Thread by @DocteurGonzo4

🔻#Thread Enquête sur le Bisphénol A [et autres perturbateurs endocriniens]

En 1989, des chercheurs de l’Université de Boston découvrent par hasard le lien entre le cancer et l'exposition au bisphénol A, un composant des plastiques.

Des recherches plus poussées ont ensuite montré que le bisphénol A, qui est à la base une hormone sexuelle synthétique, est utilisée comme plastifiant par les industriels, et est un perturbateur endocrinien nocif pour la santé humaine et animale à des doses infimes.

Cette découverte a remis en cause les méthodes de la toxicologie, jugées incapables de mettre en lumière les effets nocifs pourtant évidents de composés répandues dans l’environnement (pesticides...), ou présents dans nos produits de consommation (cosmétiques, plastiques...).

Il est encore très difficile de faire bouger les lignes sur la question de la responsabilité des industriels dans l’explosion du taux de cancers, de maladies, de malformations, ou encore d’infertilité.

https://twitter.com/DocteurGonzo4/status/1306139804548190208

Il est en outre difficile de trouver des toxicologues experts en matière de bisphénol sans risques de conflit d'intérêt.

À l'Autorité européenne de sécurité des aliments, 59 % des experts ont des conflits d'intérêt selon le rapport de Stéphane Horel assemblee-nationale.fr/14/europe/rap-…

Les chercheurs qui ont publié la découverte sur le Bisphénol-A ont d’ailleurs subi une tentative de corruption puis ont été intimidés par les industriels, pendant que ces derniers mettaient au point un story-telling et des études bidons pour éteindre la polémique.

Les industriels testent leurs produits sur des souris génétiquement modifiées, customisées selon leurs besoins.

C’est en utilisant un type très précis de souris OGM qu’ils ont produit des études bidons ayant pour but de désinformer et de fabriquer la confusion.

Conclusion terrifiante : comme pour les perfluorés (PFOA), la contamination de l’humanité par le Bisphenol-A est tellement généralisée qu’elle ne sera sans doute jamais parfaitement mesurable faute de pouvoir comparer avec des sujets sains.

Rappel : L’utilisation massive du bisphénol-A débute dans les années 1960 : l'industrie pétro-chimique l’emploie pour la fabrication de plastiques, notamment le polycarbonate et la résine epoxy.

Le Bisphénol A est ainsi présent dans les plastiques alimentaires (bouteilles et gobelets en plastique, boîtes de conserves, canettes, biberons, etc...) et non alimentaires (DVD, verres de lunettes, interrupteurs électriques, papiers thermiques, etc...).

La principale source d’exposition au Bisphénol A est son ingestion, du fait de sa migration des contenants vers leurs contenus alimentaires, et par voie cutanée.

Les personnes en contact régulier avec des tickets de caisse ou des reçus de carte de crédit présentent des taux de Bisphénol-A plus élevés que la moyenne.

Les effets toxiques du Bisphénol-A ont été bien démontrés : problème de l’appareil reproducteur, infertilité, cancers, obésité précoce, maladies cardiovasculaires, problèmes de pancréas et de thyroïde...

Si le bisphénol A est peu à peu interdit en France, il est en realité remplacé par le bisphénol B ou le bisphénol S, tous deux tout aussi nocifs, sinon plus : On a donc remplacé la peste par le choléra actualites-news-environnement.com/article.php?Id…

Par ailleurs, d’autres perturbateurs endocriniens nocifs et massivement utilisés par les industriels ont été mis en évidence : parabènes, phtalates, alkylphénols, perfluorés (PFC, PFOA)...

Et de nombreux autres restent à identifier

Liste officielle : edlists.org

https://twitter.com/DocteurGonzo4/status/1329321641248251904

Ces perturbateurs endocriniens sont partout : plastiques, shampooings, cosmétiques, pesticides, médicaments, conserves... Ils ne figurent pas sur les étiquettes et peuvent être difficiles à éviter.

De plus, leur multiplication dans nos cellules décuple leur nocivité

https://twitter.com/docteurgonzo4/status/1362592535223279619

Ces perturbateurs endocriniens provoquent une hausse régulière du taux de cancers, du taux de maladies/malformations de l’appareil reproducteurs ou encore du taux d’infertilité

👉🏻 google.fr/amp/s/www.nati…

👉🏻 amp.science-et-vie.com/archives/baiss…

Le lien avec les cancers de la prostate et du sein notamment deviennent de plus en plus évidents

https://twitter.com/docteurgonzo4/status/1364446950116982785

La chercheuse Shanna H. Swan, a montré que de 1973 à 2011, le nombre moyen de spermatozoïdes chez les hommes occidentaux avait diminué de 59%. Ce constat est issu de l'analyse de 185 études portant sur 43.000 hommes dont le sperme a été prélevé entre 1973 et 2011.

La concentration était de 99 millions de spermatozoïdes/ml en 1974

47,1 millions/ml en 2011

38 millions/ml en 2019

Sachant qu’à partir de 45 millions/ml, le temps pour concevoir un enfant s'allonge... et en dessous de 15 millions/ml, la perpétuation de l'espèce est menacée.

Selon Andrea Gore, prof de neuroendocrinologie à l'Université du Texas, de nombreuses lignées familiales vont s’éteindre dans les prochaines années à cause de l’infertilité due aux produits chimiques, d’autant que leur usage est toujours en augmentation. nytimes.com/2021/02/20/opi…

https://twitter.com/DocteurGonzo4/status/1329321665331912705

L’épigénétique pour comprendre et lutter contre la nocivité des perturbateurs endocriniens

https://twitter.com/DocteurGonzo4/status/1279988508946575361

🎥 arte.tv/fr/videos/0911…