Elu sur une promesse de libéralisme politique — le cercle de la raison, la compétence gestionnaire, l'Europe — Macron s'est transformé en Trump pour managers sortis de business school, autoritaire, illibéral, obscurantiste, incapable scientifiquement.
lemonde.fr/idees/article/…
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Il savait de la crise de 2007-2008 qu'il n'avait qu'une chose à faire: ne pas laisser perdre une bonne crise et transférer massivement, le plus vite possible, de l'argent public vers le secteur privé.
Il tombera à l'automne, lâché par ses protecteurs, au profit de son clone, pour avoir creusé une crise sociale et économique abyssale, en plus d'avoir causé, bientôt, 150000 morts et des millions de vies abimées par des poumons détruits.
La façade du libéralisme politique est abandonnée, au profit du lepénisme Canada Dry de Blanquer-Schiappa-Darmanin, la clique de l'Automne Réactionnaire. Il n'entend même plus séduire la classe moyenne intellectuelle par un discours sur le réchauffement climatique ou la science.
Il aura du mal à faire passer le programme d'austérité et de liquidation de ce qui reste de systèmes de solidarité pour une "modernisation". Il aura du mal à rejouer le rêve frelaté du Kennedy amoureux de sa vieille prof de français, construit par Mimi Marchand.
Son clone, renouant avec la promesse de libéralisme politique, avec sa barbe blanchie, est prêt à suppléer à l'effondrement de l'automne — la nouvelle vague du variant X ou Y.
Le camp social-écologique aurait un boulevard d'ici là, mais ne parvient non seulement pas à produire deux idées cohérentes, mais même pas à aller les pêcher dans les interstices où, malgré tout, s'élabore un projet de société qui nous sorte de ce champ de cendres mortifère.
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