Le "plan de soutien à plus de 500 milliards €", qui devra être entériné par les chefs d’Etat, serait « excellent » et la démonstration d’une "UE solidaire".
La réalité est plus nuancée et le diable se cache dans les détails.
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C’est peu
Plus important : seules les dépenses de santé ne seront pas conditionnées à des réformes d'austérité ultérieures
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Conditionner l'accès à ce mécanisme illustre le manque de solidarité financière intra #EuroGroupe
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➡️seules "les dépenses, directes et indirectes, de santé et de prévention liées au #Covid_19" sont éligibles sans condition
➡️les dépenses sociales, économiques sont éligibles sous condition de mesure d'austérité ultérieures
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➡️Italie, Espagne, France ont gagné sur le plan symbolique en déconditionnant une partie de l'accès au #MES, pour les dépenses les moins importantes
➡️Pays-Bas et Allemagne ont gagné sur l'essentiel : les plans de soutien éco restent conditionnés
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Il a lâché un peu, mais a gagné sur l'essentiel :
➡️pas de solidarité financière UE sur les dépenses sociales et plan de relance éco
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La Commission UE va pouvoir lever 100 milliards € sur les marchés pour garantir les programmes de chômage partiel pris par tous les Etats.
Le montant est faible : le coût en France sera de 20 à 30 milliards.
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La crise passée, ce sera donc un retour express à l'orthodoxie budgétaire et financière, et, sans doute, aux mesures d'austérité.
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➡️il veut donner l'image d'un changement et d'une réponse à la hauteur
➡️mais dans la réalité, à ce stade : le jour d'après européen ressemble furieusement au jour d'avant
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threadreaderapp.com/thread/1248484…
(merci @egidio_bernini pour l'intérêt et @threadreaderapp pour cela)