Le virus fut à ses débuts le catalyseur de l'explosion de la bulle financière créée par 10 années de politique monétaire au service de la finance et des milliardaires.
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Sans la peur du grand public et sans la cupidité de ceux aux manettes de la création monétaire, le réel devait enfin rencontrer la réalité : les arbres ne montent pas au ciel, ni les bourses et les fortunes mondiales.
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Mais profitant de la panique du grand public, les banques centrales ont plus que renfloué les marchés financiers. Trop même ! Les bourses et les fortunes ont repris leurs ascensions insolentes vers de nouveaux sommets.
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Les marchés financiers ont bien intégré à quel point les banques centrales ont les mains libres, profitant de la faiblesse de nos dirigeants politiques et du mélange de peur et d'ignorance du grand public.
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Les marchés ont tellement bien enregistré l'ineptie à laquelle nous sommes tous témoins, qu'ils savent qu'une mauvaise nouvelle dans la vie réelle est une bonne nouvelle dans leur monde fictif.
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Nous vivons une période extraordinaire de l'histoire de l'économie. Le système actuel est fondé sur une logique biaisée et injuste. Cette logique est celle de la dette et des taux d'intérêts. Une logique qui au fil du temps favorise les riches, et asservit les plus fragiles.
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Nous ne sommes pas préparés à offrir à notre économie un nouveau modèle. Aucun courant économique moderne ne remet en question la logique des taux d'intérêts.
À défaut de ce courage intellectuel et politique, les inégalités font continuer de croître jusqu'à l'implosion finale.
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À défaut de ce courage intellectuel et politique, les inégalités font continuer de croître jusqu'à l'implosion finale.
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Ce jour-là, la réalité aura rattrapé la fiction qui se joue depuis bien trop longtemps, celle de croire que l'argent peut faire des petits à partir de lui-même. L'accroissement du capital oisif est la plaie de ce monde. Nous risquons de l'apprendre d'une bien violente manière...
