Thread by @nicolasberrod

🔴 Près de 3 000 décès "en excès" ont été recensés dans les départements concernés lors des 3 vagues estivales de #canicule, 10 420 sur l'ensemble de l'été.

Les personnes âgées ont été les plus touchées,mais aucune tranche d'âge n'a été épargnée ⤵️

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Tout d'abord, la méthodologie de @SantePubliqueFr. On parle de décès "en excès", décès toutes causes confondues par rapport à 5 années précédentes.

On ne parle pas de décès "dus à la #canicule", car plusieurs autres facteurs peuvent l'expliquer.

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Par exemple, 894 décès liés à l’épidémie de #Covid19 ont été enregistrés lors des 3 périodes de canicule dans les départements touchés.

Impossible de les retrancher du total, car le Covid a pu fragiliser des personnes, et la chaleur a pu aggraver l'état de patients Covid.

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"La majeure partie de ces décès est probablement liée à la chaleur, mais on ne peut pas obtenir la part exacte", résume SPF.

Plusieurs éléments vont dans le sens d'un lourd impact des fortes chaleurs, dont la corrélation température/mortalité. 👇

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Cela étant posé, passons aux résultats. On a donc eu, l'été dernier, trois vagues de canicule plus ou moins longues et plus ou moins intenses : fin juin, mi juillet et début août.

Les trois quarts des habitants en France ont vécu au moins un épisode.

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Le nombre de décès en excès sur 3 vagues de chaleur particulièrement intense dans les départements placés en alerte s'élève à précisément 2 816, soit un excès de mortalité de 16,7%.

1 901 d'entre eux lors de la 2e vague,la plus mortelle et aussi la plus intense en chaleur.

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Par ailleurs, l’excès de mortalité atteint près de 20 % dans les départements où une vigilance rouge canicule a été déclenchée.

Là aussi, de quoi appuyer l'impact des températures très élevées (la 8e vague de Covid, par exemple, a été plutôt uniforme partout en France).

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La grande majorité de ces décès en excès apparaissent dans la tranche d'âge des plus de 75 ans. Logique, les seniors sont les plus fragiles.

Mais "la chaleur a un impact sur tout le monde y compris sur les enfants, et il faut parvenir à s’y adapter davantage", insiste SPF.

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Par ailleurs, il n'y a pas que la mortalité. Près de 2 000 enfants et adolescents âgés de moins de 15 ans ont été pris en charge aux urgences pour des troubles liés à la chaleur. C'est quasiment autant que dans la tranche 65-74 ans.

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Sur l'ensemble de l'été, 10 420 décès en excès ont été recensés. "Une part est vraisemblablement due à une exposition de la population à de fortes chaleurs mais pour des températures n’atteignant pas les seuils d’alerte canicule", indique SPF.

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Notons par ailleurs que sept accidents du travail mortels "en lien possible avec la chaleur" ont été recensés cet été, en général en lieu extérieur (trois d'entre eux concernant des employés dans la construction).

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Au final, ce bilan de près de 3 000 décès en excès lors des vagues de #canicule en France l'été dernier est le plus important depuis 2003... mais nettement moins élevé que celui à l'époque (15 000 décès en excès rapportés sur l'épisode d'août 2003).

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"La mise en œuvre de mesures, notamment dans les Ehapd, a pu avoir un impact. Mais il est compliqué d’en évaluer l’impact précis, tant les profils des canicules diffèrent", dit SPF.

L’épisode d’août 2003 avait duré trois semaines consécutives. A l'inverse, cet été...

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... on a plutôt eu des vagues successives de chaleurs particulièrement fortes, et entre-temps des températures plus basses mais malgré tout très supérieures aux normales de saison.

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Avec le changement climatique, les épisodes de #canicule sont appelés à devenir de plus en plus fréquentes et intenses. D'où l'intérêt l'importance de s'adapter avec les moyens possibles.

Article bcp + complet 👇 @le_Parisien

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