Pbm 1 : l’exercice se focalise sur une approche coût – bénéfice des mesures pour le climat. Quel pourrait être ce coût ? La transition vers une économie verte ferait chuter les recettes et les cotations de certaines entreprises. Il s’agit du « risque de transition »,
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par opposition au risque climatique (physical risk). Ces analyses concluent généralement qu’il existe un réchauffement optimal, sorte d’équilibre entre l’impact du chgt climatique sur nos économies, et l’impact de la #transition sur la capitalisation de Chevron et de Total…
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Ce résultat repose largement sur le fait qu’une grande partie des coûts du changement climatique sont immatériels et intangibles. Cf Antonin Pottier.
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Dans la réalité le risque de transition est incommensurable par rapport au risque climatique, conclusion à laquelle arrive aussi la BCE . #toutçapourça
L’angle d’attaque est donc mal choisi.
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Pbm 2 : sur 3 scénarios étudiés, 2 sont déjà hors d’atteinte selon toute vraisemblance, puisqu’ils se basent sur un monde où la hausse des températures ne serait pas significativement supérieure à 2 degrés. Too late honey !
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Pbm 3: je ne sais pas comment les calculs sont réalisés, mais apparemment il y a une grosse hypothèse d’adaptation des structures existantes. Ex: ds le monde avec températures hors de contrôle, seul 1% des exploitations agricoles feraient faillites. Ca vous semble crédible ?
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Pbm 4: Rien n’est dit à ce stade sur les canaux de transmission & les risques en chaine. Tout laisse à penser que la méthode retenue est une approche sectorielle: on analyse les coûts secteur par secteur. Cette méthode ne pd pas en compte les spillovers d’1 secteur à 1 autre.
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Par exemple : les faillites dans le secteur agricole n’ont pas d’effet sur les autres secteurs. Dans la réalité ces faillites peuvent déstabiliser l’ensemble de l’économie, à travers, par ex, un renchérissement des denrées alimentaires... Donc en générant de l’inflation !
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Choisir une approche sectorielle conduirait la BCE, d’une part, à sous-estimer massivement le risque climatique, et d’autre part à se priver d’un argument précieux: le risque climatique, en pesant sur la stabilité des prix, est au cœur de son mandat !
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My paper with Antonia López-Villavicencio, "Fed's Policy Changes and Inflation in Emerging Markets: Lessons from the Taper Tantrum" is just published in the Journal of Money, Credit and Banking onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.11…
We use the taper tantrum to measure the effects of a sudden depreciation of the exchange rate. We treat this announcement in the USA as an exogenous shock in emerging markets and use a difference-in-differences approach. 2/4
We show that, before the tantrum, the impact of exchange rate changes on inflation is low in both industrialized economies and emerging market economies. However, the tantrum increased the gap between groups. 3/4