@lemonde_planete "Le botaniste #FrancisHallé dénonce, dans une tribune au « Monde », ces opérations à but purement lucratif, qui contribuent à la déforestation et au changement climatique"
@lemonde_planete Une forêt laissée à elle-même à l’état d’équilibre est un très piètre puits de carbone puisqu’elle relâche presque autant de carbone qu’elle en absorbe.
@lemonde_planete Une plantation d’arbres qui remplace un boisement dont la croissance est faible (un taillis de 50 ans ou + par exemple) est, d’abord, une source de CO2 car, pendant les 1ères années, la croissance des jeunes plants capte beaucoup moins de CO2 que le boisement qu’ils remplacent.
@lemonde_planete Plus tard, cette « dette carbone » est rapidement « remboursée » et bien au-delà. Jusqu’à la coupe rase, la plantation est un puits très efficace. Après la coupe de bois, ce qui reste sur la coupe (les « rémanents ») vont finir par relarguer le carbone dans l’atmosphère.
@lemonde_planete Le bois brûlé le rejette aussi mais le bilan est neutre et ce bois remplace du gaz ou du fioul, ce qui crée un effet de substitution favorable; le bois d’œuvre stocke le carbone et aussi remplace des matériaux dont la production aurait émis du CO2.
@lemonde_planete L’effet total d’une transformation d’un peuplement très peu productif en plantation productive donnant du bois d’œuvre est très favorable.
@lemonde_planete En France métropolitaine, la transformation d’un taillis peu productif en plantation de résineux évite en cinquante ans l’émission de 400 tonnes de CO2 par hectare de plus que si le taillis avait été laissé en l’état.
@lemonde_planete Pour le détail du raisonnement, voir la note faite pour #TerraNova "L’économie de la forêt, la Belle au bois dormant" pp. 22 à 25.
@lemonde_planete Je n’évoque pas ici la biodiversité. Mais, en France tant que les surfaces laissées à elles-mêmes sont ce qu’elles sont, c’est-à-dire très abondantes, ce n’est pas un vrai problème si avant la coupe rase on laisse quelques vieux arbres
"Along with changes in forest carbon stock, a full analysis of the impact on the climate of using woody biomass for energy needs to take into account the emissions from combustion (which are generally higher than those for fossil fuels)
and the supply-chain emissions from harvesting, collection, processing and transport. There is still some uncertainty over some of these factors and further research would be helpful"
@lemondefr "si on abat un arbre d'une forêt, on réduit le puits de CO2.
Donc si on veut un combustible neutre au point de vue émissions de CO2, il faut que la gestion du stock sur pied de combustible d'une part ne diminue pas le puits naturel existant, et d'autre part que le puits
@lemondefr ajouté par la plantation de nouveaux arbres compense complètement la quantité de CO2 émise du fait de l'exploitation : combustion, décomposition du bois et de la partie souterraine, abattage, transport et conditionnement du bois, opérations de replantation." #JeanPoitou
@lemondefr "Actuellement, on considère comme nulles les émissions de CO2 des centrales à biomasse. Ce qui diminue abusivement les émissions des pays qui comme le Danemark, l'Allemagne ou le Royaume-Uni s'approvisionnent en pellets produits en Amérique du Nord, Lithuanie ou Russie.
Six "si" pour de l'électricité "100 % renouvelable", sans nucléaire ni émisions de CO2 : six conditions, aussi aisé que de mettre Paris dans une bouteille.
Par #HenriPrévot #CIRED#Quirion hprevot.fr/six-si.html
"Si la consommation est de 394 TWh, avec un parc de production comportant 15 GW nucléaire (avec 140 GW d’éolien et de photovoltaïque) ou 30 GW nucléaire (80 GW d’éolien et de photovoltaïque) les dépenses sont de 24 à 25 mds € par an, soit 3 à 4 mds € de plus que sans nucléaire.
"Même en supposant que le "100 % renouvelable" ne coûte pas plus qu'avec du nucléaire, cela ne serait possible que si six conditions (au moins) étaient réunies :
Dossier basé sur les informations du site de #Fraunhofer, plus précisément de son "Institut für Solare Energiesyteme" sis à Fribourg. suite à la phase "Covid-1"
- Liste des jours du semestre ayant enregistré au moins un quart d'heure de "prix négatif" (avec les heures où le prix moyen sur la base horaire était aussi négatif) : on dénombre 87 jours (pire année précédente, 2017 totalisa 119 occurrences) !
Preuve qu'un février extrêmement venté et un avril d'ensoleillement record, adossés à une consommation en berne, sont passés par là, liant intermittence et "déglingue du marché" (pour citer D. Finon et F. Lévêque).