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Ibn Aordur الشيخ

4 Dec, 82 tweets, 18 min read

Thread : Aujourd’hui parlons sexe !

Lecture du « Retour à la jeunesse pour la vigueur et le coït », du Mufti Ahmed Ibn Suleiman, Cheikh al Islam, mort en 1534

(Les intersectionnels en sueur à la lecture du thread, ça va être chaud et pas très woke 😅)

(Paru en français sous le titre : le Bréviaire arabe de l’amour, très beau livre, presque 300 pages, dont je recommande la lecture intégrale)

Ibn Suleimân, est de haute lignée. Sa famille appartient à la caste des émirs ottomans

Professeur et qadi/juge militaire, le couronnement de sa carrière est atteint quand Soliman le Magnifique le nomme grand Mufti ou « Cheikh de l’Islam », + haute dignité religieuse de l’empire

D’autres pensent aussi que la paternité de cette œuvre pourrait revenir au grand savant Sunnite al Suyutî (1445-1505), quasiment contemporain d’Ibn Suleimân

(Ibn Suleiman dit d'ailleurs s'appuyer sur un ouvrage d'al Suyuti)

Cette œuvre est fondée sur la défaillance du sultan Sélim Ier, que son âge déclinant affecte d’une sexualité qui périclite

Sollicité, Ibn Suleimân va devoir s’évertuer à produire un livre pour ce maître intraitable qui permettra à ce dernier de « recouvrer une seconde jeunesse »

L’auteur « sait que l’islam originel n’a jamais enfermé le corps dans l’interdit du péché car de ttes les religions, c’est certainement la + sexualisée

L'auteur construit donc son ouvrage en se fondant sur la parole sacrée (le Coran) et la tradition religieuse

Il l’affirme dès sa préface : son propos s’inscrit dans la juste voie tracée par le Coran et la pratique de son Prophète.

Son intention est honorable : aider son prochain à accomplir son devoir de musulman en lui permettant de faire « justement » l’amour

1- les différents types de femmes :

Les connaisseurs en femmes et les physiognomonistes déclarent :

« Toute femme à la sensualité ardente réagit promptement chaque fois qu’on la caresse.

Elle a, en outre, une bouche petite aux lèvres purpurines, des seins fermes et pulpeux.

Celle qui répond à cette description est une femme au sexe étroit et chaud.

Elle a un désir très prononcé de faire l’amour. D’un esprit brillant, elle est loyale et affectueuse. »

Quand la bouche d’une femme est large, il n’en ira pas autrement du sexe.

Des lèvres épaisses déterminent la même épaisseur pour celles du sexe, alors que la minceur de la lèvre supérieure indiquerait la même chose quant à la minceur des lèvres de son sexe.

Un sexe sec pour une langue très rouge, mais quand celle-ci a la pointe courte, celui-là est humide à l’excès

Un nez épaté désigne un sexe profond ; des narines dilatées signent chez la femme un besoin de pénétration partielle

Une femme aux jambes pleines et fermes est voluptueuse.

Si elle a le teint cuivré, les yeux bleus ou si elle est enjouée et toujours de bonne humeur, son désir sera très puissant.

Quand elle est passionnée de chant et de musique ou quand elle a les yeux noirs, elle possède un sexe étroit et son désir est effréné

La femme idéale :

On peut classer les femmes selon les catégories suivantes :

- l’hermétique, la désolée, la large, la lippue, la vacante, la refoulée et la profonde.

Chacune de ces espèces ne peut connaître la jouissance que par ce que nous allons spécifier :

Apprends aussi que les roumis (européennes) ont le sexe plus propre que celui des autres femmes

Les turques et les arméniennes sont prolifiques, frustes et elles ont le sexe sale

Je dois éviter certaines citations pour éviter la censure de Twitter, voici la suite ^^ :

Sache encore que les femmes se répartissent en cinq genres, qui sont les suivants :

- l’adolescente, la nubile, la jeune femme accomplie, l’entre deux âges et la femme mûre

Pour la pratique de l’acte sexuel, les femmes se partagent en treize variétés :

- cinq désirent et pratiquent le coït ; cinq autres ne l’élisent point ou sont indifférentes ; la dernière catégorie offre différentes variétés.

Les femmes qui ne peuvent se passer de faire l’amour sont celles dont l’âge va de la jeune à la femme mûre, la grande de taille, la brune de taille fine et la célibataire.

