#Thread Animalière pendant plusieurs années dans un laboratoire qui pratiquent des expériences sur les animaux dans l’ouest de la France, elle dénonce l’horreur.
Des expériences effectuées principalement pour le compte de l’industrie chimique (cosmétiques, pharma, agrochimie...)
Des expériences effectuées principalement pour le compte de l’industrie chimique (cosmétiques, pharma, agrochimie...)
https://twitter.com/AnimalTestingFR/status/1384374945606774786
Tant que l’Etat sera complice des industries nocives et que les contrôles seront annoncés en amont, les sanctions seront inexistantes, et ces actes de maltraitance institutionnalisés continueront pour assurer les profits des industriels. animaltesting.fr/enquetes-temoi…
En France, 2 millions d’expériences de ce type sont pratiquées chaque année pour les besoins du secteur privé. Elles sont jugées inutiles par les observateurs.
Qui plus est, elles servent à fabriquer des fausses preuves de non-toxicité de produits chimiques lucratifs.
Qui plus est, elles servent à fabriquer des fausses preuves de non-toxicité de produits chimiques lucratifs.
Par exemple, le LPT (Laboratory of Pharmacology and Toxicology) en 🇩🇪 falsifiait des études pour ses clients depuis 2005.
Les clients soumettent ces résultats falsifiés aux autorités pour obtenir une autorisation de mise sur le marché de leurs produits.
Les clients soumettent ces résultats falsifiés aux autorités pour obtenir une autorisation de mise sur le marché de leurs produits.
Le LPT a falsifié des tests pour des labos pharmaceutiques et l’agrochimie, notamment pour la réautorisation du glyphosate (le pesticide de Bayer/Monsanto) :
Des singes morts ont été remplacés par des singes vivants pour conclure à sa non-toxicité. lemonde.fr/planete/articl…
Des singes morts ont été remplacés par des singes vivants pour conclure à sa non-toxicité. lemonde.fr/planete/articl…
Les évaluations des risques pour les médicaments, les pesticides & d’autres produits chimiques utilisés dans les produits de consommation courante des citoyens européens sont donc basées sur des pratiques massives de torture, et des tests falsifiés dans l’intérêt des industriels
Les laboratoires, malgré la soi-disant « norme inviolable » BPL [bonne pratique de laboratoire], cultive le secret et l’omerta, et sont en mesure de falsifier des études sur des années voire des décennies sans être remarqués par les autorités de contrôle.
Les autorités européennes favorisent les intérêts de l’industrie au détriment de la santé des citoyens par ce système de certification BPL très coûteux, entre les mains du secteur privé, mais qui garantirait, selon les autorités, la « transparence et la qualité »...
alors que les faits montrent au contraire qu’on ne peut pas laisser entre les mains du secteur privé le soin de produire ses propres études réglementaires à moins de vouloir favoriser les fraudes, les pratiques dangereuses, l’insécurité sanitaire et les drames écologiques.
En février 2020, un rapport publié par trois ONG révélait que le LPT a réalisé 21 des 150 tests réglementaires appuyant les rapports fournis par Monsanto et les autres fabricants réunis au sein de la « Glyphosate task force » pour l’approbation du glyphosate par l’UE en 2017.
3 de ces 21 tests concernaient la question cruciale de la génotoxicité de l’herbicide. C’est-à-dire sa capacité à endommager l’ADN, un processus qui induit des cancers.
C’est sur la base de ces études confidentielles, et falsifiées donc, que l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), chargée de la réévaluation de l’herbicide, avait jugé le glyphosate non cancérogène et « peu susceptible d’être génotoxique » en novembre 2015.
Dans son dossier de demande de réhomologation, comme l’exige la réglementation européenne, la Glyphosate task force avait également listé les résumés d’études universitaires indépendantes sur cette question de la génotoxicité, publiées dans les revues scientifiques.
Mais elle avait disqualifié la totalité des 72 référencées, les jugeant « non fiables ». Or 54 montraient un effet génotoxique...
Le glyphosate est toujours autorisé en Europe et en France. google.fr/amp/s/www.scie…
Le glyphosate est toujours autorisé en Europe et en France. google.fr/amp/s/www.scie…
Le remplacement d’un singe mort pour conclure à la non dangerosité du glyphosate n’est pas une pratique inédite. Un ex-employé rapporte un incident identique dans le cadre d’une étude pour un traitement contre le cancer. On ignore si ce médicament est aujourd’hui sur le marché.
Un autre dit avoir assisté au remplacement de rats, trépassés quelques jours après le début des tests qui les exposaient à une substance non-précisée. Une femme se souvient avoir reçu l’ordre de falsifier des données.
« Si les résultats ne répondaient pas aux attentes, on me demandait de les améliorer », relate-t-elle. Dans un autre cas, les tumeurs développées par les animaux sont devenues de simples « inflammations » dans le rapport final.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, ces pratiques perdurent et les produits incriminés n’ont même pas été divulguées. L’association Soko Tierschutz a réussi à en identifier une vingtaine de produits falsifiés, dont un anti-inflammatoire du laboratoire Boehringer Ingelheim,
une hormone de croissance de Teva, ou encore un vaccin contre la leishmaniose, réalisé sur un financement du 7e programme-cadre de recherche de l’UE, qui a fait l’objet d’une publication dans la grande revue Nature. lemonde.fr/planete/articl…
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