1) Un excellent article de @chloeleprince sur les #LibertésAcadémiques, attaquées par les polémistes et par des contre-réformes structurelles qui précarisent et privatisent.
Défendre l'université et la recherche publiques, c'est défendre notre démocratie.
2) "des enseignants-chercheurs, des collectifs, des revues [@RevuesEnLutte] ou des laboratoires [@adirlabos et les autres] en appellent aujourd’hui à sauvegarder les #LibertésAcadémiques."
3) "Mais s’ils perçoivent une offensive sur leur autonomie intellectuelle, ce n’est pas seulement du fait de ce recadrage par leur autorité de tutelle. Ils dénoncent aussi une vague de discrédit à laquelle des chercheurs de plus en plus nombreux ont le sentiment de s’affronter"
4) "les dimensions statutaires, budgétaires, juridiques, et la question de fond de la liberté académique s’emboîtent pourtant car la #LPR intervient dans un contexte où l'on peut voir perler l'idée qu'au fond...
5) ...certaines facs seraient des bastions qui pousseraient un agenda politique contestataire qu’il faudrait mettre au pas fissa"
6) "Ces relais de la mobilisation [...] sont aussi à regarder comme une tentative de se rassembler contre ce que le monde du supérieur perçoit comme une offensive généralisée, qui s’incarne dans des tours de vis budgétaires mais se nourrit du discrédit ambiant."
7) Un article à lire absolument, avec de nombreux liens vers d'autres contenus passionnants.
Merci @chloeleprince !
2) @luce_melanie, dénonce le fait que l'amendement a été introduit dans le texte au Sénat puis que, "sans débat, la commission mixte paritaire a durci l’amendement qui n’avait pas été discuté auparavant de toute façon" 😡
3) @GillesMartinet reprend les analyses d'@Academia_carnet : "nous sommes visiblement face à une volonté de faire passer les éléments les plus explosifs en douce, à la fin du processus législatif", ce qui vaut pour celui-ci vaut également pour les deux autres amendements félons.
1) "A ce titre, elle illustre une pratique #autoritaire et centralisée du pouvoir qui est parfaitement contraire au travail universitaire et à la nécessaire #liberté de la #recherche publique." 😱
2) D'abord, qu'est-ce que c'est le @CampusCondorcet ?
C'est le regroupement d'une dizaine d'établissements spécialisés dans les sciences humaines et sociales (SHS) pour créer un "quartier latin du XXIème siècle", un "Harvard français des SHS" au nord de Paris et à Aubervilliers.
3) Mais c'est aussi (surtout ?) un projet urbanistique et immobilier, dans le cadre du #GrandParis : il s'agit de transformer d'anciens espaces industriels, de valoriser des patrimoines fonciers et immobiliers.
En gros, le projet est l'amorçage d'un processus de #gentrification.
2) Pourquoi procéder ainsi pour court-circuiter le #CNU ?
Introduire ces attaques dans l’avant-projet de #LoiRecherche c’était perdre les quelques syndicats qui ne demandaient qu’à soutenir tout le reste, mais qui n'auraient pas pu accepter ça. Malin !
3) Annoncer les attaques contre le #CNU, c’était surtout se contraindre à une justification dans l’étude d’impact, puis devant le CNESER, puis devant le @lecese (bon, quoi qu'il en soit @VidalFrederique s'est assise sur son rapport), etc.
2) En début de semaine, nous partagions les analyses du sénateur @OuzouliasP, qui se préparait à ferrailler contre la #LPPR/#LPR.
Personne n'imaginait ce qui allait se passer : les amendements ont été déposés à la toute dernière minute.
Vidéo complète 👉
3) Deux amendements attaquent spécifiquement et ouvertement les #LibertésAcadémiques : ils entendent soumettre le travail de l'université et de la recherche publiques aux "valeurs de la République" et punir de prison les "intrusions".
1) A la suite d'une décision du tribunal administratif du 21/10, 5 sociologues et juristes (Al Dahdah, Delon, Fedele, Meuret-Campfort, Ricard) recruté·es à la rentrée 2019 au concours du @CNRS (section 36) ont été "révoqué·es"!
2) Cette décision inédite est la conséquence de l'annulation du concours 2019 dont le tribunal a estimé qu'il était entaché d'irrégularités. Les collègues sont les victimes collatérales d'une affaire dans laquelle iels n'ont aucune responsabilité.
3) Le tribunal a jugé de l'irrégularité du concours - c'est un problème grave qui doit être réglé - mais commettre une nouvelle injustice ne répare pas l'injustice dont ont été victimes les déclassé·es.