La @Courdescomptes est très (très) critique envers la politique de développement de l'apprentissage, qui couterait 5Md€ pour un « effet net sur l’emploi en volume / vraisemblablement faible. ».
@Courdescomptes L'apprentissage a tout l'air de prendre le même chemin que le CIR : officiellement fait pour une chose (la recherche/l'insertion pro.) mais qui en réalité en fait une toute autre (un soutien déguisé aux entreprises).
@Courdescomptes Si dans 5 ans on aligne les rapports incapables de conclure à l'efficacité du dispositif, avec un personnel politique incapable d'arrêter la gabegie, on aura notre réponse.
@Courdescomptes En attendant, on va se retrouver avec le même délire qu'avec le CIR : des dépenses « d'argent magique » comptées dans le budget de l'ESR, mais qui ne vont pas à l'ESR.
Ca accompagnera le discours : « on vous finance, et vous n'arrivez à rien, il faut donc vous tuer ».
@Courdescomptes Reste que la dépense dans l'apprentissage est pour l'instant temporaire, et que le prochain gouvernement devra décider soit de la supprimer (l'apprentissage s'écroulera, et avec de petites structures qui tiennent grâce à ça), soit de le pérenniser (et là on est piégés).
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« *De manière persistante*, le chômage des jeunes de 15 à 24 ans est en France au moins deux fois plus élevé que celui de l’ensemble de la population. L’emploi des jeunes est une préoccupation constante du Gouvernement, qui met en œuvre *de longue date*... »
🤔
une intervention légitime mais parfois mal proportionnée de l’État
Dans un contexte déjà défavorable, la nécessité
de répondre aux menaces pesant sur l’emploi des jeunes
« Le début de la pandémie justifiait que le Gouvernement prenne une série de mesures en faveur des jeunes »
« Les dispositifs de soutien ont été nombreux mais leur montée en puissance a été tardive, et ils ont atteint les étudiants de manière inégale (I). La gestion de l’urgence a mis en évidence les défauts structurels du système de soutien à la vie étudiante (II) »
Infographie sur la progressive montée en charge des difficultés rencontrées par les étudiants, au fur et à mesure qu'elles s̴o̴r̴t̴a̴i̴e̴n̴t̴ d̴a̴n̴s̴ l̴e̴s̴ m̴éd̴i̴a̴s̴ étaient relayées par les acteurs de terrain.
Éclairage et synthèse @pole_emploi sur les abandons de recrutements : ces fameuses « offres d'emploi non pourvues » qui fondent l'essentiel de notre politique d'emploi et de professionnalisation.
Une note de fouille des données @InseeFr sur les diplômes et l'emploi, qui conduit à sérieusement se questionner sur la politique de professionnalisation à l'Université.
Intéressante réaction, qui démontre bien que le projet politique n'est pas d'améliorer notre système économique et social pour que les français vivent mieux, mais d'augmenter la précarité des jeunes pour qu'ils acceptent des conditions de vie dégradées.
Si on exclu les métiers saisonniers, on trouve : 1. des métiers peu qualifiés mais difficiles et qui ne permettent pas de bien vivre 2. des métiers qualifiés en santé et informatique (pour lesquels aucun effort public de formation n'est fait).
[#VeilleESR#LRU] Emmanuel Macron expose une réforme «systémique» de l'université
Il s'agirait donc de la troisième étape après la réforme systémique des formations (ORE 2018) et de la recherche (LPPR 2020). Ça vaut bien une analyse.
Le discours a été tenu devant le congrès de la CPU désormais appelée @FranceUniv qui représente « un nouvel élan, qui rappelle le rôle de partenaire essentiel des pouvoir publics / force de proposition et de transformation pour l'ESR » d'après M. Macron.
Le discours commence par des banalités : « concurrence pour les talents », « décloisonner pour favoriser les synergies », « Shanghai / Saclay »...
Mais surtout « conjurer notre histoire » avec « le vent de face en raison de la démographie ».
C'est important pour la suite.