Le SNJ-CGT lance une enquête spécifique sur les journalistes non permanents de l'audiovisuel : en temps de #Covid19 il est encore plus important de lutter contre la précarité ! snjcgt.fr/2020/04/21/jou…
La crise du #Covid_19 a mis au jour et même amplifié les comportements sauvages et indécents de certains employeurs, dont des patrons de sociétés privées de production audiovisuelle, qui fabriquent des émissions ou magazines clé en main pour les chaînes publiques ou privées.
Ces « boîtes de prod », comme on les appelle, emploient de nombreux journalistes non permanents, sous contrat de pige, contrat à durée déterminée ou… sous aucun contrat légal.
Des journalistes nous ont contactés pour nous raconter comment ils avaient été licenciés du jour au lendemain, au sens propre, sans préavis et par un mail comminatoire. Des journalistes à qui on explique qu’à cause du la pandémie, les commandes des chaînes ont été annulées.
Alors que ces mêmes patrons confient le travail en question à des journalistes pigistes, dont ils se sépareront très certainement aussi, sans plus de scrupules.
Certains employeurs osent même dire que leur entreprise n’est pas éligible au dispositif du chômage partiel, ce qui est faux. snjcgt.fr/2020/04/21/jou…
En cette période de crise, le chômage partiel est pourtant un outil temporaire pour éviter de précipiter des journalistes en situation précaire dans le dénuement, voire la pauvreté, quand – et seulement quand – leur employeur rencontre des difficultés économiques.
Par ailleurs, ces employeurs n’hésitent pas, depuis des années, à faire des économies en embauchant certain.e.s d’entre eux.elles avec des contrats non légaux.
Par exemple en CDDU (CDD d’usage), comme intermittent.e.s, et non en CDD comme journalistes, ce qui permettrait à ces derniers de bénéficier de la prime de précarité et de la convention collective des journalistes, avec le 13e mois, la prime d’ancienneté…
Pour mieux combattre ces patrons indélicats, le SNJ-CGT a rédigé un questionnaire destiné à tous les journalistes non permanents de l’audiovisuel, pour mieux cerner l’ampleur des dégâts et les besoins d’aide. #ConditionsDeTravailDignes#StopPrécarité
La profession est toujours sous le choc. Des journalistes ont été délibérément pris pour cible, certains blessés avec plusieurs jours d’ITT, par des policiers de la Brav-M, le 8 juillet place de la République à Paris, alors qu’ils couvraient... (1)
pour leurs médias le rassemblement en mémoire d’Adama Traoré, interdit par la préfecture de police de Paris quelques jours plus tôt.
Sur des images très nettes et sans équivoque, on voit la police s’en prendre délibérément aux journalistes. (2)
Ce cas n’est pas anecdotique. Ces derniers mois, quand ils couvraient les manifestations contre la réforme des retraites ou les émeutes, de nombreux journalistes ont été empêchés de travailler par des forces de l’ordre déployées sur le terrain. (3)
Schéma national de maintien de l’ordre : la CGT et le SNJ-CGT en appellent au Conseil d'Etat snjcgt.fr/2020/10/05/sch… communiqué de @lacgtcommunique et le @SnjCgt, syndicat national des journalistes de la CGT
Lancé il y a bientôt deux ans par le journaliste et documentariste @davduf, le site #AllôPlaceBeauvau répertorie 961 signalements de #ViolencesPolicieres, principalement dans les manifestations.
On note ainsi 4 morts, 344 blessures à la tête, 81 aux membres supérieurs, 29 éborgnés et 5 mains arrachées. S'y ajoute la criminalisation des militants par une lourde répression judiciaire, comme le confirme le récent rapport d’@amnestyfrance: "Arrêté-e-s pour avoir manifesté".
2 salarié-e-s de la société de production @PLTVfilms qui œuvre par exemple pour #CashInvestigation sur @Francetele, ont été grièvement blessé.e.s par un agresseur ce 25/09 à Paris devant les locaux où, il y a plus de 5ans, 2 terroristes ont massacré la rédaction de CharlieHebdo
@SNJ_national, le SNJ-CGT et la @USJCFDT apportent tout leur soutien aux deux victimes de @PLTVfilms et à leurs proches, parents et collègues. Cette attaque ignoble sur les anciens locaux de Charlie Hebdo est un nouveau traumatisme pour l’ensemble de notre profession.
[ATTENTION PIGISTES] Nous avons reçu plusieurs signalements concernant une application confuse ou irrégulière du décret du 16/04 concernant l'activité partielle pour les JOURNALISTES PROFESSIONNEL.LE.S rémunéré.e.s à la pige. Ceci n'est pas tolérable #respect#droits cc @pigist
Nous lançons donc un appel aux journalistes pigistes, notamment celles et ceux travaillant pour la presse spécialisée et la presse professionnelle (@F_N_P_S), à nous signaler toute difficulté avec les entreprises, absence de réponse des services RH, etc. cc @raslaplume
Notre réaction à l'annonce du @gouvernementFR sur un « plan de soutien à la filière presse », doté de 377 millions d’euros, qui s’étale jusqu’en 2022, en plus des précédentes « mesures d’urgence » pour l’année 2020, chiffrées à 106 millions d’euros.
Cette manne ira-t-elle, comme la majorité des actuelles aides à la presse, à la poignée de milliardaires, de grands groupes et de banques qui détient la majorité des titres de presse ? Bernard Arnault, Xavier Niel, la famille Dassault, le Crédit Mutuel
« Khaled Drareni a été condamné à trois ans de prison ferme par le tribunal de Sidi M’hamed. Son crime : exercer son métier de journaliste dans le respect des règles de la déontologie, notamment dans sa couverture continue du Hirak depuis le 22 février 2019. » @khaleddrareni
La pétition lancée le 11 août par des journalistes algériens pour réclamer la libération de leur confrère approche déjà les 6 000 signatures, dont celle du SNJ-CGT.
Cc @LeilaBeratto