 8h30, le député LFI a rendez-vous avec la Procureure de Lille. Elle va lui demander s’il reconnaît les faits et, surtout, s’il accepte la peine qu’elle propose.