[1/7] #COVID19 +ieurs pays d'Europe connaissent un rebond épidémique, avec des effets par endroit qui commencent à se faire sentir sur les hospitalisations. [2/7] Le narratif commun à toute l'Europe (notamment) de la fin de la pandémie et d'un variant "mild", avec retrait des mesures sanitaires non pharmaceutiques et moindre observance des mesures encore en place, fait sentir ses effets.

[1/10] Le sous-lignage BA.2 d'#Omicron représentait en France 10,7% des séquences interprétables dans l’enquête Flash du 31/01, en croissance exponentielle. Il a été détecté dans 74 pays à ce jour. Or, il commence à inquiéter la communauté scientifique.
edition.cnn.com/2022/02/17/hea… [2/10] Il pourrait en effet provoquer des cas aussi sévères que Delta, tout en bénéficiant de l'échappement immunitaire d'Omicron BA.1, et serait + résistant aux anticorps monoclonaux utilisés en traitement contre BA.1. Il serait également 1,4 X + transmissible (Reff) que BA.1.

Notre dernier bulletin pour les semaines du 31/01 au 13/02 est en ligne. Le reflux de la circulation virale, même si elle est encore très élevée, se traduit désormais par le recul des indicateurs hospitaliers 🔽🔽🔽

https://twitter.com/Cote_Science/status/1494441470702542848

Pour la première fois depuis 16 semaines, les hospitalisations globales ont régressé en semaine 06, tandis que la même semaine, les soins critiques ont connu un recul plus significatif que les semaines précédentes.

Je voudrais insister sur ce point. Les personnes fragiles, vaxx mais immunodéprimées, atteintes de maladies chroniques, de ces fameuses "comorbidités" dont on parle tant, sont depuis longtemps sacrifiées sur l'autel du retour à la "vie d'avant".

https://twitter.com/barriere_dr/status/1492184679428018178

Les comorbidités servent depuis longtemps à minimiser les hospitalisations et décès avec diagnostic covid, selon une hiérarchie de la valeur des vies humaines, en fonction du fait qu'il s'agit de personnes supposées en pleine santé ou pas.

Pour la 1e fois depuis longtemps, il semble que les indicateurs hospitaliers, en encours et en nouvelles entrées, amorcent un reflux significatif, dans la suite de la baisse des taux d'incidence. Cela ne s'observe pas encore sur les décès. En semaine glissante, les admissions hospitalières globales et en soins critiques reculent respectivement de -5,9% et -5,2%. Sur les 3 premiers jours de la semaine par rapport aux 3 premiers jours de la semaine dernière, ces baisses sont même plus fortes : -17,4% et -18,2%.

[1/18] Depuis le début de la pandémie, il y a, particulièrement en France, un problème fondamental de méthode eu égard à l'état de nos connaissances, et quant aux choix d'action qui en découlent. [2/18] Plus précisément, le rapport à l'état de nos connaissances est conditionné par des choix d'action qui les précèdent, au lieu que l'action soit fondée sur le niveau de connaissance.

Notre bulletin #COVID19France pour les 2 premières semaines de janvier est en ligne : circulation virale extrême et dépistages records, hausse des hospitalisations et décrochage partiel des soins critiques, multiplication des hospitalisations et décès d’enfants 🔽🔽🔽

https://twitter.com/Cote_Science/status/1484233478891876353

Les hospitalisations globales continuent de croître, tandis que les soins critiques semblent atteindre un plafond. Mais le nombre des soins critiques en cours a connu des évolutions hétérogènes selon les tranches d’âges.

Le mythe naturaliste qui pollue l'appréhension de la pandémie de #COVID19 repose sur 3 piliers : celui de l'immunité naturelle, celui de la cinétique épidémique naturelle, et celui de la sélection naturelle. Le premier désigne comme naturelle une possible immunité acquise (et limitée dans le temps) par l'infection vs la vaccination, avec les risques de pronostic sévère de l'infection.