Voilà un cas intéressant sur les différences de traitement journalistique. On ne peut que soutenir cette dame "coincée" dans son aire de camping car, propre et bien située, où l'électricité et la redevance est gratuite pendant le confinement, oui mais...
france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquit…
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Dans la même ville, bien à l'écart de tout, au bout de la rue en cul-de-sac, derrière la centrale électrique et la déchetterie se trouve l'aire d'accueil des "gens du voyage".
Eux n'auront jamais le même article, ne bénéficieront jamais des mêmes mots, ils ne se retrouveront "coincés" dans un "no man's land" et "pris en otage" comme le dit ici le journaliste.
Eux seront appelés "gens du voyage", enregistrés, surveillés par un gardien, paieront l'eau, l'électricité, leur loyer, seront expulsés au bout de trois mois et n'auront jamais un accès légal aux aires de camping car bien situées et propres.
On ne considérera jamais qu'ils sont comme cette dame "coincés" ou "pris en otage" car dans ce pays il est de coutume de les mettre dans diverses formes d'encampement depuis plus d'un siècle.
Eux n'auront pas droit à un courrier compatissant de la Mairie, ni à un papier de ce type, où on évoque leur vie quotidienne, leur amour pour Beaumarchais et cette difficile vie systématiquement reléguée derrière la déchetterie. Souvent on les associera même aux déchets.
Bref encore soutien à cette Dame isolée, mais c'est drôle comme le confinement fait porter les regards là où il ne vont jamais d'ordinaire.
