La encore mettre en forme et illustrer des ressources sur le jugaad, ou science frugale, DIY, durable, accessible et pluridisciplinaire.
Pour en savoir plus le site explore.psl.eu/fr/decouvrir/e…
Même fonctionnement que pour les corridors, données, textes, rencontres, illustrations (et graphisme en binôme avec Nathan Morel)
Les thèmes abordés : microscope @TeamFoldscope microfluidique, gynepunks, astronomie sans frontières, imprimantes à test
de diabète, spectromètre raman pi etc
A l'expo s'ajoute des workshops que je livesketche (dessin en direct) pour les réseaux sociaux + le site.
L'exercice est plaisant car je suis au milieu de ce qui se passe, à la fois réceptive et concentrée, c'est très fertile là aussi.
Ambiance des workshops :)
Les collabs sont très fluides entre les différents intervenants (chercheurs/vulgarisateurs/makers/ingés/citoyens etc)
A présent on peut glisser vers l'illustration scientifique corporate :
je travaille depuis un long moment avec des ingénieurs R&D en produits pour la tannerie durable (tannage avec des process élaborés pour polluer le moins possible, dont végétal mais pas que)
On retrouve l'objectif de mettre en image des concepts de chimie, à destination des acheteurs en tannerie, via des prises de notes etc...
Des coupes de process (ici en faux texte pour pas dévoiler les secrets)
Ce qui m'intéresse c'est de vadrouiller sur les lieux de production, là où ce dont on parle doit être concret et efficace, comprendre les technologies utilisées, etc.
Ici je mixe illustration tradi (croquis au crayon puis encrage) et numérique (scan des dessins, postprod et graphisme pour obtenir le doc final)
Botanique (tannage végétal)
Gouache et encre sur CA grain.
[pause jusqu'à 22h]
avec des flacons de l'école de tannerie de Lyon, old but tellement beaux <3
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Tout d'abord agréablement surprise par l'enthousiasme devant mes drawing routines, mille mercis pour les retours ici ou sur @Colpizen :)
Aujourd'hui nous allons faire une petite pause des yeux pour parler de l'entretien de cet écosys-
1/n
tème qu'est le freelancing (oui c'est la mode des mots en ing)
En bref :
Pour devenir illustrateur-rice indépendant-e, point ne suffit de savoir dessiner, rêvasser au bord des rivières ou aimer les insectes.
C'est nécessaire mais pas suffisant pour en vivre.
Il est donc
vital d'être aussi à l'aise avec l'administratif, la compta, maîtriser les notions de rentabilité (vais-je pouvoir payer mon loyer, vais-je pouvoir manger à ma faim, etc)
Pour beaucoup le mythe du créatif bohême est tenace, et la désillusion forte.
Pour pas perdre le nord avant
J'aime bien utiliser des crayons de couleurs différentes pour pouvoir superposer les différents dessins sans perdre le fil.
C'est moins clean ou présentable mais je préfère pour travailler.
D'autres crobarts
Crabe au liner sur la plage :)
Bébé tortue au stylo à bille
Skull au carbon pen et brush.
Des fruits exotiques croqués à la mine de plomb sur un flyer qui traînait.
Point gouache et numérique avec le process d'illustrations naturaliste d'escargots pour des panneaux dans un parc animalier.
D'abord des nudes (le pied lol) et les coquilles à côté, pour pouvoir les assembler au mieux selon le panneau et les textes.
Détails : démarrage sur croquis au crayon, trait de cerne à la Linel Sépia (ma préf) puis je monte mes textures à la gouache toujours, en jouant sur la fluidité grâce à l'eau.
En général on part du plus aqueux vers le plus sec.
Aujourd'hui je vais vous parler outils 🛠✏🖍🖌, techniques et bidouillages.
Mes supports préférés, et pourquoi j'aime travailler avec.
1/n
En premier les supports, deux grandes catégories : les carnets 😍 et les papiers/feuilles d'art.
Les carnets c'est notre kryptonite, on entre dans un magasin de fournitures et c'est mort 💀(une partie ici)
Les papiers : j'ai un faible pour le bloc à aquarelle Lena, 330g satiné.
Pourquoi ? parce que je peux travailler vite tt en en ciselant les détails à l'encre.
C'est le cahier des charges de l'illustration de commande : travailler vite et bien, en résumé être rentable (non ça n'est pas sale, c'est la vie matérielle huhu) tout en aimant ce qu'on fait.