Le 16/10, le bras armé d’une idéologie totalitaire, l’#islamisme, a tranché en deux le corps d’un Hussard noir de la République. Devant son collège. Avec la complicité d’élèves.
Revenons ici sur cette sidérante pénétration de l’#école par l’islam conquérant.
Un thread ⬇️ 1/25
Pourquoi les islamistes ont-ils l’école dans leur viseur ?
«Ces barbares haïssent le savoir. Ils veulent préserver leurs dogmes insensés de l’esprit critique. Ils prétendent que toutes les vérités tiennent en un seul livre.» Brice Couturier
Kamel Daoud préfère titrer ironiquement : « Pourquoi les islamistes aiment l’école » & établit un lien avec l’Algérie, en soulignant combien il a toujours importé, pour les islamistes, d’y contrôler l’école « comme on le fait du ventre des femmes »
Ce grand-écart historique rappelle que les serres islamistes agissent sur le temps long
« La cabale a pour visée d’interférer sur le contenu pédagogique (...) Ce que les islamistes appellent changer la société en profondeur», écrit @djemilaben 4/25
Ce que confirme @FBBlacker, qui explique que «cette décapitation violente n’est qu’un épisode d’une pression constante qui s’exerce sur les institutions d’enseignement pour soustraire les musulmans des lieux qui promeuvent les valeurs démocratiques»
Kepel précise qu’il «existe des groupes d’activistes pour lesquels les enseignements de l’école républicaine sont le symbole de l’impiété », et qui ont « pour objectif de miner la transmission même des connaissances et des valeurs que mène l’E.N » 6/25 bit.ly/32Uk8eh
La propagande islamiste, qui ne s’encombre pas de subtilités, montre clairement que «le scénario de l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine a commencé à s’écrire il y a cinq ans, voire bien avant», précise M-A. Lombard-Latune dans l’article cité ci-dessous.
7/25
Cette «propagande islamiste pousse-au-crime s’est répandue à l’école comme partout où elle ne s’est pas heurtée à une riposte (...) elle a imprégné des consciences qui, par naïveté, culture de l’excuse, ont minimisé le danger», écrit Lombard-Latune 8/25 bit.ly/35FXjwt
Cette minimisation du danger fut favorisée par «le fonctionnement pyramidal de l’E.N. où (...) la prime (...) vont d’abord aux tièdes, à ceux qui à force de vouloir «nuancer le propos» finissent par le perdre de vue», pointe Georges Bensoussan.
Tandis que «la politique «d’ouverture sur le monde» et de mise en suspicion des savoirs» mise en place depuis les années 80 a, selon Catherine Kintzler (@mezetulle), rendu le sanctuaire-école poreux à la pénétration islamiste.
Par idéologie, peur, complaisance ou naïveté, cette pénétration islamiste fut donc niée. Par les enseignants eux-mêmes, prompts à l’auto-censure. Par l’E.N, qui sanctionna toute velléité de signalement. Les lanceurs d’alerte furent ainsi désactivés 11/25 bit.ly/2HcdZlY
L’enquête sur les «Territoires perdus de la République» dirigée par G. Bensoussan en 2002 fut somptueusement ignorée, et le rapport de J-P. Obin en 2004, faisant constat de la pénétration de l’islamisme dans l’école, fut logiquement remisé aux oubliettes administratives.
12/25
La parution récente de ce «rapport Obin» sous le titre «Comment on a laissé l’islamisme pénétrer l’école», montre que le niveau d’alerte était pourtant vertigineux, la majorité des contestations de la laïcité en classe étant liée à l’islamisme.
Or, depuis les «ma religion me l’interdit» jusqu’aux refus des minutes de silence, le front d’opposition aux valeurs républicaines grandit chez les élèves. «L’école est polluée par le champ religieux» écrit @rene_chiche.
Et pour nombre d’élèves, les dessinateurs de Charlie «se sont comportés de façon moralement inacceptable. Ainsi, à leurs yeux, il y a une sorte d’équivalence morale entre l’offense faire à leur religion et la réaction (...) qu’elle a suscitée »
D’ailleurs «certains sujets ne peuvent plus être abordés sereinement en classe» par les enseignants : laïcité, liberté d’expression, Shoah, théorie de l’évolution mais «le vrai pb ne viendrait pas réellement des enfants, mais d’abord des parents »
Le rôle des parents, en tant que véhicules idéologiques, fut ainsi spectaculairement mis en lumière dans l’affaire #Paty :l’institution, soucieuse du #PasDeVague, accorda son écoute aux parents & à l’imam, reportant la faute sur l’enseignant, objet d’une inspection
17/25
Le tout parfaitement résumé ici par @AgagBoudjahlat, qui osa donc un tonitruant «L’Education nationale, c’est le temple des lâchetés» et s’insurgea contre «l’immense solitude» qui fut celle de #SamuelPaty face à son institution.
18/25
La décapitation de #SamuelPaty est un point de bascule : «Des profs brisent l’omerta»
Chaque violation de la minute de silence en hommage est suivie de poursuites (disciplinaires, voire pénales).
