Thread by @DocteurGonzo4

🔻#Thread OGM, biotechs, pesticides, numérisation... sont au centre des projets du Gvt pour l’agriculture et la santé

La loi #LPR vise à assurer l’acceptation : les centres science-médias vont éteindre les visions « conspirationnistes » infogm.org/7150-vivant-nu…

Rappel : Le Parlement français, sur proposition du gouvernement, a adopté en décembre dernier une loi (la #LPR) fixant les grands axes pour le monde de la Recherche d’ici 2031. legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTE…

Dans cette loi, les OGM, les biotechs, la numérisation du vivant, l’exploitation de la richesse de la biodiversité, et tout ce qui rapporte 💵 de l’argent à la Finance et aux multinationales tiennent une place centrale malgré leurs effets délétères. infogm.org/7149-agricultu…

Inf’OGM détaille ici comment le domaine de la santé est utilisé comme argument de poids pour faire accepter ces orientations mais surtout, comment le gouvernement envisage d’éteindre les voix contestataires. infogm.org/7150-vivant-nu…

La santé, un argument de peur efficace.

Faire appel au domaine de la santé pour promouvoir les biotechnologies ou le tout numérique n’est pas nouveau. La loi de bioéthique en cours de discussion au Parlement français en est un exemple.

Ce projet de loi a vu passer des sujets comme les embryons humains OGM (1) ; les animaux chimères producteurs d’organes humains (2) ; ou encore la reprogrammation de cellules (les cellules dîtes IPS) : infogm.org/6959-bioethiqu…

(1) La loi « bioéthique » ouvre la voie aux embryons humains OGM infogm.org/6916-loi-bioet…

(2) Bioéthique : des animaux chimères producteurs d’organes humains infogm.org/6942-bioethiqu…

Avec la LPPR, la loi affirme que « la rencontre de la médecine, des mathématiques et de l’informatique prépare une révolution dans le pronostic, le diagnostic et la mise au point de nouveaux traitements médicaux ».

Selon le rapport annexé à la loi, « en combinant intelligence artificielle, modélisation et assimilation de données (cliniques, biologiques, génomiques, imagerie, etc.), nous sommes à l’aube de pouvoir construire des jumeaux numériques d’êtres vivants » 👯‍♂️

Non définis dans le rapport [?], on imagine que ces jumeaux numériques sont censés être la reproduction sur ordinateur d’un organisme vivant, en partant des données physiologiques et génétiques de cet organisme qui auront été numérisées.

Un tel objectif présuppose que le vivant, dans toutes ses composantes, soit totalement numérisable.. ce qui est loin d’être le cas. Par contre, promouvoir la numérisation du vivant pour la santé permet de la faire accepter pour l’agriculture, conformément aux ambitions de la LPR.

L’utilisation de cet argument de la santé pour faire passer d’autres sujets comme les OGM n’est pas l’apanage du législateur... Les vaccins d’Astrazeneca ou de J&J sont composés d’OGM vivants (les virus vecteurs)

https://twitter.com/docteurgonzo4/status/1370438033288404992

Profitant de la pandémie mondiale, un collectif de scientifique a publié une tribune dans le journal le Monde, intitulée « Le génie génétique, paradoxalement accepté pour les vaccins mais refusé pour la betterave » lemonde.fr/idees/article/…

La loi s’intéresse également à obtenir l’adhésion des citoyens aux grands axes fixés et donc à la « Science »… car le gouvernement s’inquiète de la désinformation qui ruine le développement de Total, Bayer, Pfizer et des financiers qui sont derrières

Selon le Gvt, les réseaux sociaux auraient servi de vecteur à une mise en cause du discours scientifique, y compris dans nos démocraties et aux plus hauts niveaux de responsabilité.

Pourtant c’est bien l’instrumentalisation de la science par le Gvt qui est majoritairement décrié

Ce discours du Gvt manie l’amalgame pour noyer le poisson. La science est prise en otage pour justifier une politique réduisant le vivant à une statistique comptable, et dont le seul but est de produire du profit, et d’obliger tout ce qui vit à être le plus rentable possible.

Cette science néolibérale ne tient pas compte de la globalité et de la complexité des processus du vivant, et n’en à rien a foutre. Cet amalgame éteint toute discussion sur le choix démocratique d’adoption de telle ou telle technologie : refuser les OGM relève du complotisme.

Le dossier des OGM est une bonne illustration que le débat scientifique peut alimenter un débat de société complexe. Ce thème a fait l’objet d’un débat citoyen dès le milieu des années 90 portant sur des affirmations scientifiques dont le temps a montré qu’elles étaient fausses.

Au début des années 2000, les OGM issus de la transgénèse était décrits comme totalement maîtrisée, sans aucun effet indésirables sur le génome. Pourtant, à partir de 2010, les promoteurs des OGM se sont eux-mêmes mis à juger peu sûre cette technique afin de mieux vendre les #NBT

https://twitter.com/DocteurGonzo4/status/1324199340844503041

Parmi les mesures légales prises pour dicter aux citoyens la bonne science : « créer, à l’instar de la 🇩🇪 , ou du 🇬🇧, un réseau "Science et médias" [pour faciliter] la mise en contact rapide entre journalistes et chercheurs-lobbyistes

Inf’OGM a renseigné les fausses informations véhiculées par les promoteurs d’OGM, comme le propos erroné du ministère de l’Agriculture en janvier 2021 qui, à l’encontre des décisions de justice

https://twitter.com/DocteurGonzo4/status/1314009314999316482?s=20

, affirme que les nouveaux OGM (#NBT...) ne sont pas des OGM.

Une enquête fouillée sur le Science Media Center au 🇬🇧 montre les processus de désinformation scientifique dont se rend coupable l’agence, au bénéfice, entre autres, des gros donateurs GSK, AstraZeneca, Croplife...

Vouloir ainsi créer un groupe d’experts garants de la « bonne science » témoigne d’une volonté encore forte d’instrumentaliser les discours et l’autorité scientifiques dans l’espace public.

Ce rapport annexé à la LPPR, est passé inaperçu. Il décrit pourtant un véritable projet de société. L’avenir biotechnologique et numérique comme seule solution pour une transition écologique. Le monde a l’envers.