Celles qui sont indifférentes se répartissent comme suit :

la préadolescente, la courtaude grasse, la toute blanche avachie, la mariée de longue date et la vieille

Les dernières, qui ne sont pas encore fixées, sont : l’adolescente, la jeune femme accomplie et la femme mûre

L’orgasme des femmes se répartit à son tour en trois mouvements : le rapide, le lent et l’entre-deux.

Les femmes de grande ou de petite taille sont assez expéditives. Celles dont la stature est intermédiaire peuvent être rangées dans la moyenne.

Au moment de l’orgasme, le regard de la femme s’éteint à tel point que ses yeux ressemblent à ceux de la gerboise en proie à une brusque somnolence

Le visage se rembrunit et se glace, le corps est saisi de frissons, le front empreint de sueur et ses articulations st comme exténuées. Elle n’ose plus regarder son partenaire

Tremblante, elle se détourne tout en se maintenant contre le sexe de l’homme tant son orgasme est fort

En l’absence de ces signes, rappelle-toi que la femme est d’une lenteur extrême.

L’idéal pour un couple, c’est d’avoir l’orgasme en même temps : ceci affermit l’entente et l’affection mutuelles

Le mouvement répété de clins d’œil dénote un grand appétit sexuel

L’homme qui a un pied et un talon épais est un fornicateur

De grosses mains et des doigts épais désignent le possesseur d’un énorme pénis et des narines haut perchées, un pénis râblé

Celle qui a un grain de beauté sur le bout du nez aime le coït

Les bouts de seins toujours érigés indiquent qu’il faut à la femme un orgasme rapide.

En revanche, la femme courte, qui a le sein rond et gros, est lente dans l’orgasme

Apprends que le plaisir n’est entier pour un homme que si le sexe de la femme présente trois avantages. A savoir :

l’étroitesse, une bonne chaleur et l’absence d’humidité.

Le plaisir éprouvé est proportionnel à la présence de ces trois qualités. Leur absence rendrait l’onanisme préférable !

Les accouchements successifs et l’abus sexuel élargissent le sexe de la femme qui n’est plus ce fonds naturel dispensateur de plaisir

Remède pour rendre étroit le sexe de la femme :

Premier remède : musc, safran, jus de basilic. Bien faire bouillir, puis imbiber une pièce d’étoffe. A porter vingt-quatre heures avant l’acte sexuel.

Second remède : columbo, musc, girofle, tamaris, noix de galle et os brûlés : une partie de chacun de ces éléments. Piler finement et mélanger avec du jus de myrte, imbiber un morceau d’étoffe et porter

Remède pour rendre une femme folle de désir :

Saponaire d’Egypte, piment doux. Piler, rajouter du jus d’orange et distiller dans le sexe d’une femme endormie. Effet étonnant.

Après plusieurs pages de remèdes divers, pour prendre du poids, pour avoir bon teint, une belle chevelure, bonne haleine, se parfumer le sexe, ou renforcer le col de l’utérus et le maintenir

L'auteur détaille les différentes positions sexuelles envisageables (une bonne centaine)

Pour un homme qui souffre d’éjaculation précoce, l’unique ruse est de s’en tenir à ce qui suit :

Quand il se trouve avec une femme dans l’intimité, il doit évacuer complètement de son esprit toute pensée de la femme et tout ce qui participe de l’émoi du cœur

En revanche, l’homme à l’éjaculation prodigieusement lente doit s’abuser sur les capacités jouissives de sa partenaire et la charger de toute la beauté du monde s’il pressent qu’elle va jouir avant lui

Eprouver une juste jouissance avec une vieille femme peut se révéler une des choses les plus malaisées qui soient.

Toutefois on peut rendre la chose plutôt agréable en procédant à quelque artifice.

Pour conjoindre notre vieille comme il se doit, il faut bien plaquer ses genoux contre ses reins et tirer vers le haut la peau de la zone pubienne.

Ainsi son sexe s’aplatira, rendant la pénétration plus facile

Quant à la femme qui possède un large sexe, il suffit de lui placer un oreiller sous les fesses, de veiller à ce qu’elle ait une jambe tendue, l’autre repliée et de la prendre de face

Eveiller le désir chez une femme consentante est chose fort aisée : quelques titillements sur le bout des seins la surexcitent.

On sait que le lait tarit quand une femme tombe enceinte : c’est la preuve évidente qu’il y a un lien étroit entre l’utérus et les seins

On rapporte certaines choses singulières :

si on veut profiter à son insu d’une femme endormie, il faut mettre dans un paquet une molaire d’homme et un os de la partie gauche de la huppe et les placer sous son oreiller !