Les compromissions internes qui gangrènent l’école restent puissantes : le corps enseignant lui-même est parfois favorable au communautarisme, Sud éducation 95 assimile ces signalements à des «délations» relevant d’une «violence institutionnelle»
Mais «ceux qui ont accepté la notion perverse d’islamophobie se sont soumis à la volonté de faire du respect dû aux personnes un respect dû à leur religion. Ils ont du même coup mis en danger la liberté de critique », écrit @HenriPenaRuiz 21/25
Et lorsque, sur les réseaux sociaux tant prisés par les élèves, la menace « j’vais te faire une Samuel Paty », énoncée à #Mila, devient une expression générique faisant résonance, on comprend alors mieux la notion de « djihadisme d’atmosphère » évoqué par Kepel...
22/25
Depuis la décapitation du 16/10, d’autres menaces d’attentat ont surgi. Des enseignants désarmés s’estiment «abandonnés et méprisés», et, «faute de présence policière», font usage de leur droit de retrait
6j après l'horreur de Conflans, Sarah El Haïri, secrétaire d’Etat à la Jeunesse, ne parvenant pas à faire chanter la Marseillaise aux 130 jeunes réunis à Poitiers, décide de diligenter une inspection, car «La République n’est pas à la carte»
Pour rappel : un récent sondage IFOP commandé par Le Comité Laïcité République montre que 57% des jeunes musulmans considèrent désormais que la Charia est plus importante que la loi de la République (+10 pts depuis 2016).
Par la clarté de ses positions, le nouveau maire PS de Montpellier, @MDelafosse , impose fermement ses convictions républicaines à ses alliés communistes et écologistes, tout comme à ses adversaires.
Un thread en forme de bilan (et d'espoir) ⬇️ 1/n
Avant même que le PR ne présente, le 2/10/2020, sa loi sur le séparatisme, Michaël Delafosse jouait les francs-tireurs en annonçant dès septembre que, pour obtenir des subventions, toute association devrait désormais signer une charte de la laïcité 2/n france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/hera…
Il est le premier maire et président de métropole à mettre en œuvre une telle mesure. Le 15/10 dernier, il présidait d’ailleurs, à la mairie, la première signature de la charte. La signataire était l’association de la Légion d'honneur de l'Hérault 3/n lefigaro.fr/politique/mont…
Partie 2/2 : De l’accueil de militants décoloniaux à l’impasse politique
Candidat LFI aux législatives en 2017,Taha Bouhafs va être propulsé en première ligne par l'affaire Benalla (qu'il révèle pour partie)
Charlie Hebdo, Zineb El Rhazoui, les "white gauchos", "les blancs", Henri Pena-Ruiz, "les natives informant", "les Arabes de service" peuplent ses combats en ligne. Sa proximité avec des figures politiques radicales est évidente sur les réseaux sociaux.
🔴Vous aussi vous trouvez qu’entre la déclaration de candidature d’hier et l’anniversaire de la marche du #10AveclesIslamistes, il manque quelque chose ?
L’équipe d’OVV vous propose un thread en deux parties :
1) Du livret laïcité à Taha Bouhafs.
1/n
En ce 9 Novembre 2020, il est temps de revenir sur l'une des surprises politiques (!) de ces dernières années: nous fêtons les 1 an de revirement stratégique radical de la FI, jusqu’alors seule organisation a avoir théorisé la cohabitation universalistes/ intersectionnels
2/n
Après l'attaque d'une mosquée à Bayonne, par un militant d'extreme-droite de 84 ans, l'émoi est récupéré par un groupe d'activiste ancré à gauche (parmi lesquels toutefois des imams intégristes) qui monte une manifestation autour d'un texte polémique: liberation.fr/debats/2019/11…
3/n
En 2019, le SETA publie un rapport dans lequel sont listés nominativement des journalistes turcs accusés de positions antigouvernementales. Ce rapport a été dénoncé par l’ONG Reporters Sans Frontières et plusieurs syndicats de journalistes. 10/n rsf.org/fr/actualites/…
Le SETA attaque activement la France et son président Emmanuel Macron dans une série de billets publiés sur son site internet. Il est accusé notamment d’entraîner « l'Europe vers une dérive inévitable ». 11/n setav.org/avrupanin-macr…
Le SETA accuse la France et l’Europe de mener une guerre contre l’islam et contre les saints de l’islam, et compare « le racisme islamophobe de la France aujourd'hui au fascisme italien des années 1920 et de l'Allemagne nazie des années 1930. » 12/n setav.org/olumcul-ideolo…
Ouvrons donc le bal avec cette image qui fait le tour des RS. On y voit Ibrahim Kalin intervenir à la tribune d’une conférence : « Combattre l’islamophobie » à Istanbul en mars 2018, organisée en partenariat avec @ccif et GAV (Fondation turque pour les Etudes Migratoires) 2/n
Le CCIF était représenté par Chafika Attalai, du pôle international du @ccif, venue expliquer notamment la stratégie judiciaire du collectif pour créer de la jurisprudence en leur faveur, ici concernant les accompagnatrices scolaires voilées 3/n
Statistiques “fourre-tout” et offensive judiciaire sont l’arsenal du CCIF. L’objectif étant de “museler la liberté d’expression” & de construire 1 “discours de victimisation permanente qui mène au sentiment d’humiliation” #Stopislamistes 3/n cutt.ly/CuByj2w