Thread by @DocteurGonzo4

📰 #Thread De l’urgence d’être complotiste

Ode à la liberté, au bien commun, et à la responsabilité citoyenne.

À moins d’être naïf ou prisonnier d’un système qui vous garantit à la fois le confort de la pensée et la position sociale, qui peut se contenter du débat public actuel, modelé par les lobbys, les cabinets de consulting et les experts de plateaux, vidé de toute substance critique.

Pourquoi une maladie infectieuse qui a perdu beaucoup de sa virulence depuis le printemps 2020 est devenue l’unique sujet de préoccupation du gouvernement et des grands médias, tandis que les ravages collatéraux de cette crise sont systématiquement laissés aux oubliettes ?

Pourquoi les traitements – non brevetés – permettant de soigner le covid sont dénigrés voire interdits ?

Pourquoi pas une fois un représentant officiel n’a cru bon de donner aux Français des recommandations élémentaires pour stimuler leurs défenses immunitaires ?

Pourquoi une solution aussi hasardeuse que la vaccination de masse (aux conséquences sanitaires imprévisibles) est promue au rang de solution miracle, pendant que l’hôpital public, la médecine clinique et le principe de précaution sont méprisés ?

Pourquoi toute pensée, toute réflexion qui ne se conforme pas au dogme officiel - qui n’est qu’un parmi des milliers - est systématiquement exclue du champ médiatique, quand elle n’est pas purement et simplement diabolisée et criminalisée sans autre forme de procès ?

Si le simple fait de poser ces questions, que tout citoyen est en droit et même en devoir de se poser, est un signe de complotisme, alors c’est que l’heure est venue de revendiquer ce terme et d’en assumer les implications.

Outre qu’il pose les questions qui dérangent, le complotiste a fâcheusement tendance à vouloir trouver des explications et à émettre des hypothèses. Certaines, bien sûr, sont farfelues ; mais on ne doit normalement pas craindre cela quand on est en démocratie.

Cela s’appelle le pluralisme, la liberté de s’exprimer, de faire des hypothèses et de débattre en bonne intelligence.

D’autres hypothèses, par contre, sont frappées au coin du bon sens, n’en déplaise à ceux qui se sont arrogé le droit de penser à notre place.

Est-il, par exemple, farfelu ou déraisonnable de penser que les « élites » qui s’accaparent la majorité de la richesse issue du travail de tous (États néocoloniaux, banques, multinationales, puissances financières...) font des projets ?

Qu’elles font tout ce qui est en leur pouvoir, au delà de ce qui est légal, pour donner au monde et aux populations l’orientation la plus favorable à la pérennisation et au renforcement de leur position dominante au sein d’une société rendue violente et inégalitaire ?

Et que leur position dominante leur permet d’orienter la bureaucratie mondialisée en faveur de leurs intérêts ?

Et ne peut-on pas suggérer que ces élites ont vu dans l’épidémie de Covid une opportunité de continuer à imposer un modèle de société ultra-libérale et autoritaire ?

https://twitter.com/DocteurGonzo4/status/1336594001177284608

Non, il n’y a rien d’anormal à faire ce genre d’hypothèses. C’est au contraire un élément indispensable à toute pensée critique et politique désireuse d’éclairer un tant soit peu l’avenir.

Les chercheurs le savent bien : c’est en s’appuyant à la fois sur l’analyse des faits et sur des hypothèses qu’on parvient, à force de recoupements et de rapprochements, à identifier des causes et à proposer des explications – et des solutions.

Personnellement (ici je quitte le plan des faits et des hypothèses déductives pour me risquer à une interprétation), je proposerais de partir d’une lecture simple de la situation actuelle.

L’argent rend fou, et le pouvoir absolu corrompt absolument, nous rappelle l’adage populaire. De fait, les puissants se sont écartés depuis longtemps de la « voie du milieu » chère à Montaigne, celle qui sert de repère à notre humanité commune.

À force de vivre dans un sentiment de puissance illimitée, à force de ne rencontrer que des alter egos partageant la même vision du monde, à force de ne voir le reste de l’humanité que comme des entités mathématiques malléables à merci, il ont peu à peu perdu le sens de l’humain,

ils se sont enfermés dans un fantasme hyper-narcissique renforcé par un délire techno-industriel parfois transhumaniste, qui, du fait des moyens financiers qu’ils ont acquis, menace aujourd’hui de nous entraîner tous dans la vision totalitaire d’une humanité En (ordre de) Marche.

Sauf si cet enfant tyrannique qu’on n’ose jamais contredire rencontrent rapidement l’opposition intransigeante des forces vives opposées à cette vision profondément nihiliste et absolutiste de l’existence humaine.

Aussi, être complotiste aujourd’hui ce n’est pas partir en lutte contre telle personne, telle classe ou telle oligarchie ; c’est, plus modestement, poursuivre autour de soi le combat qui sévit, depuis la nuit des temps, entre ce qui pousse l’individu à cultiver un monde commun

et ce qui pousse l’individu à dominer violemment autrui, et à s’accaparer ce monde au nom de la prétendue liberté d’un moi élevé au rang d’idole, par ignorance de sa vraie nature. C’est un combat contre ce qu’il faut bien appeler une folie prédatrice.

Une folie d’autant plus dangereuse aujourd’hui qu’elle se dissimule sous le masque rassurant et séduisant de la science, de la rationalité et du progrès technique.

Alors, au lieu de nous soumettre aveuglément à une parole officielle, dont tout nous dit qu’elle n’est que trop dictée par des intérêts privés qui n’ont strictement rien à voir avec le souci du bien commun,

Osons être des citoyens libres, osons exprimer nos idées et débattre avec exigence mais bienveillance, osons écouter notre voix intérieure qui nous met en garde et qui, comme le rappelle Rousseau, est notre meilleur guide pour penser et agir.

Texte original de Alain Leduc, universitaire et citoyen google.fr/amp/s/www.fran…

Voir aussi : « L’éducation populaire aujourdhui » upardennes.fr/leducation-pop…