1/ça y est mes élèves sont inscrits sur #Parcoursup2021 . L'occasion de les accompagner sur leur premier voeu. Et on a beau accumuler de l'expérience et avoir une prévention naturelle envers le dispositif, les surprises annuelles ne manquent pas.
2/ et cette année c'est le passage du #DUT au #BUT qui me pose problème.
D, c'était diplôme. B, c'est Bachelor. Au delà du passage de 2 à 3 ans et de ses conséquences, qu'a bien décomposé @juliengossa, c'est le mot qui est un piège
3/ Bachelor, c'est aussi le mot magique des multiples écoles privées présentes sur la plateforme. Et quand elles et ils cherchent des formations -l'expérience du jour me le montre- les élèves n'y voient que du feu.
4/ Plusieurs étaient prêts à faire un voeu dans ces écoles mercenaires.
Or certaines dissimulent sur la plateforme le coût qu'elles représentent (en général 8000 euros par an) et dont les 99% de taux d'accès ont de quoi rassurer. Exemple :
5/ 9a va même plus loin puisque même le site de l'école ne permet pas d'avoir le chiffre réel. ipag.edu/financement-et…
Quant au téléchargement de la brochure de l'école, il implique de livrer ses coordonnées.
6/ Et le moteur de recherche interne me direz-vous ?
Pas mieux. On apprend qu'on peut se faire sponsoriser (!) ses études, pas combien elles vont coûter.
7/ Et des élèves de terminale peu rompus aux pièges de #Parcoursup2021 pourraient très bien n'avoir QUE ces propositions en mai.
Sans compter que le nombre total de places brandi par la com' ministérielle inclut évidemment ces places qui n'en sont pas pour tout le monde.
8/ Pour celles et ceux qui douteraient de la volonté du ministère de favoriser le secteur privé dans le monde éducatif, et de mettre à genoux le supérieur public...
Sans parler de la responsabilité individuelle de l'échec si chère aux néo-libéraux.
1/ Au lendemain de la cérémonie en hommage à #ChristineRenon , je souhaite informer de la manière dont les parents et les enfants du quartier ont été accompagnés dans ce moment si violent.
2/ Je ne suis plus parent dans l'élémentaire depuis juillet 2019, mais j'ai des voisins, des amis, dont les enfants sont à l'école Méhul ou dans les écoles primaires du secteur. On discute. Tous racontent, échangent sur les réseaux sociaux.
3/ La première inquiétude des parents a concerné l'information elle-même : faut-il dire à ses enfants que la directrice est morte ? Faut il dire qu'elle est partie ? faut-il dire quelque chose ? Aucun accompagnement de l'institution.
1/ après 3 semaines de cours l'année du "nouveau bac" on peut commencer à voir selon quelles modalités va se dérouler l'année... Tout est cohérent. Tout est dans la boîte. On a un an pour riposter avec une force inédite sinon c'est le lycée depuis 50 ans qui disparaît.
2/ D'abord les manuels numériques dans la moitié des lycées franciliens. Ils ne sont que tres rarement accessibles. En classe, cela signifie qu'il n'y a plus de support de travail, plus de documents en couleur (les paysages, les cartes, les tableaux, fresques, mosaïques..)
3/ Puisque les lycées ne sont pas équipés pour que tous les élèves de seconde et de première branchent et utilisent leur ordi dans les salles de cours. Sans compter les problèmes de maintenance. Bref.Mais ce n'est pas tout.
#baccalaureat2019#bav2019 ça vaut le coup de se plonger dans la littérature du MEN concernant les examens et la tenue du jury. A dérouler.
1/je me demande depuis 3 jours comment je vais faire demain avec la nouvelle convocation de mon jury. Nous devrons recalculer les ex-incalculables qui ont eu une ou plusieurs notes de leur livret en lieu et place de leurs notes de copie de bac.
2/Je précise pour calmer les trolls du réseau que j'ai rentré mes notes, rendu mes copies et assure mes responsabilités de membre du jury pour tous les calculables. En revanche j'ai refusé de statuer sur les incalculables. Not in my name.