L'interview à venir des Jacob sera inédite : vraisemblablement finement orchestrée par leurs avocats Me Berna et Giuranna, elle témoigne avant tout d'un changement complet de stratégie. (1/11)
En effet, depuis 1984, les époux Jacob se sont toujours efforcés de passer sous les radars, de rester dans l'ombre, en évitant soigneusement les caméras et les micros. Depuis 1984, il n'existe aucun enregistrement audio ou vidéo où on peut les entendre. (2/11)
Inversement, ils ont également tout fait, notamment Marcel, pour rester discrètement au contact de l'enquête:
-via les aller-retour au tribunal avec Marie-Ange Laroche
-en essayant de se porter partie civile pour avoir accès au dossier (3/11)
-en s'inquiétant dès les premiers jours des progrès de l’enquête via sa fille Valérie
-en suivant et consignant les avancées de l'affaire dans un épais dossier conservé au fond de son garage.
(4/11)
On ne sait pas encore si l'interview de ce soir sera papier, ou vidéo. Si c'est le cas, ce sera la première fois qu'on entendra le son de leur voix publiquement. Les oreilles les plus fines ne manqueront alors pas de vérifier si la voix de Marcel est effectivement rauque. (5/11)
Orchestrée par les avocats, on peut sans grande surprise s'attendre à une certaine complaisance des journalistes. J'espère me tromper. Si c'est pour entendre qu'ils n'avaient pas de grief contre les Villemin, non merci. (6/11)
A défaut d'être des coupables, ils ne peuvent pas nier ce genre de choses. Peut-on espérer que les journalistes posent les vraies questions ? Par exemple:
-quels étaient leurs rapports avec Laroche, Michel et Ginette? (7/11)
-Reconnaissent-ils une certaine rancoeur vis à vis de la famille Villemin?
-Pourquoi avoir gardé un PV de réunion syndical pendant 33 ans?
-Pourquoi jurer d'être innocent dans un courrier alors que l'on a pas encore été accusé? (8/11)
-Quel intérêt aurait leur fille Valérie à raconter des mensonges sur leur comportement?
-Pourquoi avoir gardé le silence complet en garde à vue ? (pour Jacqueline) (9/11)
Le timing chois par les avocats n'est pas anodin. Les Jacob se sentent-ils sur la sellette, alors que rien de nouveau ne les inquiète? Après le feu vert pour les nouvelles expertises génétiques, l’enquête est relancée. (10/11)
Les prises de parole de personnes mises en examen étant interdites, les Jacob pensent-ils que leur temps est compté?
Rdv ce soir pour débriefer sur cette prise de parole surprenante. (11/11)
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En premier lieu, le recours à la nouvelle technique de recherche ADN par #parentèle. En général, une trace ADN prélevée sur une scène de crime est comparée à une base de données du FNAEG (Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques). (2/10)
Fichier qui compte aujourd’hui environ plus de 4 millions de profils génétiques. Toutes les personnes condamnés ou contre qui il existe de graves indices concordants sont fichées. Si l'ADN prélevé ne "matche" pas parfaitement à un profil de la base, on fait chou blanc. (3/10)
Le nouveau magistrat en charge de l'enquête aurait procédé à de nouvelles actes d’enquête début décembre. Des auditions de témoins ayant gravité autour des principaux protagonistes en 1984.
Suite à l'annulation du PV de garde à vue de Murielle Bolle, les enquêteurs ont pu reprendre leur travail d'enquête. C'est ce qu’annonçait Me Moser il y a quelques mois. (2/5)
Dans les prochaines semaine, une nouvelle expertise d'écriture sera versée au dossier. Il s'agit d'une analyse de stylométrie, commandée par la juge Barbier auprès d'une société suisse spécialisée dans la lutte contre les plagiats. (3/5)
Il y a quelques jours, France Télévisions a été condamnée pour diffamation publique à l'encontre de Bernard Laroche, au préjudice de Marie-Ange sa veuve et ses enfants. (1/6)
Selon la justice, le reportage "Envoyé spécial" diffusé en juin 2018 présentait Laroche de façon insidieuse comme le corbeau. On y voyait notamment la première graphologue, Marie-Jeanne Berrichon Sedeyn, affirmer ses certitudes sur l'analyse des lettres du corbeau (2/6)
Or, il faut rappeler que les expertises de Mme Berrichon Sedeyn ont été annulées pour vice de forme assez tôt dans l'enquête. Par la suite, 7 experts ayant analysé les lettres ont conclu que Laroche n'en était pas l'auteur. (3/6)