Avant d’entrer dans le vif du sujet, on va parler des guerres mondiales. Remontons en 1945.
Je ne vais pas rentrer dans les détails géopolitiques, mais pour faire court, le canal de suez est possédé en partie par le Royaume Uni (le RU) et la France.
Pour rester concis, je ne vais pas mentionner l'action Israélienne dans la crise.
fr.wikipedia.org/wiki/Crise_du_…
Pour ces deux empires, il est impensable qu'une nation du "Tiers monde" récupère le contrôle du canal (et l’abandon de cette position stratégique)
fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9r…
Pas vraiment. C'est la fin des opérations militaires, mais le début de la diplomatie.
Les États Unis et l'URSS condamnent fermement cette intervention.
Les soviétiques ont les armes nucléaires et les missiles pour le faire.
nuclearsecrecy.com/nukemap/?&kt=3…
1) La France ne peut lutter seule contre les superpuissances.
2) Les États Unis ne soutiennent pas la France
3) La France peut être menacée d'annihilation atomique
4) La décolonisation est en cours.
5) D'autres crises sont à venir
La France doit disposer de l'arme atomique, "une force de frappe”.
[1]
Pour vous expliquer, je ne vais pas parler du fonctionnement d'une bombe atomique, mais de ce dont on a besoin pour en fabriquer une. On peut utiliser 2 combustibles. L'Uranium ou le Plutonium.
Dans l'uranium naturel, on trouve 0,7% d'U235, et 99,3% d'U238.
Pour disposer de Pu239, il faut donc obligatoirement un réacteur nucléaire. Ça reste tout de même une solution plus simple que des milliers de centrifugeuses.
L'utilisation d'un réacteur nucléaire, bien qu'elle résout le problème de capacité industrielle, amène d'autres problèmes.
Le Pu240, Pu241 etc. nuisent à l'efficacité de la bombe nucléaire.
Il faut que le combustible reste peu de temps dans le réacteur. Il faut donc le changer souvent.
Une fois sorti du réacteur, on sépare l'Uranium du Plutonium. C'est une séparation chimique nettement plus simple à réaliser qu'une séparation isotopique.
Le caloporteur : Dans les réacteurs actuels on utilise de l'eau. Le pb de l'eau c'est qu'elle absorbe trop les neutrons. C'est pas un problème quand le combustible a 4% d'U235, c'est un problème quand il y a que 0,7% d'U235.
[2]
[3]
Voici le témoignage d'une autre époque de Rémy Carle ancien directeur de la construction des réacteurs au CEA
francearchives.fr/commemo/recuei…
[4] et [5]
On obtient donc un réacteur à l'Uranium Naturel, modéré au Graphite, refroidi au Gaz carbonique.
Je ne peux m'empêcher de vous transmettre les liens suivants :
Pile G1 : nmdigital.unm.edu/digital/collec…
Pile G2 et G3 : nmdigital.unm.edu/digital/collec…
Inverser le sens de soufflages a quelques avantages :
- Fonctionnement de la machine de chargement en zone froide
- Amélioration de la stabilité des éléments combustibles
- Renforcement des supports d'éléments combustibles pour tenir la poussée aérodynamique
- Incompatibilité du fonctionnement en thermosiphon (donc il faut toujours une soufflante qui marche en permanence pour éviter la fonte du combustible)
Alors, c'est une combinaison de multiples facteurs.
On va commencer par les problèmes les généraux de la filière et on va se concentrer sur les problèmes des réacteurs précis.
[13]
Grâce au plutonium produit, la France a pu se doter de l'arme nucléaire et à la perfectionner (un sujet pour quelqu'un d'autre)
obsarm.org/essais-nucleai…
iaea.org/sites/default/…
inis.iaea.org/collection/NCL…
fr.wikipedia.org/wiki/Incendie_…
inis.iaea.org/collection/NCL…
osti.gov/etdeweb/servle…
(Je sais ce qu'il se trouve dans la source, mais elle est inaccessible...)
scholar.google.com/scholar?lookup…
ec.europa.eu/research/parti…
inis.iaea.org/collection/NCL…
sfrp.asso.fr/medias/sfrp/do…