Thread by @Gauchrep

On oppose souvent les adeptes de la cancel culture et la fachosphère.

Pourtant ils ont beaucoup de points communs, à commencer par une vie de merde, un QI d'huitre et beaucoup de haine qui en découle. #Thread.

L'introspection et la responsabilité individuelle étant des concepts compliqués pour les QI d'huitre, la seule explication valable qui justifie cette vie pourrie est donc pour eux à chercher à l'extérieur : les responsables, ce sont les autres.

Les autres, ceux qui n'ont pas la même sexualité, la même religion, le même genre, la même couleur de peau.

Transformer sa colère en haine et la cristalliser sur ceux qui sont différents de soi : la passion triste préférée des esprits faibles.

Mais même un QI d’huitre sait que détester quelqu’un pour ce qu’il est et non ce qu’il fait est stupide. Il doit donc construire un monde qui légitimise cette haine.

Comment ? En mettant sa paresse intellectuelle au service d’une vision manichéenne et simplifiée de la société.

Ainsi, une majorité d’hommes violeurs devient men are thrash.
Des attentats perpétués par des musulmans = tous les musulmans sont des terroristes.
Les actes racistes des blancs = tous les blancs sont racistes.
Des juifs dans les media et la politique= les juifs dominent le monde.

Toute simplification est bonne pour créer le système qui valide leur haine.

Les uns parlent de système patriarcal, de domination blanche, les autres pensent que le monde veut les exterminer à base de métissage et craignent le lobby LGBT.

Ces gens expliquent leur vie de merde par un statut de victime et désignent chacun leur oppresseur.

Mais ils ne sont pas oppressés, ils s’inventent des ennemis pour se déresponsabiliser de leur situation personnelle et de leur haine irrationnelle envers ceux qui sont différents.

J'insiste sur la vie pourrie; pour preuve, les uns se retrouvent dans les tendances masculinistes/incels, les autres pensent qu’un couple qui se réveille en faisant l’amour est un viol.

Ils n’ont aucune idée de ce qu’est une relation amoureuse. Ils n’ont jamais été aimés.

Ils projettent leur monde à base de rapports de domination sur l’image qu’ils se font du couple. Les hommes oppressent les femmes, les femmes manipulent les hommes.

Ils passent leur temps à donner des leçons de vie sans même avoir goûté à l’une de ses plus belles manifestations.

Alors finalement, qu’est ce qui différencie les adeptes de la cancel culture de la fachosphère au delà des cibles ?

Le cheminement de base est le même : une vie de merde, une volonté de l’améliorer en changeant le monde et des moyens intellectuels limités.

La différence se situe au niveau du rôle endossé pour changer le monde.
La cancel culture se positionne du côté du Bien. La fachosphère se voit plutôt comme un héros incompris ou un mal nécéssaire.

Globalement c’est savoir si t’es plutôt team Naruto ou Itachi quoi.

Avec le Bien à ses côtés, la Cancel Culture se permet tout ce qu’elle prétend combattre (harcèlement, insultes racistes, menaces de viol) car la cause qu’elle défend est plus grande que les moyens employés.

Rejoindre la fachosphère, c’est rejoindre un groupe d’élite qui « sait » ce qu’il se passe (les blancs vont être grands-remplacés, l’islam va dominer le monde…etc) et accepte de prendre sur soi la haine du monde pour le sauver.

Du coup la cancel culture permet au QI d’huitre d’être plus vertueux que tout le monde tout en se comportant comme une ordure.
La fachosphère lui permet d’être plus intelligent que tout le monde tout en restant un sombre abruti.

Egos froissés, choisissez votre machine à repasser

En clair, si vous avez un QI d’huitre, n’essayez pas de changer le monde.

Vous finirez pas rejoindre un groupe (adeptes de la cancel culture, fachosphère qui contribue à la rendre plus pourri.

Je tenais à finir ce thread en m’excusant auprès de toutes les huitres qui auraient pu être vexées d’être associées à ces gens.

Je n’ai rien contre les huitres, c’est très bon à l'apéro.