Une amie m'a demander de refaire le culottage de sa bilig.
Le culottage c'est la couche matière grasse qu'il y a sur la plaque de la galettière. C'est ce qui permet que la crêpe ne colle pas à la plaque et il faut l'entretenir !
Les anciens faisaient des crêpes sans doute plus régulièrement que nous... cette régularité nourrissait le culottage, et surtout ils prenaient soin de regraisser leur plaque après chaque usage (tant que la bilig est chaude). Ce qu'on ne fais pas forcément aujourd'hui 🙄
Parfois le culottage craquelle et fini par sauter remettant ça et là la fonte de la plaque apparente. Et du coup les crêpes accrochent et c'est l'enfer pour les tourner !
Dans ce cas il faut reprendre le culottage à zéro !
J'ai donc commencé par enlever l'ancien culottage avec une pierre abrasive prévue à cet effet.
De manière à remettre la fonte apparente à "blanc" (ou presque)
Puis pour reculotter il faut étaler de l'huile de tournesol sur la plaque chaude (280°C). (On peut le faire avec du saindoux mais c'est plus long).
Et étaler l'huile uniformément sur la galettière. Puis on laisse "cuire" l'huile 10-15 min. Et on recommence l'opération 7 à 10 fois de manière à obtenir une couche satisfaisante.
Et voilà !
Mon amie pourra faire des crêpes demain soir pour sa famille ! 😆
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décryptage en 3 simulations appliqué au porc en viande fraiche
je pars de données assez théoriques, très certainement biaisées (parce que le prix d'une échine n'est pas le prix d'une rouelle de jambon), mais l'idée théorique est là...
2/
dans mon "analyse" je fait abstraction de hausses éventuelles de charges de la découpe et des GMS.
Le but est simplement de voir, entre la hausse du prix payé par le consommateur et le paiement à l'éleveur comment se répartissent théoriquement les gains.
3/
Fin juin j'ai reçu @BreizhMonkey en stage. J'ai profité de ses 2 mains supplémentaires pour modifier mes maternités afin de généraliser la sociabilisation précoce des porcelets.
2/17
Pour rappel, jusque là j'avais testé cette pratique en lien avec les essais sur l'arrêt de la caudectomie des cochons.
Ainsi je mélangeais les 🐖 de 3 portées dès 5 jours après la naissance, ces 3 mêmes portées étant menées ensemble en post-sevrage et en engraissement.
3/17
Depuis 2015 je suis engagé dans la démarche "filière préférence" Herta.
L'ambition de la marque était de se rapprocher des éleveurs et, non seulement de valoriser des pratiques établies, mais aussi d'encourager des pratiques nouvelles sur des engagements de 3 ans.
3 items principaux sont déclinés.
L'environnement 🌿☘🌳🪳🐞:
✅économie des ressources (eau/énergie...)
✅réduction des pollutions et nuisances liées à l'élevage.
Je vous propose aujourd'hui un #threadagri pas forcément joyeux... mais vous le savez je n'ai pas l'habitude de me cantonner à communiquer sur les choses jolies...
Lorsqu'on élève des animaux quelque soit la production, nous savons que la finalité ultime c'est l'abattoir.
Ce n'est pas simple d'évoquer ce sujet, tant il remue nos émotions, qui s'exprime individuellement à des degrés divers, du "je-m'en-foutisme" au dégoût le plus total.
2/
En plaçant mon curseur entre les deux, je me réjouis de pouvoir consommer la viande de mes cochons tout en souhaitant que leurs derniers instants soient le moins cruels possible.
Alors, oui, je vois certains qui verraient bien là la fin du thread, considérant de fait que la
3/
Le "parc lapin", le "cornig a person", le "menez", le "foueneg c'halva", le parc "kost et c'hoat", le "mejou", ces noms de champs évoquaient la géographie et la typologie des parcelle. C'était notre quotidien on les connaissait comme notre poche.
Mon grand-père a eu ses 60 ans (âge de la retraite à l'époque) en 84, ma grand-mère 10 ans plus tard. De ce fait, ils ont gardé leur activité à plein régime jusqu'en 90 ou 91, puis ont commencé à réduire leur travail en arrêtant l'engraissement des taurillons.
Au détour d'un dimanche après-midi midi en famille sur les terres familiales, je me suis arrêté comtempler la chapelle de Lanvern (lan=marais wern=aulne) .
Devant cette chapelle, j'y passe régulièrement, mais j'avoue qu'il y a un lustre que je ne m'y étais pas arrêté,
par manque de temps, et aussi parce qu'elle est dans mon environnement depuis mon enfance... et que malheureusement inconsciemment on néglige un peu les choses qui nous sont trop familières.
Je dois confesser aussi que si je revendique certaines valeurs de ma culture chrétienne, je ne suis ni croyant ni pratiquant. Mais le patrimoine religieux me parle, me touche, et me transporte dans mes propres tréfonds. La pierre, sa minéralité, son côté monolithique me rassure.