Schéma national de maintien de l’ordre : la CGT et le SNJ-CGT en appellent au Conseil d'Etat snjcgt.fr/2020/10/05/sch… communiqué de @lacgtcommunique et le @SnjCgt, syndicat national des journalistes de la CGT
Lancé il y a bientôt deux ans par le journaliste et documentariste @davduf, le site #AllôPlaceBeauvau répertorie 961 signalements de #ViolencesPolicieres, principalement dans les manifestations.
On note ainsi 4 morts, 344 blessures à la tête, 81 aux membres supérieurs, 29 éborgnés et 5 mains arrachées. S'y ajoute la criminalisation des militants par une lourde répression judiciaire, comme le confirme le récent rapport d’@amnestyfrance: "Arrêté-e-s pour avoir manifesté".
Le nouveau schéma national du maintien de l’ordre (SNMO), présenté le 17 septembre, confirme la volonté du ministère de l’Intérieur de prolonger une doctrine d’escalade de la violence.
Très loin des recommandations qui prônent l’apaisement des tensions et le rétablissement de la confiance entre la police et les citoyens, le SNMO entérine au contraire :
👉le maintien des armes mutilantes et dangereuses tels que le LBD40 et les grenades de désencerclement ;
👉l’utilisation de technique de la « nasse », pour encercler les manifestants.
Cette stratégie offensive considérant le manifestant comme un potentiel fauteur de troubles à l’ordre public porte atteinte indéniablement à la liberté fondamentale de manifester !
De plus, de manière particulièrement grave dans une démocratie, cette doctrine met en danger la liberté d’informer et donc la liberté de la presse.
En effet, en mentionnant dans le SNMO les journalistes "titulaires d'une carte de presse, accrédités auprès des autorités", le gouvernement opère un tri inadmissible parmi les journalistes qui couvrent les manifestations.
cc @REC_Collectif
Pire encore, les journalistes se voient associés, sans distinction, aux manifestants, puisqu’il leur est rappelé qu’ils commettraient un délit, en cas de non-dispersion après des sommations.
Ce qui revient à entraver l’exercice de leur mission d’information, au moment même où leur présence est la plus utile et indispensable.
C’est pourquoi la CGT et le Syndicat national des journalistes CGT @SnjCgt ont déposé un recours en urgence devant le @Conseil_Etat. Lors de l’audience prévue le 16 octobre 2020, ce dernier examinera également le recours déposé par le @SNJ_national et la @LDH_Fr .
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
2 salarié-e-s de la société de production @PLTVfilms qui œuvre par exemple pour #CashInvestigation sur @Francetele, ont été grièvement blessé.e.s par un agresseur ce 25/09 à Paris devant les locaux où, il y a plus de 5ans, 2 terroristes ont massacré la rédaction de CharlieHebdo
@SNJ_national, le SNJ-CGT et la @USJCFDT apportent tout leur soutien aux deux victimes de @PLTVfilms et à leurs proches, parents et collègues. Cette attaque ignoble sur les anciens locaux de Charlie Hebdo est un nouveau traumatisme pour l’ensemble de notre profession.
[ATTENTION PIGISTES] Nous avons reçu plusieurs signalements concernant une application confuse ou irrégulière du décret du 16/04 concernant l'activité partielle pour les JOURNALISTES PROFESSIONNEL.LE.S rémunéré.e.s à la pige. Ceci n'est pas tolérable #respect#droits cc @pigist
Nous lançons donc un appel aux journalistes pigistes, notamment celles et ceux travaillant pour la presse spécialisée et la presse professionnelle (@F_N_P_S), à nous signaler toute difficulté avec les entreprises, absence de réponse des services RH, etc. cc @raslaplume
Notre réaction à l'annonce du @gouvernementFR sur un « plan de soutien à la filière presse », doté de 377 millions d’euros, qui s’étale jusqu’en 2022, en plus des précédentes « mesures d’urgence » pour l’année 2020, chiffrées à 106 millions d’euros.
Cette manne ira-t-elle, comme la majorité des actuelles aides à la presse, à la poignée de milliardaires, de grands groupes et de banques qui détient la majorité des titres de presse ? Bernard Arnault, Xavier Niel, la famille Dassault, le Crédit Mutuel
« Khaled Drareni a été condamné à trois ans de prison ferme par le tribunal de Sidi M’hamed. Son crime : exercer son métier de journaliste dans le respect des règles de la déontologie, notamment dans sa couverture continue du Hirak depuis le 22 février 2019. » @khaleddrareni
La pétition lancée le 11 août par des journalistes algériens pour réclamer la libération de leur confrère approche déjà les 6 000 signatures, dont celle du SNJ-CGT.
Cc @LeilaBeratto
Excellente question de @JJBourdin_RMC à @GeoffroyRDB sur la légitimité des milliardaires à licencier des travailleurs ! ✊🏽
Pour sa der des der il n’a pas raté Drahi ! Cela mérite un prix ! 💪🏽n’hésitez pas à voter et donner votre avis 👇🏽m.20minutes.fr/amp/a/2818847
Pour sa pugnacité, sa carrière et surtout pour cette question au patron des patrons qui fait plaisir à beaucoup de travailleurs, @JJBourdin_RMC mérite :
27 Juin 1974. Deuxième séance des débats de la Ve législature de @AssembleeNat
Les échanges qui suivent vont donner lieu à un vote UNANIME qui va marquer l'exercice du journalisme en France👇🏽💪🏽✊🏽
Le député PS de #Marseille, Charles-Emile Loo (prédécesseur d'un certain JC Gaudin), président de séance, prend la parole :
"L'ordre du jour appelle la discussion des conclusions du rapport de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales...
...sur la proposition de loi de M. Cressard tendant à compléter le livre Ier du code du travail per un article 29 u en vue de faire bénéficier les journalistes "pigistes" des dispositions prévues par la loi du 29 mars 1935 relative au statut professionnel des journalistes