Savez-vous ce que font ces femmes ???
Un métier difficile à imaginer aujourd’hui.
Mais sans elles, on n'aurait pas pu aller sur la Lune.
Elles méritent qu'on leur rende hommage.
A dérouler 👇👇👇
Un métier difficile à imaginer aujourd’hui.
Mais sans elles, on n'aurait pas pu aller sur la Lune.
Elles méritent qu'on leur rende hommage.
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Ces femmes tissaient, à la main, le programme informatique du programme Apollo.
Aujourd’hui, dans nos ordinateurs, l’information est stockée généralement sous forme de charges électriques dans des circuits intégrés. La présence de charges signifie un « 0 », son absence un « 1 ».
Aujourd’hui, dans nos ordinateurs, l’information est stockée généralement sous forme de charges électriques dans des circuits intégrés. La présence de charges signifie un « 0 », son absence un « 1 ».
Mais il y a 50 ans, les mémoires étaient formés de petits anneaux (tores) de matériau magnétique.
On les magnétisait dans une direction ou l’autre pour figurer des 0 et des 1 et former une mémoire qui n’avait pas besoin d’être maintenue sous tension, et pouvait être réécrite.
On les magnétisait dans une direction ou l’autre pour figurer des 0 et des 1 et former une mémoire qui n’avait pas besoin d’être maintenue sous tension, et pouvait être réécrite.
D’autres mémoires, comme celles où était stocké le programme de guidage d’Apollo, étaient uniquement utilisables en lecture. Le programme était littéralement tissé : un fil passant dans un tore signifiant un « 1 », passant à côté un « 0 ».
Un ordinateur sur le module Apollo contenait 4 kilooctets de mémoire en lecture-écriture (RAM), et 72kilooctets de mémoire en lecture seule (ROM). C’est-à-dire au total à peu près 100000 fois moins de mémoire qu’une modeste clé USB actuelle...
...mais cela faisait tout de même des centaines de milliers de tores à tisser. Les programmes étaient développés sur un ordinateur du MIT, puis transcrits en cartes perforées, qui permettaient à une machine de prépositionner les tores.
Mais le tissage lui-même était fait par des femmes, dont la tâche était fastidieuse et sur qui reposait la responsabilité d’éviter toute erreur, car ensuite la correction était très difficile.
Tout cela permettant au passage à la société Raytheon de faire d'excellentes affaires..
Tout cela permettant au passage à la société Raytheon de faire d'excellentes affaires..
Pour élaborer et vérifier ces programmes, il a fallu des milliers d’heures de travail préparatoire. C’était aussi une femme qui était responsable de tout cela, Margaret Hamilton, qu’on voit ici avec ses listings de documentation accumulés.
Et tous ces programmes ont fort bien fonctionné, malgré leur rusticité...
...et c’est ainsi qu’il y a 50 ans exactement, on put faire le tour de la Lune, avant de s’y poser l’année suivante.
...et c’est ainsi qu’il y a 50 ans exactement, on put faire le tour de la Lune, avant de s’y poser l’année suivante.
