#150ansCommuneDeParis Le photographe amateur Hippolyte Blancard, pharmacien de son état, œuvre dans @Paris pendant et après la Commune. S’il ne peut pas photographier les combats, il choisit de représenter les « gens tels qu’ils étaient ». #CommunedeParis bit.ly/3a7Ygzu
Blancard est en mai 1871 à la cité ouvrière située non loin de la cartoucherie Rapp. Cette dernière employait des centaines d’ouvriers à proximité de l’École militaire. En explosant, elle a soufflé tout le quartier. bit.ly/3a5ZueI
En avril, les Versaillais occupaient les positions élevées et fortifiées qui étaient précédemment aux mains des Allemands pendant le Siège. Les troupes de Thiers bombardent Neuilly, Auteuil et la porte Maillot.
En juin 1871, après la fin des combats, Blancard immortalise une jeune femme à la porte Maillot : la grille entre les deux bastions semble bien frêle devant les immeubles éventrés et branlants. bit.ly/3tmJxbG
Il installe aussi, comme d’autres photographes, son appareil au pavillon central du palais des Tuileries incendié. Le style antiquisant voulu par Philibert de l’Orme n’en est que plus frappant ici devenu une sorte de vestiges romains à ciel ouvert. bit.ly/3mSnU0r
Ce fonds de plus de 600 négatifs verre au collodion sec, conservé @bibhistorique, va prochainement faire l’objet d’une nouvelle campagne de numérisation qui permettra de mieux rendre compte des différentes teintes et de respecter la vue stéréo.
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Le Journal L’Illustration, conservé à la bibliothèque historique de l'Hôtel de Ville, daté du samedi 10 septembre 1870 fait le récit du 4 septembre, jour de proclamation de la République.
« Savez-vous à quoi se sont occupés les jeunes patriotes en courant les rues ? À faire disparaitre partout les symboles de l’Empire. Écussons, aigles, armoiries, médailles, enseignes, écriteaux, tombaient comme des ardoises. Une grêle ».
On décroche ainsi la plaque du la rue du 10 décembre 1848 pour écrire « Rue du 4 septembre », nom qui restera jusqu’à aujourd’hui celui de cette rue ouverte en 1864 et qui fut la dernière opération de voirie du Second Empire
Il y a 150 ans débutait le siège de @Paris. En septembre 1870, la France a fait face à une série de défaites au cours d’une guerre mal préparée. Le régime impérial a été renversé le 4 septembre après la défaite de Sedan et la République proclamée. #150ansSiègeDeParis
Initialement, la prise de Paris n’était pas un but de guerre de l’état-major allemand mais il le devient avec la recherche d’une victoire symbolique et décisive pour achever le conflit alors que la République résiste contre toute attente et veut sauver la France comme en 1792.
Des centaines de milliers de soldats, gardes républicains, gardes mobiles sont stationnés dans Paris pour la protéger. Ils sont dotés d’une formation et d’un armement hétéroclites mais veulent en découdre et protéger leur ville.
Aujourd'hui marque les 150 ans de la guerre de 1870 ; un conflit trop peu traité malgré ses multiples conséquences ! (chute du Second Empire, création de l'Empire allemand, proclamation de la République par Gambetta, Commune de Paris et annexion de l'Alsace-Moselle)
Vous aussi vous avez envie de #nature, de calme et de volupté ?
Laissez-vous transporter par ces illustrations d'Adolphe Alphand. Ce grand livre de cet ingénieur en chef au service des promenades sous le Second Empire puis la Troisième République, documente les transformations des parcs, jardins et promenades à l’ère d’Haussmann.
Voici quelques détails des planches consacrées à la flore ornementale issus de son grand livre Les promenades de Paris, 1867-1873, conservé à @bibhistorique
Depuis la mise en place de ce nouveau service, 5 458 d'entre vous ont pu emprunter des documents et 6 476 accéder aux bibliothèques pour retourner vos emprunts
[EN LIGNE] En attendant la réouverture de la #Bilipo, profitez de l’exposition #EuropeDuPolar en ligne ! Pour tout savoir sur le polar européen, ça se passe ici : europedupolar.paris.fr 🇪🇺🕵️
On vous en donne un avant-goût ⤵️
C’est au XIXe siècle que le succès des Mystères de Paris, d’Eugène Sue, lance la mode des “mystères urbains”, des Mysteries of London aux Mystères d’Athènes, en passant par les Misteri di Napoli.
Au début du XXe siècle, l’Europe se passionne pour les détectives, comme Sherlock Holmes, mais aussi pour leurs ennemis criminels : Zigomar et Fantômas en France, Za-La-Mort en Italie, le Docteur Mabuse au Luxembourg puis en Allemagne, Fu-Manchu en Grande-Bretagne.