Le cimetière de cette élite le plus proche, Fanshan, une colline artificielle, se trouve au Nord-Ouest du site : on y a trouvé jusqu'à 1100 objets de jade poli.
Plus à l'écart on trouve deux autels sacrificiels, Yaoshan et Huiguanshan, avec des tombes creusées dans les terrasses qui recouvrent une colline naturelle.
Deux sites réservés au travail du jade se trouvent dans la proximité du centre ce qui témoigne de la division sociale du travail dans cette société.
Deux espaces réservés à la production de céramique se trouvent sur un site voisin. La plupart des sites datables remonte aux phases moyennes et tardives : 3000-2100 AEC.
Une couche de limon a été déposée sur le niveau du Liangzu tardif, une inondation aurait été responsable de l'abandon de ce groupement de villages.
Mais d'autres options restent possibles comme une invasion provenant de la culture de Longshan, à moins qu'une crise interne n'ait été amenée par une dépense excessive dans le travail du jade ou dans la réalisation des terrasses construites.
Les tombes de l'élite, avec pour les plus riches jusqu'à plusieurs centaines d'objets de jade et de céramique, sont la preuve de la hiérarchie sociale. De très nombreuses tombes n'ont aucun dépôt funéraire.
Dans le cimetière de Fanshan on a d'ailleurs trouvé quatre corps ensevelis d'une façon non cérémonielle : des victimes sacrifiées. Enfin ce qui caractérise cette culture ce sont aussi ses cimetières qui sont en général constitués de seulement 10 à 20 tombes.
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La plupart des jades de la culture de Liangzhu sont des néphrites, c'est-à-dire une roche et une variété verte de la trémolite, qui est habituellement blanche. Mais quelques-unes sont en serpentine, dans des tombes moins luxueuses et provenant de cimetières ordinaires.