« À propos du Covid, il est très difficile d’énoncer la moindre critique, sans être soupçonné de complotisme ou de négationnisme. Autant dire que la marge de manœuvre est étroite. »
Le conseil scientifique Covid-19 (CS) est présidé par Jean-François Delfraissy, médecin et par ailleurs président du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), et composé de 12 autres personnes (dont huit médecins, une anthropologue, un épidémiologiste…).
L’indépendance des spécialistes en question : Yazdan Yazdanpanah, membre du CS et chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Bichat (Paris), a reçu, depuis 2012, pas moins de 130 000€ de la part de l’industrie pharma en avantages ou rémunérations…
Déjà en octobre une trentaine de chercheurs de renom s’étaient insurgés contre les restrictions absurdes et inutiles du gouvernement charliehebdo.fr/2020/10/scienc…
Selon Pierre-Henri Gouyon (biologiste, MNHN, Paris) :
« La science a pour condition sine qua non la transparence, le pluralisme, le débat contradictoire, la connaissance précise des données et l’absence de conflits d’intérêts.
Le CS ne respecte pas l’ensemble de ces critères et devrait être refondé ou supprimé ».
Les membres du CS sont nommés par décret, donc par cooptation, ce qui sous-entend une bonne part de copinage dans la sélection. Pour PH Gouyon, un choix collégial aurait été plus judicieux :
« Si on avait une plus grande diversité de spécialistes dans le conseil, et pas seulement des biologistes, mais aussi des psychologues, des économistes, des philosophes, ils auraient certainement davantage pris en compte les aspects sociaux du confinement.
Ce manque de prise en compte des sciences humaines est lié à la segmentation des domaines scientifiques. »
On peut aussi incriminer l’ideologie ultra-libérale des décideurs politiques qui flirte avec l’extreme droite pseudo-rationaliste (Zet #NoFake...) et raciste (Zemmour...)
Selon Gouyon ; « Il faut quand même avoir en tête que la moyenne d’âge des morts du Covid est de plus de 80 ans. Il faut évidemment tout faire pour les sauver, mais si la contrepartie est une future flambée de la mortalité pour un plus grand nombre de personnes plus jeunes...
notamment à cause de l’explosion de la pauvreté ou du manque de soins, ce qui est déjà attesté), que devient le rapport risques/bénéfices ? Tous ces impacts pourraient être évalués, et pourtant ils n’ont fait l’objet d’aucune étude... »
Selon Jean-Michel Claverie, Prof. d’immunologie et découvreur des « virus géants » :
« Il n’y a aucun spécialiste du coronavirus dans le CS. Ce sont + des responsables administratifs que de vrais chercheurs, ils n’ont pas la créativité qui permettrait d’avoir de grandes idées. »
Cet éminent scientifique est révolté par l’incohérence de certaines décisions :
« On dit qu’il n’y a pas de contaminations dans les transports en commun, alors que ça n’a pas été étudié. On laisse les cantines ouvertes et on ferme les remonte-pentes.
On ne prendrait pas ce genre de décisions si l’on se basait sur des études rigoureuses menées par de vrais chercheurs. Dans le même esprit, on peut discuter l’utilité du masque en plein air.
En milieu clos, il est nécessaire, pas de doute. Mais concernant son efficacité à l’extérieur, il y a eu, en tout et pour tout, une seule étude, effectuée au Danemark par des chercheurs de l’hôpital universitaire de Copenhague, sur 6 000 personnes.
Conclusion de l’étude danoise : le masque ne sert à rien dehors. L’obligation du masque en plein air est donc une décision purement politique, et sans fondement scientifique.
Laurent Mucchielli, sociologue et directeur de recherche au CNRS, pointe la question des modélisations : « On a avancé le chiffre d’estimation de 500 000 morts du coronavirus. Mais ce genre de chiffres est issu de modèles mathématiques. Or le CS manque de diversité.
Il n’y a jamais eu de débat contradictoire avec des épidémiologistes de haut niveau, ayant des vues différentes sur la modélisation, et qui sont à la fois compétents dans les statistiques et dans le domaine dont ils parlent. »
Enfin, Pierre Henri Gouyon voit dans la gestion de la pandémie une volonté d’occulter certains problèmes politiques :
« On suggère que c’est la faute des gens s’ils sont contaminés, parce qu’ils n’ont pas de bons comportements...
Mais c’est aussi la faute des gouvernants qui ont saccagé le système hospitalier. Ces dernières années, j’ai vu trois hôpitaux parisiens fermer pour des raisons économiques : le Val-de-Grâce, Saint-Vincent-de-Paul et l’Hôtel-Dieu.
S’il y avait une consultation plus large autour de la pandémie, on parlerait davantage de ces problèmes. »
« Si l’on est contre les manipulations génétiques il est logique de s’opposer à de tels vaccins élaborés avec les ciseaux génétiques CrisprCas9, cauchemar des défenseurs du vivant, permettant de trafiquer le génome facilement » charliehebdo.fr/2020/12/scienc…
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🛑 #Thread Une nouvelle étude montre que le #glyphosate est neurotoxique à faible dose.
La concentration « admissible » de glyphosate dans l’eau du robinet et l’alimentation suffit à causer des dommages irréversibles sur le système nerveux.
Le système nerveux, notamment celui des enfants et des adolescents, est très vulnérable aux produits chimiques, en particulier aux pesticides.
On savait déjà que le glyphosate induisait une neurotoxicité chez les rongeurs et chez l’humain à des concentrations plus élevées.
Des études ont également signalé le risque de « toxicité générale » (notamment les cancers) du glyphosate à des concentrations comparables aux limites admissibles fixées par les autorités de protection de l'environnement. Mais les données sur la neurotoxicité faisaient défaut.
🟢 « Quand on parle de décroissance, on ne parle pas de décroissance pour tous. Ce sont les plus riches qui doivent décroître en consommation, pendant que les autres doivent gagner en qualité de vie. » futura-sciences.com/alternative/am…
Jusqu'où voulons-nous aller dans la domestication ? Nos civilisations cherchent à tout domestiquer, y compris notre for intérieur. Or, il est intéressant de conserver une part de sauvage, y compris en nous.
Cela se décide collectivement sans laisser faire la domestication qui s'effectue au travers du consumérisme, de l'industrialisme et du capitalisme. Il faut y réfléchir dans la mesure où nos émotions affectent notre psyché.
Sanofi est créée en 1973 par le géant de la pétrochimie Elf Aquitaine (ex-Total). L’entreprise entre en bourse en 1980 après avoir avalé une centaine de petits laboratoires.
Le rachat de la branche médicament sur ordonnance à Kodak en 1994 en fait un géant mondial.
En 1999, Sanofi fusionne avec le laboratoire Synthélabo détenu par L’Oréal. Le groupe se recentre sur la pharmacie et vend ses marques de cosmétiques : Yves Saint Laurent, Nina Ricci (à François Pinault) ainsi que Yves Rocher et Roger & Gallet.
Cette étude (et d'autres (Cao et al. 2020), (Gendrot et coll. 2020)) montre que l’artemisia inhibe la réplication virale du SARS-CoV-2 jusqu’à 72%.
L’étude montre une efficacité élevée de l'artémisinine via la consommation orale de feuilles séchées (A. annua). Une donnée corroborée par une étude chez les rongeurs montrant une meilleure efficacité via la plante que sous forme d’extrait (Weathers et al. 2011; 2014).