(Longue description de comment s’approcher de quelqu’un endormi en rampant jusqu’à lui, et quel subterfuge utiliser dire si on se fait attraper)

Récit d'Abu Nuwas (m. 815 à Baghdâd) qui tenta cette technique auprès d'un jeune éphèbe qui ne se laissa pas faire :

La ruse, l’intrigue et la tromperie sont ce qui caractérise les femmes

Dieu le Très-Haut affirme : « Leurs machinations font fondre les montagnes. »

S’ensuit la courte histoire d’une femme de Calife qui, jalouse de la laideur de la maitresse de son époux, le trompe avec l’homme le plus moche de la ville en usant de son autorité à cette fin

Autre histoire rigolote :

Un homme dit un jour à sa femme :

« Je viens d’entendre un prêche et tu sais quoi ? Quand un homme fait l’amour à sa femme, c’est comme s’il avait tué un infidèle. »

Suite :

Plusieurs contes érotiques, trés chauds :

Al-Hâfîz : "La sodomie n’a rien qui puisse déplaire, car la beauté des fesses est criante

Il suffirait d’affirmer cela, ms il faut dire aussi le charme de l’étroit et cependant aisé chemin, et l’attrait des alentours !

Ce que l’anneau est au doigt, les fesses le st à la verge"

J’ai entendu un homme à Bassora dire :

« J’étais ivre et j’avais juré de répudier ma femme si je ne la sodomisais pas.

Je partis trouver un faqîh qui avait l’habitude de prêcher dans une mosquée et je lui racontai mon histoire.

Le faqîh sourit et me dit :

“Chaque jour que Dieu fait, je prends ma femme comme tu as eu la velléité de le faire.

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Que Dieu te pardonne, va et demande à ta femme de se mettre à quatre pattes, mets-toi derrière elle, ne sois pas économe de ta salive, pénètre ce qui se présente en premier, passe au second et que ton alternance dure jusqu’à la projection. »

Description d'une scène de sodomie dans le palais du Calife Harun al Rachid :

Les savants en matière de coït affirment :

Il n’existe aucun organe de l’homme qui soit plus aimable, plus généreux, aussi digne, aussi noble, dissipant les peines, agréable aux regards,

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exerçant un attrait et les effets les plus forts sur les femmes qui ne demandent qu’à se réjouir en le caressant et en jouant avec, en le prenant à pleines mains et en le suçant avec les lèvres jusqu’à lui sacrifier leur âme et la prunelle de leurs yeux, que la pine.

Elle ne doit pas plier si on la tord et ne pas rabougrir quand on la foule. Si elle pénètre, frotte, et si elle sort, racle.

Son mouvement est redoutable et sa tête ample et forte. Ses cadences vigoureuses et ses entrées au logis ne laissent aucun interstice.

Grande connaisseuse des espaces voluptueux, elle éteint sans barguigner tous les feux de la lubricité.

Si par hasard elle venait à disparaître, le monde deviendrait un désert ; mais présente, elle sème à coup sûr l’anarchie.

Ni les grands rhéteurs ni les orateurs les plus éloquents ne sont parvenus à la définir exactement ni à rendre compte de ses bienfaits implacables

Il faut que tu saches que les femmes désirent les pines qui leur conviennent, sauf une petite minorité.

Ce qu’elles entendent par « convenance » correspond à ce qui suit :

la pine doit emplir tout l’espace qui lui est destiné ; elle doit être ferme, ne pas plier, et ne jamais se déformer pendant les trémoussements

Ces qualités ne sont réunies que dans la pine grande et forte d’un jeune homme à la morgue superbe, qui a entre vingt et trente ans.

C’est cette sorte de pine dont on aime louer et l’action et le porteur, quand elle pénètre les orifices, les prend d’assaut, qu’elle s’attarde dans les encoignures et fouaille au-dedans

Certains savants ont affirmé que si une femme s’accouplait avec cent hommes et un âne, la semence de ce dernier aurait le dessus et l’enfant à naître pourrait avoir certaines parties de son corps qui tiendraient plutôt de l’animal

On demanda à une femme qui était sage pourquoi elle ne souhaitait pas avoir de mari.

Elle répondit :

« Je détesterais qu’il ne veuille pas ce que je souhaiterais.

Si cela se trouvait, le souhait se transformerait en désir irrépressible ; alors je n’aurais plus d’autres désirs ou d’autres occupations, sinon des obsessions qui obscurciraient tout mon esprit. »

On demanda à une vieille ce qu’elle aimait le plus et s’il en allait de même pour les autres femmes. Elle répondit :

« Le libertinage en amour, jusqu’à la fin des temps, sauf pour celles que Dieu a promises à la chasteté »

Il est fort conseillé d’entreprendre la femme quand elle ressent de la fièvre : cela ne manquera pas de lui convenir à merveille et fera baisser sa température.

