L'offensive du front Sud analysée une semaine après en cartes.
Offensive ratée, percée des premières lignes de défenses, terrain miné, faisons un point sur les 3 offensives à Zaporijia.
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1- L'offensive de Lobkove-Kamyanske
Les informations ont mis du temps à arriver, mais cette attaque avait probablement pour but de dégager Kamyanske pour s'approcher de Vasylivka.
A part la prise de Lobkove, cette attaque reste un échec avec une progression minimale. 2/
Par rapport aux deux autres fronts, l'Ukraine a perdue moins de blindés, et son infanterie était au cœur de l'attaque.
Il n'y a pas eu de nouvelles vidéos, informations, on ne sait pas si les Ukrainiens continuent l'attaque ou non. 3/
2- L'offensive d'Orikhiv-Tokmak
Elle devait percer les premières lignes et s'emparer de Robotyne et Verbove.
Forte de la 47ème BM (nouvelle) l'attaque est un cuisant échec. Outre la perte de 16 Bradleys et au moins 5 Léopards, on compte au moins 4 précieux engins de déminage. 4/
A l'Est, le champ de mine et l'artillerie Russe sont venus à bout de 4 colonnes massives d'équipement Ukrainien. Les drones ont pu finir le travail.
Avançant en journée, sans support d'artillerie et d'infanterie suffisants, les unités ont été décimées. 5/
Plus à l'Ouest, l'offensive a échouée malgré un puissant effort de déminage.
La contre-attaque Russe a elle aussi échouée, le village de Robotyne reste sous contrôle Russe. 6/
3- Velika Novosilka
L'offensive du "saillant de Vremivka" était dès le début plus puissante, en 3 grands axes (Novodonetske, Vremika, Novodarivka).
Les champs de mines passée, c'est les combats avec la première lignes qui ont durés 2 jours, avant une avance prudente. 7/
Réalisée par la 37ème BIM avec les AMX 10-RC, l'attaque de Novodonetske puis de Blahodatne a été une réussite malgré de grandes pertes de véhicules blindés.
La première ligne Russes s'est largement effondrée. 8/
Des deux côtés de la rivière Mokri Yali, les Ukrainiens ont avancés à chaque fois sur le flanc en obligeant les Russes à se retirer.
Beaucoup de vidéos attestent d'un grand nombre de Russes tués et prisonniers.
Les combats se poursuivent entre Makarivka et Staromaiorske. 9/
Enfin plus à l'ouest, si Novodarivka semble Ukrainienne, il n'existe aucune preuve que Rivnopil et Levadne soient tombées. 10/
Résumé:
L'Ukraine a lancée 3 petites attaques, 1 à complètement échouée, les deux autres ont des résultats intéressants.
Si la pluie ralentit les opération, la contre-offensive ne fait que commencer. 11/
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L'offensive rebelle, une revanche pour les accords d’Astana ?
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Quelques mots sur ces accords.
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Les accords dits d’Astana font en réalité référence à une série de discussions de haut niveau entre la Turquie, la Russie et l’Iran de 2017 à 2019 en vue de trouver un compromis acceptable pour mettre fin à la guerre en Syrie.
A cette époque, il paraît clair que le soutien russe à Bashar al-Assad lui permettra de se maintenir sur son trône et d’écraser militairement la rébellion, qui ne fait pas le poids face à l’aviation loyaliste. La Turquie est prête à l’accepter, mais à une condition.
Après la folie des grandeurs, un retour à la réalité ?
A 5 ans de la fin du projet Vision 2030, les méga-projets censés servir de vitrines au régime saoudien possèdent des résultats contrastés et mettent à mal les ambitions du leader MBS.
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En 2016, Mohamed Ben Salmane, alors président du Conseil des Affaires Économiques et du Développement, annonçait un ambitieux plan de transformation de l’économie, de la culture et de la société saoudienne nommé Vision 2030.
Le projet Vision 2030 se donne pour ambition de faire de l’Arabie Saoudite une économie moderne.
Le principal objectif est de réduire la dépendance de l’économie au pétrole, mais aussi de privatiser l’économie afin de créer une économie moderne et capable de résister aux aléas.
Après 54 ans à la tête de la Syrie, le règne de la dynastie Al Assad prend fin.
En l'espace de 12 jours, l'équilibre du Moyen-Orient a basculé. Retour sur les enjeux, les rivalités de puissances et sur ces 12 jours historiques.
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C’est donc la fin d’un demi-siècle de règne du clan Assad, qui avait paru inébranlable, et qui avait pris toutes les mesures sécuritaires et politiques pour survivre aux heures les plus sombres contre vents et marées.
Mais il y a des semaines où des décennies se produisent.
La première phase de la guerre (2011-15) avait été essentiellement tirée par des facteurs syriens, là où la seconde (2016-20) fut imposée par des accords entre grandes puissances.
C’est finalement un retour des dynamiques locales : Assad est tombé par la pourriture de son régime.