J’AIME LE POUVOIR.
Regard du politicien congolais sur le pouvoir. #THREAD
(1/11) J’aime le pouvoir.
Dès mon enfance, j’ai observé les avantages de détenir le pouvoir. En famille, à l’école et dans quelque milieu, un mot de l’autorité suffisait à donner vie à n’importe quel désir
(2/11) Mobutu a marqué ma génération. Il m’a aidé à établir le lien entre ce goût du pouvoir des relations à celui du pouvoir politique. Son charisme, sa bourgeoisie, son aura qui se faisaient exécuter tout le monde; ont prolongé ma liste de ce que représente la valeur du pouvoir
(3/11) Je savais que la richesse, la capacité de disposer de n’importe quel bien public, était intimement liée à la détention du pouvoir. J’admirais ces ovations sur le cortège présidentiel: les voies se libéraient, tout le monde accourait; la vie ne pouvait pas être plus belle!
(4/11) Avoir le pouvoir pour en jouir était mon focus et là tout mon bonheur. Mon existence entière se structure autour de cette philosophie. Pour accéder au pouvoir, je courtise, je soudoie et je me fais l’ami des faiseurs de rois. Mon CV? Expert en Techniques de manipulation.
(5/11) Pendant l’exercice du pouvoir, je jouis et j’abuse pour matérialiser ma vision du pouvoir. D’abord, il faut que la grosse part du budget national me revienne. Après tout, c’est moi le Pouvoir, donc toutes les ressources du pays m’appartiennent. C’est cela et pas autrement!
(6/11) Ensuite, je politise absolument tout! D’abord, en priorité, la Justice puis toutes les forces armées, l’Administration publique et enfin le corps scientifique. Je m’entoure des professeurs; certes plus intelligents mais moi, plus rusé; manipule pour assoir mon autorité.
(7/11) Je suis l’Autorité morale. Un concept que j’ai inventé traduisant le mieux ma soif du pouvoir. Je deviens, non un canal idéologique, mais l’idéologie même. Mes effigies sont sur tous les lieux publics pour ancrer mon pouvoir jusque dans le subconscient de la population.
(8/11) J’amasse des fortunes. Je crée des société écran qui bénéficient d’importants contrats publics. Je détiens des actions dans des entreprises étrangères. Je passe par des holdings dans les mines, le pétrole pour diversifier et accroître le poids financier de mon pouvoir.
(9/11) Puis j’entends des bruits de la rue. Des mouvements citoyens et sociaux insistent sur le rôle du pouvoir politique. Ils parlent de servir le peuple, de rendre indépendante la justice, de réduire le train de vie des institutions et de beaucoup d’autres charabias similaires
(10/11) Là, je me dis: C’est quoi cette anarchie? Le pouvoir n’est pas la rue. Le pouvoir, c’est moi! Le pouvoir, ce sont les institutions de la République. Allez Oust! Réprimez-les ! L’ordre public et la sérénité de mon pouvoir sont plus importants que n’importe quelle vie!
(11/11) Au pouvoir je suis, au pouvoir je reste ! La détention du pouvoir politique est la sublime réussite de mon existence. Je suis éternel. J’aime le pouvoir!
1/9 Le pouvoir, quel incroyable champs des possibles ! Par lui, des vies changent. L’espoir se transforme en bonheur; la misère en du vent qui rivalise à peine ! Il est la force motrice qui matérialise la volonté que l’on peut avoir.
2/9 On a aimé #Mandela. Par son pouvoir, il a jeté les bases d’un pays qui a tourné le dos à l’apartheid. Et #Gandhi ? Un défenseur de premier rang opposé aux injustices sociales. Des portraits qui font rêver et qui auraient dû suffire à résumer ce pouvoir exercé au nom de tous.
3/9 Mais, ces beaux exemples parsèment modestement l’histoire de l’humanité. Nombreux, des cas d’exercice du pouvoir où l’abus et la déception sont si fréquents qu’il est légitime de se demander si le pouvoir n’est-il, in fine, un moyen de renforcer le statut de ses détenteurs?
#THREAD / Vision d’une vie nationale forte (remake)
1/7 Il n’est pas sage de préférer les avantages des relations avec l’extérieur à l’intégration des composantes intérieures.
2/7 Une Nation qui s’ouvre avec l’extérieur ne peut être forte que si elle a trouvé les moyens de se consolider à l’intérieur.
3/7 Si, à l’échelle d’une Nation, les questions d’identité ne sont pas posées ou mal posées, la menace d’une extinction de masse est palpable : les expatriés colonisent nos espaces et ressources, l’ethnicisme devient la norme et les tueries des compatriotes nous affectent peu.
Être ou n’est pas être ?
Ces êtres chers qui nous quittent
Jour après jour, que de tristes nouvelles !
Le tout de la vie comme rien,
Rien de tout qui nous réunit ou
Tout de rien où nos cœurs fondent 1/3
Fragilité trahie par le vent qui passe
Tourbillons qui balaient tout
Homme d’hier, émoi d’aujourd’hui
Le Faucheur, toujours si fier de lui
Faire de l’être, un fait du passé
Une histoire, des souvenirs, du souffle
2/3
Impuissant, éternel perdant!
La bataille toujours perdue d’avance
Pourtant, pour quiconque croit
Mort d’ici, tremplin pour l’au-delà
Œuvres renaissantes de la foi
Du nuage des poussières à l’étoile;
Étoile qui brille dans l’autre monde
Rayon de vie sans fin, triomphe ultime.
3/3
Le mot employé dans le Nouveau Testament grec pour : juger ou jugement est Kpiv.
SENS I: distinguer, décider, déterminer, conclure, éprouver, penser et mettre en doute.
2/10 : SENS II: condamner, prononcer un jugement contre… et punir. C’est la prérogative de Dieu car Il a dit : « A moi la vengeance, à moi la rétribution » (Rom 12/19).
3/10 : JUGER OU PAS JUGER?
B. L'ÉCRITURE MAL COMPRISE
Une des paroles de la Bible, la plus connue, la plus mal comprise et la plus mal appliquée est : « Ne jugez point » (Mat 7/1). En lisant le passage en entier, voici la lumière qui s'en dégage que: