@GregoireBarbey@DidierPittet C'est une étude que l'on pourrait donner aux étudiants pour un exercice de lecture critique de la littérature. Magnifique
@GregoireBarbey@DidierPittet 1. Une description réaliste des résultat serait plutôt: cette étude n'a pas permis de montrer si la recommandation de porter un masque, comparée à pas de recommandation, protège contre le #COVID19
@GregoireBarbey@DidierPittet Je parle sous surveillance d'un de mes professeurs, cher @DidierPittet, et j'en ai conscience. Tu me complètes ou me corriges si je me trompe OK?
@GregoireBarbey@DidierPittet 2- Ensuite, ils ont tout de même demandé aux participants s'ils avaient porté le masque ou non. La moitié (environ) l'a fait comme recommandé, l'autre non
@GregoireBarbey@DidierPittet 3- Pour mesurer si les participants mettaient ou non le masque, ils leur ont demandé. OK, mais franchement il y a de meilleures manières de vérifier cela
@GregoireBarbey@DidierPittet 4- Malgré la taille importante de l'étude (plus de 3000 participants) seul un petit nombre s'est infecté. C'est une bonne nouvelle pour eux. Mais cela veut dire que le nombre d'événements statistiquement analysable est faible. Pas surprenant que le résultat soit non conclusif
@GregoireBarbey@DidierPittet 5- Le but de l'étude n'était pas de vérifier si les masques protègent du tout. C'était de vérifier si les masques protègent celui qui le porte
@GregoireBarbey@DidierPittet 5b- Ils ont donc conduit cette étude, exprès, dans un contexte où le port du masque n'est pas obligatoire. Les auteurs précisent explicitement qu'ils ne peuvent rien conclure sur l'efficacité du masque pour protéger *les autres*
@GregoireBarbey@DidierPittet 6- Voià, j'aurais bien aimé aussi qu'ils rapportent les résultat du questionnaire dans le groupe "sans masque", quoique raisonnablement dans un endroit où la plupart des gens ne le portaient pas il est peu probable que les contrôles aient mis des masques
@GregoireBarbey@DidierPittet 7- Donc: ils n'ont pas vérifié l'efficacité des masques, ils ont vérifié l'efficacité de donner des masques en disant de les mettre, dans un endroit où ce n'est pas obligatoire, et où cette mesure vient en plus de la distance et de l'hygiène des mains. La réponse: on ne sait pas
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Commencer par mesurer l'obstacle. Dans certains pays il y en a plus que d'autres. Je suis par exemple dans un pays où la plupart des personnes sont bien informées et comprennent la situation. On a aussi d'excellents journalistes scientifiques (merci @odessib, entre autres)
Ensuite (on est déjà à 3/ là), se rappeler qu'une pandémie est un deuil. Pour certains il est temporaire. D'autres ont perdu un proche, leur santé, leur travail, leurs plans. Pour tous cela dit, à des titres divers, c'est un deuil
Economiquement, nous ne pouvons pas nous permettre de laisser courir le virus: "...quand il y a beaucoup de malades, les gens ont peur et ne consomment pas. S'il perdent du revenu, ils ne consomment pas non plus. Avec ou sans confinement il y a des dégats économiques semblables."
Sur le plan personnel et social, le #COVID19 est comme l'eau en hiver: il entre par nos faille et les fait parfois éclater. Il menace nos vies, et aussi nos biographies, nos liens, et nos groupes. Nos efforts doivent viser à protéger *tout* cela.
Rappelons-nous que la pandémie prendra fin. Quand elle sera terminée, nous nous rappellerons comment nous nous sommes comportés les uns avec les autres quand elle était là. Faisons en sorte que ce souvenir nous construise plutôt que de nous endommager.
Chers Amis grammairiens qui insistez pour dire LA COVID-19...1/
Je n'ai rien contre la féminisation d'un des grands problèmes de notre temps. Dès que nous aurons aussi tous reconnu la large féminisation de la réponse à ce problème. 2/
Les femmes dans les hôpitaux, aux caisses, à la quarantaine domestique, à la supervision de l'école en ligne, et tant d'autres: reconnaissons ce travail à sa juste valeur 3/
1) voyons moins de personnes en personne, 2) voyons-les dehors plutôt que dedans, 3) gardons la distance, 4) gardons le masque en intérieur (sauf avec nos familles) et dehors quand la distance ne peut être maintenue, 5) lavons-nous les mains
Nous tenons à nouveau les vies de nos concitoyens dans les nôtres
Deux mots sur la peur, dont on parle tant face au #COVID19. Fondamentalement, elle sert à nous communiquer un message. Elle nous murmure: "voici ce qui arrivera, si tu n'agis pas pour l'éviter" 1/
Lorsque nous agissons pour éviter ce que nous craignons, lorsque nous sommes en mesure de le faire, nous n'avons plus besoin d'avoir peur. Elle a fait son travail, elle peut s'effacer 2/
Avoir peur d’attraper le #COVID19 est raisonnable. En même temps, on peut aussi comprendre ceux qui n’en ont pas peur: 3/
Dans le monde entier, face au #COVID19, les gouvernements font un contrat, explicite ou implicite, avec leurs concitoyens 1/
Ils demandent des changements de comportement, des sacrifices, des choix différents de ceux que nous aurions faits, tout ce qu’incluent les appels à la responsabilité individuelle 2/
En échange ils s’engagent à protéger autant que possible à la fois la santé des personnes et leurs droits fondamentaux 3/