Prise dans la nasse de l’Excellence, l’Unistra poursuit une politique contraire aux besoins des missions d’enseignement et de recherche ordinaires, et donc fondamentales.
La question est d'importance, pas seulement pour les personnels et étudiants de l'Université de Strasbourg, mais pour tout l'ESR, pour lequel l'Unistra est aussi un laboratoire des réformes. alternative2017.eu/index.php/2020…
Parmi les expérimentations locales, la privation complète de tout espace de décision dans les Conseils, afin de mener librement des politiques contraires aux intérêts de l'établissement, en entretenant une illusion de collégialité.
Je terminerais sur cette précision : il ne s'agit en aucun cas d'un «coup politique». Pas non plus d'une façon de «préparer les prochaines élections».
Je crois les prochaines élections déjà faites, et je serais (positivement) étonné d'avoir la moindre surprise.
Il s'agit simplement de conserver notre intégrité intellectuelle et morale, d'être honnête face à la communauté que nous représentons : nous ne pouvons plus la défendre.
Plus du tout, même pas un peu. On a tout tenté sans y arriver. On n'a pas les moyens d'y arriver. Donc...
Merci à tous mes colistiers, avec qui j'ai pris plaisir à apprendre et découvrir, et surtout travailler et essayer d'y arriver. C'était très riche !
Merci au président de l'université pour m'avoir fait comprendre la réalité : « vous qui entrez ici abandonnez toute espérance ».
PS : merci à @AlexisBlanchet pour l'expression « J’arrête car nous crevons de ne pas arrêter »
Paradoxalement, c'est celle qui m'a fait tenir jusqu'ici, jusqu'à ce que je n'ai plus le moindre doute sur sa parfaite véracité.
La @Courdescomptes est très (très) critique envers la politique de développement de l'apprentissage, qui couterait 5Md€ pour un « effet net sur l’emploi en volume / vraisemblablement faible. ».
@Courdescomptes L'apprentissage a tout l'air de prendre le même chemin que le CIR : officiellement fait pour une chose (la recherche/l'insertion pro.) mais qui en réalité en fait une toute autre (un soutien déguisé aux entreprises).
« *De manière persistante*, le chômage des jeunes de 15 à 24 ans est en France au moins deux fois plus élevé que celui de l’ensemble de la population. L’emploi des jeunes est une préoccupation constante du Gouvernement, qui met en œuvre *de longue date*... »
🤔
une intervention légitime mais parfois mal proportionnée de l’État
Dans un contexte déjà défavorable, la nécessité
de répondre aux menaces pesant sur l’emploi des jeunes
« Le début de la pandémie justifiait que le Gouvernement prenne une série de mesures en faveur des jeunes »
« Les dispositifs de soutien ont été nombreux mais leur montée en puissance a été tardive, et ils ont atteint les étudiants de manière inégale (I). La gestion de l’urgence a mis en évidence les défauts structurels du système de soutien à la vie étudiante (II) »
Infographie sur la progressive montée en charge des difficultés rencontrées par les étudiants, au fur et à mesure qu'elles s̴o̴r̴t̴a̴i̴e̴n̴t̴ d̴a̴n̴s̴ l̴e̴s̴ m̴éd̴i̴a̴s̴ étaient relayées par les acteurs de terrain.
Éclairage et synthèse @pole_emploi sur les abandons de recrutements : ces fameuses « offres d'emploi non pourvues » qui fondent l'essentiel de notre politique d'emploi et de professionnalisation.
Une note de fouille des données @InseeFr sur les diplômes et l'emploi, qui conduit à sérieusement se questionner sur la politique de professionnalisation à l'Université.
Intéressante réaction, qui démontre bien que le projet politique n'est pas d'améliorer notre système économique et social pour que les français vivent mieux, mais d'augmenter la précarité des jeunes pour qu'ils acceptent des conditions de vie dégradées.
Si on exclu les métiers saisonniers, on trouve : 1. des métiers peu qualifiés mais difficiles et qui ne permettent pas de bien vivre 2. des métiers qualifiés en santé et informatique (pour lesquels aucun effort public de formation n'est fait).