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Aujourd’hui le @Musee_Homme nous accueille pour nous présenter sa nouvelle expo Dans ma peau 
Virginio Gaudenzi, le responsable des expositions, nous fait le plaisir de jouer les guides
Alain Epelboin, médecin anthropologue, introduit la visite , en rappelant l’importance culturelle de la peau et la mémoire qu’elle constitue
On commence par entrer dans les couches de la peau...
Des techniques d’imagerie non invasives permettent d’explorer la peau, au fil de sa profondeur
Sous la peau, se loge la jonction dermo-épidermique qui héberge les keratinocytes
Ces cellules montent progressivement vers la surface et desquament. Sur l’ensemble du corps, nous perdons ainsi quelques milliers de cellules chaque heure!
Dans les peaux claires, il y a moins de mélanocytes et ils ne se trouvent que dans la couche basale.
Dans les peaux foncés, les mélanocytes sont plus nombreux et protègent mieux la couche basale. Mais la protection n’est pas totale. Pour les peaux les plus noires, on l’estime à SPF15.
Pour discuter pigmentation, on nous présente la chromasphère, qui permet de caractériser les différentes teintes de peau.
Cet outil de @Loreal aide pour développer de nouveaux produits, de nouveaux fonds de teints
Le microbiote de la peau évolue tout au long de la vie.
Il a deux grandes fonctions : la défense de la peau et son renforcement
Au passage, la sueur n’a pas d’odeur. Ce sont les produits de dégradation des bactéries de la peau qui sentent. Les brevibacteria notamment sentent le munster 🤢
Il existe une différence de microbiote entre les enfants nés par voies basses et ceux nés par césarienne. Cette différence s’estompe après 3 mois.
On approche des récepteurs du touché
Nous en avons des centaines de milliers et ils sont sensibles à différentes forces: traction pression plus ou moins fortes
Les nocepteurs répondent à la douleur, les thermocepteurs à la chaleur
Les corpuscules de Ruffini répondent à un étirement modéré, ce sont eux qu’on engage lors d’un massage.
Selon la fréquence d’une friction, soit les corpuscules de Meissmer soit ceux de Pacini seront activés #cestsuperprecis
La peau est aussi une barrière qui nous protège de l’extérieur vers l’intérieur (UV, froid, pollution, microorganismes 🦠...)
La peau a plusieurs filtres, contre les UV, contre la sécheresse (avec des facteurs naturels d’hydratation qui sont sécrétés pour gérer la couche superficielle de la peau)...
Les émotions influent sur ces filtres via les neurones qui se nichent dans la peau. Ces émotions peuvent déclencher des désordres ou des crises en cas de pathologie (comme le psoriasis)
La peau protège aussi du froid grâce au tissu adipeu, en émettant des frissons...
On apprend que le côté fripé apres un bain reste partiellement inexpliqué et que le système nerveux pourrait être responsable 🤔
Pour finir, nous allons parler de vieillissement 👵👨🦳
Le photovieillissement est causé par les UV.
Contrairement aux apparences, cela ne touche pas que les femmes!
La suite de l’exposition s’intéresse aux modèles de peaux reconstruites. Tout l’enjeu est de leur faire croire aux cellules qu’elles sont encore dans le corps
Il faut en plus savoir endormir des cellules et les réveiller dans dommage.
Quand elles sont réveillées, les chercheurs les dépose sur des supports (souvent en matière plastiques, en collagène ou en derme reconstruit). Depuis 1979 on connaît les conditions pour faire croître les cellules et les pousser à reprendre leur migration naturelle.
Quand on reproduit une peau en laboratoire, on cherche aussi à reproduire la communication entre le derme et l’épiderme (depuis 1986)
Pour faire ces modèles, il faut savoir cuisiner et suivre la bonne recette.
Au fil du temps, ces recettes sont complexifiées pour intégrer de plus en plus de types cellulaires et que les modèles présentent les comportements des peaux naturelles
Aujourd’hui, le challenge est d’intégrer les cellules nerveuses... mais les chercheurs touchent aux limites de leur technologie
Ils essaient aussi de faire pousser les poils dans leur modèle !
La bio-impression 3D et la microfluidique sont peut-être des solutions pour résoudre ces difficultés.
Ces peaux reconstruites servent à tester des produits cosmétiques et pharmaceutiques. Une technologie équivalent est développée pour soigner les grands brûlés
Les peaux reconstruites concernent aussi des maladies rares, mais dans ce cas il faut proposer une peau corrigée. Les recherches sont toujours en cours dans ce cas.
Par exemple les enfants de la lune (atteints de xeroderma pigmentesum) souffrent d’une hypersensibilité aux UV.
Les peaux reconstruites ont aidé à mieux comprendre la maladie.
L’expo est vraiment immersive. Là nous jouons à soigner des patients...
Dans le cas de grands brûlés, les médecins font pousser des greffons heterologues à partir des cellules du patient.
Pendant le temps de culture, le patient bénéficie d’un biopansement.
Selon la profonde de la brûlure, le greffon est formé soit des feuillets épidermiques soit de peaux plus complètes.
Heu, non! Pardon! Il s’agit de greffons autologues bien sûr
Voilà !! Merci le @Musee_Homme et merci @Loreal 🙏