Certains savants affirment que l’acte sexuel convient davantage aux femmes quand elles souffrent de certains maux

En effet, la conjonction empêche la maladie et répare une santé défaillante.

Elle permet de guérir miraculeusement, comme aucun remède ne le ferait et son effet thérapeutique dépasse, et de loin, celui que procurent des lavements, et permet une longévité remarquable

Il faut conjoindre une femme qui vient d’être traumatisée par une mauvaise nouvelle, ou par toute autre surprise malencontreuse.

La conséquence de l’acte sexuel aura un effet heureux sur elle et calmera ses angoisses.

Les savants qui s’y connaissent en fait de coït affirment :

dès qu’une femme en couches s’est lavée de ses impuretés, il faut se hâter de la conjoindre

L’acte sexuel lui permettra de se rétablir. Les affres de l’accouchement lui font en effet perdre beaucoup d’énergie

C’est pourquoi, il est recommandé de ne point être économe avec elle en ces circonstances.

Le besoin qu’elle en ressent est comparable à celui d’un homme qui souffre de grande soif et de faim ; s’il ne trouve pas à se rassasier, il en meurt

Généralement la pudeur, la timidité et la concorde sont les vertus qui caractérisent un couple, plus ou moins bien assorti, jusqu’à cinquante-huit ans.

Au-delà, une femme perd ses avantages, sa chair s’affaisse, sa peau se dessèche et ses cheveux deviennent blancs

Les subtils en coït affirment qu’il n’y a pas plus voluptueux que l’acte sexuel saisi au vol et perpétré avec une inconnue.

Il demande un savoir-faire incontestable, fait appel à la ruse, n’est pas sans risques, mais il paie bien de retour, surtout quand il a réalisé un exploit

Une mère demanda un jour à sa fille comment elle aimait se faire prendre par son mari. La fille répondit :

« Quand il revient de voyage tout ébouriffé, il ferme tout, baisse les rideaux et il me pénètre partout : sa langue est tout entière dans ma bouche, son doigt dans mes fesses et sa verge dans mon con.

De la sorte, c’est comme s’il me baisait dans trois endroits différents. »

La mère n’en pouvant plus, l’apostropha ainsi : « Tais-toi, fillette, ta mère vient de pisser de désir ! »

Le prophète Muhammad – loué soit-il par le Seigneur – n’avait-il pas dit :

« Leur esprit est dans leur sexe. »

Et n’a-t-il pas ajouté : « Obéir aux femmes est une affliction » ?

« Les caractères des hommes diffèrent de ceux des femmes. Les désirs de ces dernières sont tout à fait particuliers, car le juste milieu leur fait défaut !

Le prouve ce fait bien connu qu’elles font toujours le contraire de ce qu’on leur demande de faire. »

« Plus un homme avance en âge, plus sa pudeur grandit. La femme est tout le contraire. La raison se parachève en l’homme qui vieillit, sa passion s’étiole, tout à l’inverse de celle de la femme. »

Il faut que l’homme sache que la femme ne désire pas autre chose que ce qu’il désire lui-même.

Leur but est commun : décharger le trop-plein de la tension qu’occasionne une forte envie, et même le simple désir.

S’ils y arrivent conjointement, leur satisfaction est entière

Mais si par négligence ou par inadvertance l’un des deux jouit seul, l’autre ne peut qu’être frustré de son orgasme et il sera fort déçu

Pour complaire à l’autre ou pour réparer sa propre hâte, celui qui jouit prématurément se voit alors dans l’obligation de revenir à la charge

Mais il se pourrait qu’il n’y puisse parvenir et cela ne lui occasionnera que de la fatigue et des peines inutiles

Des incidents de cette sorte sont détestables et causent des dégâts qu’on ne peut nier

Certains médecins, ignares, gâchent le plaisir des gens. Ils affirment de façon péremptoire que le coït est malsain, qu’il génère maladies et vieillesse.

C’est une aberration et une insulte à la logique et à la loi positive

N’est-il pas licite, en ce domaine précis, de se référer aux desseins de Dieu et de considérer que la volupté est très justement inhérente à la nature humaine ?

Je termine ce thread ici, merci pour la lecture

Je conseille la lecture de ce livre particulièrement original et précieux, presque 300 pages d'anecdotes, contes, et petites histoires rigolotes