Point de situation:
1 - le mouvement BLM est une opération organisée par les 1% qui anticipent une crise sociale, pour solidariser les majorités de classe moyenne avec l’Etat et la police et confier la contestation sociale à des extrémistes qui n’entraineront pas la majorité.
1 - le mouvement BLM est une opération organisée par les 1% qui anticipent une crise sociale, pour solidariser les majorités de classe moyenne avec l’Etat et la police et confier la contestation sociale à des extrémistes qui n’entraineront pas la majorité.
2 - la promotion massive de ce mouvement ou de ses thématiques par les transnationales et les médias-milliardaires, depuis longtemps affranchis de l’impôt et de toute responsabilité fiscale, sociale et écologique vis-à-vis des populations, ne laisse aucun doute à ce sujet.
3 - L’opération est dénoncée par les conservateurs qui tout en captant l’indignation logique de la majorité, la conforte dans une opposition ordre/désordre qui l’éloigne de la contestation sociale pour les mois à venir.
4 - Ainsi, tandis que la majorité s’indigne contre des minorités paranoïaques instrumentalisées, le risque d’une explosion sociale est contenu. Une méthode risquée qui présente l’avantage pour le pouvoir, de renforcer une opposition difficilement éligible.
5 - A un certain moment, l’exécutif cessera de laisser filer les dingos BLM pour retrouver un assise majoritaire et légaliste et empocher les dividendes de la colère de la majorité en rétablissant l’ordre. Pour que cela marche, il faut que la peur monte encore.
6 - Cette stratégie peut dérailler si l’opposition populiste devient éligible (compétences, efficacité, etc.) mais la division du bloc populaire en deux forces dont les antagonismes se renforcent sur la question migratoire et sécuritaire est le meilleur atout de l’oligarchie.
7 - Il n’est pas improbable que l’exécutif, conscient du temps limité dont il dispose, cherche à précipiter le calendrier électoral pour ne pas laisser à son opposition le temps d'un check-up complet pour se reconfigurer sur une ligne éligible et rassurante pour la majorité.
NB. Je ne juge pas ici des colères, de leur spontanéité ou légitimité intrinsèque. Je m’intéresse à leur activation /inactivation pour des enjeux de contrôle et donc de pouvoir. Ceux qui préfèrent continuer à s’exciter dans le vide sur stimulation ont de quoi lire ailleurs.
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