Aujourd'hui je vais vous parler outils 🛠✏🖍🖌, techniques et bidouillages.
Mes supports préférés, et pourquoi j'aime travailler avec.
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En premier les supports, deux grandes catégories : les carnets 😍 et les papiers/feuilles d'art.
Les carnets c'est notre kryptonite, on entre dans un magasin de fournitures et c'est mort 💀(une partie ici)
Les papiers : j'ai un faible pour le bloc à aquarelle Lena, 330g satiné.
Pourquoi ? parce que je peux travailler vite tt en en ciselant les détails à l'encre.
C'est le cahier des charges de l'illustration de commande : travailler vite et bien, en résumé être rentable (non ça n'est pas sale, c'est la vie matérielle huhu) tout en aimant ce qu'on fait.
Dans ma trousse (à pas confondre avec le chiton de @temptoetiam ds sa TL) il y a :
La Linel 🖤 gouache merveilleuse qui peut se travailler en mousse onctueuse ou poudrée plus sèche, en lavis bien pigmentés ou couvrante en glacis.
NB : J'avais emmailloté le tube de blanc de
Un process de rhino à la Linel :
(oui y a ds passages où on se fait peur, mais on y va)
titane de sparadrap pour mes voyages au long court (HK, BCN, etc) pour être sure qu'il ne se perce pas :)
Les aquarelles : pour les réhausses de dessins à l'encre de la Windsor & Newton, sinon une vieille palette d'aquarelles scolaires carrouf. Des minis contenants pour le sac
On obtient des belles transparences comme ici pour cette labradorite :
en permanence, avec des liners et un carnet of course.
Encrage : le Carbon Pen, stylo plume tt terrain dont je recharge moi même les cartouches avec de l'encre Staedtler noire car fluide mais d'un noir dense qui ne verdit pas en lavis.
+ micron 005, liner W&N 0.1 + rapidos.
De l'encre de Chine au pinceau fin sur textile pour des papillons
J'aime beaucoup gribouiller et faire les prises de notes avec le banal uniball eye noir, tt terrain lui aussi, miscible à l'eau puis waterproof.
Des stylos à bille, dont les regrettés Muji 0.25 noir qui ne se bouchent pas sur de la gouache en réhausse de petits traits.
Des crayons de couleurs (de tout, des scolaires premier prix, des aquarellisables, des haut de gamme bien pigmentés et dont la mine ne se casse pas à chaque tour de taille crayon huhu
Des pastels gras, crayola et crayons cire de bébé (et ui)
Des techniques mixtes
crayon/aquarelle
crayola/gouache
etc
J'allais oublier ma passion pour le kraft brut :)
Gouache à l'envers du paquet de riz par ex. (lichen dessiné in situ en ermitage ds la vallée de la Tinée)
Ou les cartanatomy (mix de carto et planches anatomiques) encre noire réhaussées de blanc
Là c'est gouache et encre, complètement ludique : refaire la pièce manquante d'un puzzle 👁️👁️
Stylo 4 couleurs et liner pour ce compte-rendu sur le Mola mola sur carnet vintage
En dernier lieu pour évoquer les supports interlopes je dessine aussi sur du cuir à tannage végétal (donc du vrai cuir de récup, pas du champignon ou ananas)
J'utilise des encres stables à la lumière et au support souple.
Btw en voyant mes pinceaux je note ce matin que j'ai oublié d'en parlé : je me sers que de pinceaux synthétiques.
Pour plusieurs raisons :
- ils sont nerveux comme j'aime, avec un bon ratio pointe extra fine et capillarité du corps de la touffe.
- j'aime trop les petits gris et
autres animaux mignons pour les voir finir dans une virole (façon de dire hin)
- ils sont moins chers, et vu ma propension à oublier sans les rincer, les martres kolinsky c'est pas ma came :)
J'utilise les formes sur la fig 2, en diverses tailles + ceux à réservoir, quand je
je vadrouille, mais aussi quand je travaille chez moi.
Pour résumer pas d'orthodoxie (?), beaucoup de coups de coeur, que le matos soit ultra pro ou non.
J'ai des fournitures pour "bébé" ou scolaires qui côtoient des pastels de luxe achetés à la pièce, tout est ok :)
*en parleR (tweets précédents)
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Tout d'abord agréablement surprise par l'enthousiasme devant mes drawing routines, mille mercis pour les retours ici ou sur @Colpizen :)
Aujourd'hui nous allons faire une petite pause des yeux pour parler de l'entretien de cet écosys-
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tème qu'est le freelancing (oui c'est la mode des mots en ing)
En bref :
Pour devenir illustrateur-rice indépendant-e, point ne suffit de savoir dessiner, rêvasser au bord des rivières ou aimer les insectes.
C'est nécessaire mais pas suffisant pour en vivre.
Il est donc
vital d'être aussi à l'aise avec l'administratif, la compta, maîtriser les notions de rentabilité (vais-je pouvoir payer mon loyer, vais-je pouvoir manger à ma faim, etc)
Pour beaucoup le mythe du créatif bohême est tenace, et la désillusion forte.
Pour pas perdre le nord avant
J'aime bien utiliser des crayons de couleurs différentes pour pouvoir superposer les différents dessins sans perdre le fil.
C'est moins clean ou présentable mais je préfère pour travailler.
D'autres crobarts
Crabe au liner sur la plage :)
Bébé tortue au stylo à bille
Skull au carbon pen et brush.
Des fruits exotiques croqués à la mine de plomb sur un flyer qui traînait.
Point gouache et numérique avec le process d'illustrations naturaliste d'escargots pour des panneaux dans un parc animalier.
D'abord des nudes (le pied lol) et les coquilles à côté, pour pouvoir les assembler au mieux selon le panneau et les textes.
Détails : démarrage sur croquis au crayon, trait de cerne à la Linel Sépia (ma préf) puis je monte mes textures à la gouache toujours, en jouant sur la fluidité grâce à l'eau.
En général on part du plus aqueux vers le plus sec.
La encore mettre en forme et illustrer des ressources sur le jugaad, ou science frugale, DIY, durable, accessible et pluridisciplinaire.
Pour en savoir plus le site explore.psl.eu/fr/decouvrir/e…
Même fonctionnement que pour les corridors, données, textes, rencontres, illustrations (et graphisme en binôme avec Nathan Morel)
Les thèmes abordés : microscope @TeamFoldscope microfluidique, gynepunks, astronomie sans frontières, imprimantes à test