Thread by @kereonnec

un petit #threadagri agro-balnéo-écolo, ça vous dit ?

les ulves vous aimez ca ?
bref on va causer #alguesvertes

#agribretagne #FrAgTw

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Jeudi j’étais invité ac les agris du bassin versant de La Forêt Fouesnant à une rencontre avec les élus en charge du dossier «algues vertes» et la #DDTM en charge du volet réglementaire et des contrôles dans ce dossier. Les coops, prescripteurs et conseils y siégeaient aussi. 2/

Le 1er Plan Algues Vertes a vu le jour en 2010, et comprend la réduction des rejets de nitrates tant sur le plan agricole que sur le plan urbain. C’est un engagement collectif important pour le maintient sur notre territoire de deux activités économiques majeures, à savoir 3/

l’#agriculture et le #tourisme. L’objectif était alors de baisser de 30 % en 5 ans le taux de #nitrates dans les eaux du bassin versant.

Extrait du site #Concarneau Cornouaille Agglomération :
"Le 1er Plan contre les algues vertes 2012-2015 est arrivé à échéance. 4/

Même si le phénomène des #maréesvertes n’est pour l’heure pas éradiqué, le bilan du 1er plan est plutôt encourageant :
Un engagement fort des agriculteurs (96% des exploitations agricoles diagnostiquées et 74% des exploitations engagées dans des améliorations de pratiques) 5/

Une diminution des concentrations en #nitrates sur l’ensemble des cours d’eau suivis (passant d’une moyenne de 40 à 45 mg/l en 2010 à une moyenne de 30 à 35 mg/l de nitrates).
L’objectif de qualité fixé pour 2015 dans les quatre cours d’eau principaux (Minaouët, Moros, 6/

Saint Jean et Saint Laurent) a été atteint et la dynamique de diminution des concentrations en nitrates se confirme en 2016 et 2017. Dans le cadre de ce second plan algues vertes, il s’agira d’atteindre un nouvel objectif pour 2021, entre 20 à 27 mg/l selon les cours d’eau." 7/

Le second plan « algues vertes » reste dans les mêmes objectifs, avec une réduction de 30 % à nouveau du taux de nitrate, même si en toute objectivité, « des algues vertes il y en aura toujours… » (Philippe Charreton Directeur de la #DDTM). 8/

Sur le bassin versant de la CCA, ce sont entre 500 et 12000 T d’algues échouées qui sont traitées chaque année par compostage. La problématique des algues vertes n’est pas nouvelle, mais depuis les années 60 elle a pris beaucoup d’ampleur avec un lien indéniable avec des 9/

pratiques d’une agriculture qui n’avait pas pris la mesure de ses conséquences, en particulier dans un secteur où la production légumière était reine.
Nous y sommes 166 agriculteurs pour 7400 ha de SAU, mais l’agriculture n’est pas la seule responsable, et l’engagement des 10/

organismes communautaires est indispensable aux côtés des agriculteurs, notamment par la mise en conformité des réseaux d’adduction des eaux usées et des moyens de leur traitement.
Parmi les facteurs qui s’exercent sur les proliférations d’algues, que sont la #meteo 11/

(chaleur, luminosité, vents), la configuration du #littoral (confinement des baies) seuls les facteurs nutritionnels (azote et phosphore) peuvent être « maîtrisables »… L’effort des agriculteurs, sous le contrôle des autorités de l’Etat s’exerce en particulier sur la 12/

conformité des stockages d’effluents et de leur utilisation par un équilibre mieux cerné et mieux équilibré de la fertilisation des cultures. 13/

Mais, l’ordre du jour portait sur des désaccords de fond et de forme lors des contrôles effectués par les services de la DDTM sur nos fermes. En effet, « les contrôles doivent avoir une vocation de conseil et de pédagogie » selon le directeur de la DDTM. Or il faut admettre 14/

que dans la réalité, on peut douter de cette motivation, qui se traduit parfois davantage à une inquisition préméditée… 15/

« La réussite de ce deuxième plan de lutte contre les algues vertes ne pourra aboutir que s’il y a un climat de confiance entre les différents partis » rappelle à l’ordre le président de la CCA 16/

Les agriculteurs ont depuis 2010 joué le jeu des contrôles et de la transparence sur leurs pratiques, mais force est de constater que certaines facilités prises par l’administration, et qu’un manque de communication directe ont crispé les relations… 17/

Sur le fond aussi, il est utile de remettre un peu de clarté… La réalité de terrain, dépendante de la météo, des aléas de cultures, d'agronomie et d’élevage ne permet pas toujours de mettre les choses dans des cases, et pourtant il faut des repères, des grilles dévaluations 18/

pour les contrôleurs… Il est donc indispensable que la lecture des résultats d’analyses (il y a régulièrement des analyses de terres sur nos parcelles pour évaluer le stock d’azote du sol) ou de rendements soit adaptée et modulée suivant le contexte annuel, et le contexte 19/

propre à chaque exploitation. La logique de toute cette démarche étant de se placer dans une dynamique de progrès vertueuse et non de sanction… 20/